Présentation
Auteur(s)
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Bruno DUBOST : Membre de l'académie des technologies - Directeur scientifique d'Alcan Engineered Products - Centre de recherches de Voreppe
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François MUDRY : Membre de l'académie des technologies - Directeur scientifique d'ArceloMittal
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André GRELLIER : Directeur scientifique – Aubert & Duval – Groupe Eramet
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Lire l’articleINTRODUCTION
La R&D de l'industrie métallurgique en France est quasi exclusivement de la recherche appliquée, réalisée principalement dans des laboratoires centraux, laboratoires spécialisés (pour les grands groupes), et usines ou laboratoires de contrôle et d'essais de groupes ou PMI/PME.
Les principales missions des centres et équipes de R&D industriels sont :
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la R&D dans les procédés et les produits dans un objectif de création de valeur par la différenciation vis-à-vis de la concurrence et l'innovation (réponse aux besoins des clients, aux demandes sociétales et à l'évolution de la réglementation) ;
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l'assistance technique aux usines et clients ;
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la formation technique des personnels de l'entreprise dans les métiers ;
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le développement des compétences scientifiques et techniques clés, en interne et avec les réseaux universitaires, incluant la formation par la recherche des jeunes ingénieurs et chercheurs (thèses, master, etc.).
La recherche fondamentale (au sens de l'enquête ministérielle annuelle), qui relève principalement de la recherche de base finalisée, représente près de 6 % des dépenses de R&D des entreprises du secteur de la production et première transformation des métaux mais moins de 2 % des dépenses de R&D&D pour le secteur du travail des métaux. Elle est réalisée essentiellement dans les laboratoires publics français ou étrangers (notamment en Europe), surtout par les grands groupes entretenant des réseaux scientifiques de laboratoires d'excellence mondiaux, notamment dans les pays où ils disposent d'implantations industrielles.
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2. Effectifs, dépenses et besoins en ressources de R&D de l'industrie
Dans les secteurs de la production et de la transformation des métaux (incluant la fonderie) et du travail des métaux, les effectifs de R&D des entreprises étaient de 5 200 personnes en 2008, dont 2 250 chercheurs (toutes disciplines confondues), hors secteurs d'application clients. Les effectifs des entreprises déclarant de la R&D représentent près de 168 000 salariés, soit environ un tiers à 40 % des effectifs totaux des secteurs de la production et de la transformation des métaux (incluant la fonderie et le travail des métaux), hors secteurs d'application client. Un grand nombre d'entreprises (dépassant la centaine) déclare toutefois des effectifs de R&D inférieurs à une personne en équivalent temps plein.
On fait l'hypothèse d'une fraction de chercheurs des disciplines de la métallurgie de 75 % pour les secteurs de la production et de la première transformation (dont le turnover annuel est de 10 %) et de 50 % pour le secteur du travail des métaux (turnover 7 %). On peut ainsi estimer qu'il y a environ 1 100 chercheurs métallurgistes dans ces secteurs et une centaine de jeunes chercheurs métallurgistes débutants recrutés annuellement. Avec le recrutement par les secteurs d'application en aval (données non disponibles), le nombre annuel de jeunes métallurgistes recrutés en R&D par l'ensemble des entreprises des secteurs pourrait être proche de 150, avec des fluctuations autour de cette estimation selon la conjoncture économique.
2.1 Sidérurgie. Production et première transformation des métaux non ferreux. Fonderie
Compte tenu des effectifs réduits en extraction minière en France, on peut considérer que les activités en métallurgie constituent pour la quasi totalité celles des personnels de la branche « Extractions hors énergie et métallurgie ».
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Effectifs des entreprises faisant de la R&D d'environ 83 000 personnes (82 % des effectifs totaux de ces secteurs) pour un chiffre d'affaires de 34 Me, en 2007.
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Effectifs R&D de 2 600 personnes (ETP), soit environ 3,2 % de salariés, dont environ 1 000 chercheurs :
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ces effectifs de chercheurs sont stables depuis 2000, alors que ceux des autres personnels (techniciens, opérateurs, administratifs) décroissent ;
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ces chercheurs travaillent pour plus de la moitié dans des groupes de plus de 1 000 salariés et, pour moins de 20 %,...
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BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
EDP http://livres.edpsciences.org
Magazine Circuit industriel https://magazinemci.com/
Wikipédia http://www.wikipedia.org
HAUT DE PAGE2.1 Organismes – Fédérations – Associations (liste non exhaustive)
CETIM Centre Technique des Industries Mécaniques http://www.cetim.fr
CNRS Centre National de la Recherche Scientifique http://www.cnrs.fr
Onera http://www.onera.fr
CEA Commissariat à l'Énergie Atomique http://www.cea.fr
CETIF Centre Technique des Industries de la Fonderie http://www.cetif.com
IS Institut de Soudure http://www.isgroupe.com
CTDEC Centre Technique de Décolletage http://www.ctdec.com/
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