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Auteur(s)
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Georges MONEYRON : Ingénieur des Arts et Manufactures - Master of Science - Directeur Général de la Société Franco-Belge de Fabrication de Combustible (FBFC)
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Dans cet article, nous traiterons la technologie et la fabrication du combustible à base d’uranium.
Le lecteur se reportera également aux articles de ce traité :
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Thermohydraulique des réacteurs à eau sous pression Thermohydraulique des réacteurs à eau sous pression;
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Caractéristiques neutroniques des réacteurs industriels [B 3 040] ;
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9. Conclusion
La revue des différents aspects de la fabrication permet de se rendre compte de la complexité des tâches et des compétences mises en jeu pour produire et garantir la qualité d’un combustible fiable et performant. S’agissant d’un produit de série, voire de grande série comme les crayons et les pastilles, on devine l’importance d’une certaine automatisation dans la chaîne de fabrication. Mais celle‐ci ne peut remplacer l’intervention humaine dans les multiples opérations où son appréciation est nécessaire, ne serait-ce que pour renforcer la vigilance en matière de qualité, indispensable au bon fonctionnement des centrales. On sait, en effet, ce que représente l’arrêt accidentel d’un tel outil de production, en particulier pour la sécurité des hommes qui ont à subir l’irradiation due à l’activité des circuits en cas de rupture d’éléments combustibles.
On doit, à ce titre, reconnaître l’excellente qualité du combustible actuel si l’on en juge par le nombre infime de ruptures de gaines observé dans les centrales. Le passage du réseau 15 × 15 au réseau 17 × 17 n’est pas étranger à ce phénomène, car il a permis de réduire la puissance linéaire de l’élément combustible de près de 30 %, ce qui a eu pour conséquences favorables :
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de réduire la température centrale, donc d’augmenter les marges par rapport à la température de fusion de l’oxyde ;
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de réduire le dégagement des gaz de fission ;
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de réduire la température moyenne de la gaine ;
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de retarder l’interaction oxyde-gaine ;
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et donc de permettre le fonctionnement en suivi de la charge et le téléréglage.
Toute modification visant à améliorer les performances du combustible actuel ne devrait pas entamer les marges de sécurité acquises. Cela implique une optimisation des matériaux que les équipes de recherche et développement s’efforcent d’atteindre.
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