Bases techniques du XSLT

1.1 - Besoin technologique, historique de l’évolution

Figure 1 - Processus d’application
1.2 - Introduction au fonctionnement du XSLT
1.3 - Fonctionnement du processeur

Figure 3 - Transformation nulle
1.4 - Plate-forme de transformation

Figure 4 - Application Web Tableau 1 - Support par les navigateurs Web populaires Tableau 2 - Résumé des processeurs XSLT par langage
1.5 - Applications concrètes des transformations XSLT

2 - MISE EN CONTEXTE

2.1 - Style fonctionnel et déclaratif du langage XSLT
2.2 - Limites du langage XSLT
2.3 - Parallèle avec d’autres technologies

3 - BASES TECHNIQUES DU XSLT

3.1 - Modèle de données
3.2 - Expressions XPath, syntaxe basique d’un chemin de localisation

4 - INTRODUCTION AUX TRANSFORMATIONS DE XML

4.1 - Transformation basée sur des règles et des modèles
4.2 - Transformation procédurale
4.3 - Combinaison des deux approches
4.4 - Combinaisons de fichiers, cascades de traitements, organisation de l’application

Figure 9 - Importation et inclusion

5 - FLUX DE SORTIE

5.1 - Arbre résultat et sérialisation
5.2 - Types de sortie : XML, HTML, texte et non XML

Tableau 3 - Types de fichiers de sortie selon la méthode choisie

6 - CONCLUSION

Bibliographie & annexes

Présentation

RÉSUMÉ

Le XML (eXtensible Markup Language) est un langage descriptif, simple et très utilisé, dédié au stockage des données sous une forme d’arbre hiérarchique, et décliné en maints standards applicatifs. Les feuilles XSLT (eXtensible Stylesheet Language Transformations) permettent de transformer et de styliser les documents XML. Après une description du fonctionnement technique et de la puissance du XLST, l’article détaille les différentes possibilités de modifications : extraction, conversion, numérotation, triage, décoration. De nombreux exemples pratiques apportent une illustration à cette présentation.

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Auteur(s)

Nadine SAINT-AMAND : Consultante en technologies de l’information - Ingénieure en informatique

INTRODUCTION

À l’heure du génie logiciel, des motifs de conception (« design patterns »), des architectures à étages et autres créations logicielles complexes, à toute étape d’un processus informatique, il est inconcevable de mélanger les données à leur présentation. Chaque technologie de manipulation de données a donc sa contrepartie appliquée au traitement de la présentation de ces données. La séparation du style et des données est donc le pivot de ces technologies mutuellement complémentaires.

Le XML (eXtensible Markup Language) [H 3 500] XML est un langage descriptif simple dédié au stockage des données sous une forme d’arbre hiérarchique. Il est fort de l’appui d’organismes influents qui en dérivent de nombreux standards pour chaque domaine applicatif : multimédia, médical, bio-informatique, cartographique, système, documentation, traitement de texte et présentation Web.

Complémentairement à l’émergence du XML, le format de bases de données hiérarchiques, les feuilles XSLT (eXtensible Stylesheet Language Transformations) se développent. Elles s’appliquent ainsi à styliser et transformer les données XML. On les utilise pour extraire, convertir, trier, numéroter, disposer et décorer les données. Toute la puissance du XSLT découle de son fonctionnement par application de modèles de présentation.

Les possibilités du XSLT sont ici illustrées par de nombreux exemples pratiques. Les techniques XSLT de conversion des bases de données XML sont à l’origine de la génération de documents de types variés tels que multimédia (SMIL) Le temps dans les documents [H 7 228], textes enrichis (RTF), textes mis en forme (DOC), documents portables (PDF) , PostScript (PS) , graphiques vectoriels (SVG) [H 7 150] ou systèmes de publication Web (HTML) . Parmi les possibilités du XSLT, notons la transformation de données d’un format XML à l’autre, ce qui ouvre la porte à l’interopérabilité entre les logiciels qui peuvent alors s’échanger facilement des données. On intervertit parfois les présentations pour les mêmes données, ou l’on réutilise une même présentation pour différentes données. On génère multitudes de formats de documents à partir d’une même base. Les utilisations croisées d’une source commune permettent par exemple de publier à la fois sur le Web, sur les appareils de poche et sous forme de documents de bureau différentes sélections d’informations.

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-h7160

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Introduction aux transformations de XML

3. Bases techniques du XSLT

3.1 Modèle de données

Rappelons rapidement les éléments essentiels du modèle arborescent des documents XML traités. Ce modèle est aussi appelé DOM (Document Object Model).

L’unique nœud racine de l’arbre (type root) n’a pas d’élément parent et n’a pas de contrepartie visible dans le document XML texte.

Une arborescence de nœuds éléments découle de la racine de l’arbre, chaque élément ayant un nœud intérieur de type texte et possiblement des nœuds enfants de type attribut. Il est à noter que la racine du document XML source est vue par ce modèle tel un autre élément (figure 6).

Le modèle de données est également enrichi de nœuds commentaires, de nœuds d’espaces de noms et de nœuds d’instructions.

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3.2 Expressions XPath, syntaxe basique d’un chemin de localisation

Une expression XPath permet d’exprimer une position dans un sous-arbre, à partir d’un nœud donné.

Ce nœud initial peut être absolu ou relatif. Dans le cas d’un chemin à partir de la racine de l’arbre, l’expression débutera par '/' alors que si le nœud courant doit être le point de départ, on omettra le '/' initial. Ce nœud initial est également appelé nœud contexte.

Ensuite, à partir de ce point de départ, on exprime des étapes de localisation successives, de gauche à droite, séparées par des '/' :

/Produit/Modele/Prix

Ce chemin sélectionne l’élément Prix qui est enfant de l’élément Modele, lui-même enfant de l’élément Produit qui est enfant de la racine (figure 7).

Puisque chaque nœud d’un arbre XML peut avoir plusieurs enfants du même type de données, chaque étape de localisation sélectionne potentiellement plus d’un nœud, soit une collection de nœuds. L’étape de localisation suivante s’applique à tous les nœuds sélectionnés précédemment, et abandonne les chemins qui ne mènent à rien ou encore aboutit à une explosion exponentielle des cheminements...