Présentation
Auteur(s)
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Jacques THAURONT : Ingénieur de l’École Nationale Supérieure de Chimie Paris - Ancien directeur technique de la société TREDI
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Lire l’articleINTRODUCTION
C’est au début des années 1970 qu’ont été créés les premiers centres collectifs de traitement des déchets industriels spéciaux. Cela afin de répondre aux besoins des industriels qui, pour de multiples raisons, ne voulaient pas investir dans des installations internes. En particulier, les incertitudes sur la pérennité des besoins quantitatifs du moment, sur la constance de la nature des déchets produits et sur la rentabilité des investissements nécessaires ont permis la création de ces centres collectifs capables de traiter une palette très large de déchets.
Cet article est consacré aux centres collectifs de traitement des déchets industriels spéciaux qui utilisent les filières physico-chimiques, incinération spécialisée et évapo-incinération, les autres filières étant décrites dans d’autres articles de la rubrique « Déchets » de ce traité.
Par ailleurs, il faut signaler l’existence, ou projet, de centres collectifs spécifiques, avec valorisation de la matière qui traitent selon des filières spécialisées des déchets ou sous-produits répondant à des critères particuliers. C’est le cas :
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des déchets riches en soufre ;
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des sous-produits riches en métaux (nickel, cobalt) comme des boues d’hydroxydes, des catalyseurs ou des piles, etc. ;
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des poussières de fours à arc électrique (zinc) ;
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des piles nickel/cadmium ;
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des solvants usagés.
Ces centres ont été qualifiés de « spécifiques » par rapport aux premiers qualifiés de « généralistes ».
Les déchets industriels spéciaux (DIS), qui comme les autres déchets industriels ne peuvent pas être rejetés tels quel dans le milieu naturel nécessitent des modalités particulières de collecte et de traitement.
Les sous-produits solides de ces traitements sont soit évacués vers un centre d’enfouissement technique (CET), soit recyclés, les liquides et les gaz étant rejetés dans le milieu naturel selon la réglementation en vigueur.
Les DIS représentent environ 1,5 % de la masse des déchets industriels, la moitié étant traitée par les producteurs eux-mêmes.
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2. Différentes structures
L’organisation d’un centre de traitement de déchets industriels spéciaux peut revêtir plusieurs formes, mais la plus traditionnelle repose sur cinq sous-ensembles :
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une cellule technico-commerciale chargée d’étudier les demandes des clients pour définir :
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la nature des produits à traiter (étude des fiches d’identification et d’un échantillon pour faisabilité et estimation des coûts de traitement),
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le conditionnement de ces produits,
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les quantités à traiter.
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À la suite de ces informations, deux cas peuvent se présenter :
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soit une impossibilité de prendre ces déchets et le client se voit proposer des alternatives,
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soit une possibilité de prendre ces produits. Dans ce cas, le client se voit attribuer un numéro d’acceptation préalable pour ce produit ainsi qu’un devis. En cas d’acceptation du devis, une programmation pour la prise en charge du produit est proposée au client ;
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un laboratoire d’analyses qui a quatre tâches distinctes :
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la caractérisation des produits entrants,
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le suivi des procédés,
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l’analyse des rejets,
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la recherche et le développement ;
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des installations de stockage et de conditionnement. Les déchets arrivant sur le centre peuvent être conditionnés de différentes façons :
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en vrac (camion citerne, benne, wagon citerne, etc.),
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en container (1m3, 600 l, 400 l),
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en fûts (200 l, 100 l),
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en petit conditionnement.
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Il faut donc après analyse, et quand cela est possible, les regrouper en lot de même famille avant traitement car des mélanges non connus, ou partiellement déterminés, peuvent avoir des conséquences néfastes pour le matériel, l’environnement et la sécurité du personnel ;
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des filières de traitement dont les deux principales sont les unités de traitement physico-chimique et d’incinération. En complément, des filières spécifiques permettent d’effectuer des opérations particulières comme l’incinération directe, le regroupement pour expédition vers un autre centre, le reconditionnement pour la mise en centre d’enfouissement profond, la régénération...
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