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Auteur(s)
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Alain FILLOUX : Consultant
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Lire l’articleINTRODUCTION
On peut définir le terme d’immeuble intelligent comme un immeuble capable de fournir une technologie avancée de l’information et de répondre aux besoins en service de ses occupants actuels ou à venir.
L’immotique recouvre l’ensemble des services et des infrastructures de l’immobilier d’entreprise assuré par des systèmes réalisant plusieurs fonctions, pouvant être connectés entre eux et à des réseaux internes et externes de communication. Parmi ces fonctions, on trouve l’économie d’énergie et la gestion thermique, l’information et la communication, la maîtrise du confort, la sécurité, l’assistance et la gestion.
La fédération des systèmes, définie dès la conception, garantit des solutions moins coûteuses, facilement maintenables, plus pérennes et permet :
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une plus grande flexibilité des architectures de systèmes ;
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un meilleur partage des ressources matérielles et logicielles ;
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une plus grande interaction des systèmes.
Sur le plan économique, l’immotique permet de répondre aux objectifs des responsables de bâtiments, à savoir :
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accroître la productivité par l’amélioration du confort des occupants et par la faculté de s’adapter rapidement aux évolutions de l’environnement des entreprises, pour suivre et saisir les opportunités de marché (flexibilité) ;
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augmenter la rentabilité en réduisant les coûts d’investissement (partage des ressources, en mettant en œuvre des outils de gestion performants et une bonne sécurité des installations pour garantir la pérennité des investissements.
Sur le plan organisationnel, le concept d’immotique doit intégrer la tendance des entreprises à se recentrer sur leurs métiers de base et à externaliser leurs activités non stratégiques. Il doit tenir compte des nouvelles formes d’organisation fondées sur le recours accru aux services externes et à distance (téléservices), grâce à l’utilisation intensive des outils de communication.
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Droit et organisation générale de la construction
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3. Intégration du câblage dans les bâtiments
3.1 Mise en œuvre du câblage
3.1.1 Emplacement des locaux affectés ou réservés
Un répartiteur d’étage est souhaitable pour 1 000 m2 d’espace au sol réservé pour des bureaux. Un minimum d’un répartiteur est souhaitable à chaque étage mais, si l’étage est peu équipé, il est possible de le raccorder à un répartiteur d’un étage adjacent. Les contraintes d’installation d’un système de câblage dans un bâtiment sont de deux ordres.
Les premières contraintes sont liées à la destination des locaux et la nécessité d’adapter l’infrastructure câblée aux besoins des utilisateurs finals. Le problème se pose de manière plus ou moins cruciale selon que l’utilisateur est identifié (cas des bâtiments à usage de siège social, des hôpitaux, des écoles, etc.), ou non identifié au préalable (cas des bureaux en blanc). La normalisation internationale (ISO/CEI 11801) permet de s’affranchir de ces contraintes en proposant une structure et une topologie standardisées quelle que soit la destination du bâtiment.
Les secondes contraintes sont d’ordre architectural. Elles tiennent à l’enveloppe du bâtiment et à sa structure : forme et dimensions du bâtiment, trames de cloisonnement, dimensions des locaux, locaux techniques, ruptures de niveau, capacité de charge des planchers.
L’étude des usages consiste à identifier les espaces du bâtiment par catégories d’utilisations possibles. Cette étape préalable, qui est menée sur site dans le cas des bâtiments existants (rénovation ou réaffectation des espaces), conduit à effectuer un relevé sur plans des caractéristiques susceptibles d’orienter une implantation future ou une réorganisation des locaux.
La forme et les dimensions du bâtiment et des locaux sont typiquement les premiers problèmes qui se posent à l’architecte. Elles ont une incidence directe sur l’aptitude du bâtiment à satisfaire aux exigences futures des utilisateurs en terme de qualité de l’environnement et des services.
Indépendamment des aspects thermiques liés à l’enveloppe qui vont agir directement sur le confort interne...
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