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1 - PANORAMA GÉNÉRAL

2 - CARACTÉRISTIQUES D’UN ÉCOLABEL

3 - ÉLABORATION DES CRITÈRES

  • 3.1 - Écolabel et cycle de vie des produits
  • 3.2 - Principaux types de critères
  • 3.3 - Formalisation des critères écologiques

4 - BILAN ET PERSPECTIVES

| Réf : G6250 v2

Bilan et perspectives
Promotion de la qualité écologique des produits et écolabels

Auteur(s) : Nadia BŒGLIN

Date de publication : 10 juil. 2007

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RÉSUMÉ

Dans un contexte environnemental fragilisé par l’industrie, l’agriculture ou encore les transports, la qualité écologique des produits se doit d’être respectée. Cet article propose un panorama général des pratiques actuelles en termes de qualité écologique. Elles sont indissociables de la définition des écolabels et possèdent des caractéristiques bien définies. Afin de mieux cerner ce thème actuel de la qualité écologique, une analyse des critères (cycle de vie des produits, types de critères et formalisation) s'impose. Un bilan et quelques perspectives terminent les propos de cet article.

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ABSTRACT

Within an environmental context impacted by industry, agriculture or even transportation, the ecological quality of products must be respected. This article provides a general overview of current practices in terms of ecological quality. They are inseparable from the definition of ecolables and present specific characteristics. In order to gain a sound understanding of ecological quality, an analysis of its criteria is required (product life-cycle, types of criteria and formalization). This article concludes on an assessment and a few perspectives for the future.

Auteur(s)

  • Nadia BŒGLIN : Chef du département éco-conception et consommation durable à l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) - Docteur-Ingénieur de l’ENSTIB (École nationale supérieure des technologies et industries du bois)

INTRODUCTION

La prise en compte de l’environnement par les entreprises recouvre à la fois les aspects réglementaires (conformité à la réglementation existante) et les démarches volontaires. Parmi ces dernières, on distingue généralement deux approches : celle centrée sur les sites de production et celle axée sur les produits. Dans les faits, cette distinction apparaît quelque peu formelle, les deux approches se rejoignant sur de nombreux points et contribuant toutes deux à une amélioration environnementale des activités considérées.

L’approche « produit » consiste à réduire les impacts sur l’environnement d’un produit donné, en prenant en compte tout ou partie de son cycle de vie (de sa fabrication à son élimination finale). La valorisation des efforts réalisés pour accroître la qualité écologique d’un produit passe par la communication de ce caractère écologique aux consommateurs finaux, de manière à influer sur leurs choix lors de l’acte d’achat. Cette communication peut s’effectuer librement (autodéclarations écologiques d’un fabricant) ou par le biais d’une certification selon une procédure et des critères préétablis. C’est ce dernier cas qui constitue l’objet des écolabels, signes de reconnaissance officielle de la qualité écologique d’un produit, aptes à satisfaire voire à développer les attentes des consommateurs en termes de bien-fondé et de sincérité des messages à caractère écologique.

L’enjeu majeur de ces divers modes de promotion, par nature volontaire, réside dans leur crédibilité, leur légitimité aux yeux du public et leur diffusion, en termes de bonnes pratiques, auprès de l’ensemble des fabricants ; seuls gages d’une reconnaissance fondée et durable des progrès environnementaux réalisés.

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VERSIONS

Il existe d'autres versions de cet article :

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v2-g6250


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4. Bilan et perspectives

4.1 Bilan provisoire contrasté

Selon les pays et les catégories de produits considérés, les écolabels remportent des succès variés : on notera en particulier leur forte implantation en Allemagne et dans les Pays nordiques ; ce qui correspond aux pays les plus anciennement impliqués dans les processus d’écolabellisation.

En regroupant l’écolabel européen et la marque NF-Environnement, le nombre de catégories pouvant faire l’objet d’une certification sur le marché français en 2005 était de 40 (voir liste en tableau 7) et correspondait à plus de 500 références commerciales et à une centaine d’entreprises. Au niveau européen, il est à noter les croissances très encourageantes des produits écolabellisés et la France, un des tout premiers pays en matière de certification européenne, n’est pas en reste. Ainsi, en 2006, en Europe, le chiffre d’affaires des produits portant l’écolabel européen devrait franchir le milliard d’euros (figure 5).

Après quelques années d’existence, force est de constater que les écolabels n’ont pas encore, hors marchés particuliers (peintures, cahiers, sacs de caisse, enveloppes...), influé de manière significative sur le marché français. Les causes les plus fréquemment évoquées pour expliquer ces résultats mitigés vont, en fonction des acteurs interrogés, du manque de sensibilité environnementale attribué au consommateur français (par comparaison avec ses voisins allemands ou nordiques) à l’absence d’enthousiasme voire au refus de participer des industriels, en passant par l’insuffisance de soutien des pouvoirs publics, la lourdeur et les coûts des procédures de certification, ou le manque de relais opéré par les associations... Si aucune de ces explications n’est probablement à rejeter entièrement, il importe de rappeler quelques évidences moins polémiques.

  • L’ambition des écolabels n’est pas de développer une mode passagère axée sur des slogans écologiques attractifs mais d’influer durablement et profondément sur les habitudes de consommation de chacun : le temps et l’énergie nécessaires pour atteindre cet objectif sont à la hauteur de cette ambition. Les quelques années de recul dont nous disposons ne sont pas suffisantes pour dresser un bilan définitif...

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - DE RICHEMONT (A.) -   Analyse du cycle de vie : Applications dans les écolabels  -  Analyse du cycle de vie- Applications dans les écolabels. Base documentaire « Environnement » (1998).

  • (2) - SCHNEIDER (F.), CHEVALIER (J.), NAVARRO (A.) -   Analyse du cycle de vie : Problèmes d’affectation  -  Analyse du cycle de vie- Problèmes d’affectation. Base documentaire « Environnement » (1998).

  • (3) -   *  -  Devenir éco-consommateur, Achetez et consommer mieux. Les actes d’achat, (ADEME, réf. : 3739 (octobre 2005) : http://www.ademe.fr/particuliers/Fiches/achet_et_conso/index.htm

NORMES

  • Marquages et déclarations environnementaux. Déclarations environnementales de type III. Principes et modes opératoires. - ISO 14025 - 07-06

  • Management environnemental. Vocabulaire. - ISO 14050 - 05-02

  • Management environnemental. Intégration des aspects environnementaux dans la conception et le développement du produit. - ISO/TR 14062 - 11-02

  • Système de management environnemental. Lignes directrices générales concernant les principes, les systèmes et les techniques de mise en œuvre. - ISO 14004 - 11-04

  • Management environnemental. Analyse du cycle de vie. Principes et cadre. - ISO 14040 - 07-06

  • Systèmes de management environnemental. Exigences et lignes directrices pour son utilisation. - ISO 14001 - 11-04

ANNEXES

  1. 1 Organismes

    1 Organismes

    AFAQ-AFNOR Certification http://www.marque-nf.com

    ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) Département éco-conception et consommation durable http://www.ademe.fr/eco-achats

    Ministère de l’aménagement du territoire et de l’environnement : Bureau de la qualité écologique des produits : http://www.ecologie.gouv.fr/ecolabels

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