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Richard A. KOMOROSKI : Département de radiologie, pathologie, psychiatrie et biochimieUniversité de Sciences de médecine - Arkansas - Article paru dans : Analytical Chemistry, vol 65, n 24 - 15 déc. 1993 - p. 1068A - 1077A (traduction : Claude Véret ) et reproduit avec l’autorisation de l’American Chemical Society, Copyright 1994. Aucune reproduction n’est autorisée sans la permission de l’American Chemical Society.
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Lire l’articleINTRODUCTION
L‘Imagerie par Résonance Magnétique Nucléaire (IRMN ) est devenue une technique de diagnostic de première importance en médecine clinique avec un accroissement permanent des applications dû en grande partie aux progrès dans la qualité des images et la rapidité de leur obtention. L’universalité du phénomène de résonance magnétique est bien connue des chimistes et des physiciens. En associant d’autres types d’information aux images, de nouvelles applications ont pu être développées, comme l’angiographie par résonance magnétique, la spectroscopie locale et l’imagerie spectroscopique, ainsi que l’IRM du fonctionnement du cerveau basée sur l’observation des changements dans la circulation du sang cérébral.
La croissance des applications non médicales de l’IRMN paraît lente devant celle de l’IRMN médicale. Ce décalage est dû aux difficultés techniques dans la conception de matériels spécifiques, au vaste domaine des applications et au caractère particulier de chacune d’elles (qui compliquent la standardisation de l’équipement ) ainsi qu’au coût élevé de cet équipement. La lenteur de sa croissance provient également de la nature particulière de l’IRMN, qui consiste à imposer une localisation spatiale à une technique spectroscopique chimiquement et physiquement sensible. En analyse chimique, les domaines de l’imagerie et de la spectroscopie ne sont pas étroitement reliés, sauf peut-être pour les analyses de surface. L’IRMN, quant à elle, fournit à la fois une technique d’imagerie et une sonde locale des propriétés spectroscopiques à l’intérieur d’un échantillon.
L’objectif de ce chapitre n’est pas de passer en revue les principes physiques de l’IRMN ni de présenter une vue d’ensemble des développements techniques des applications non médicales, ces sujets ayant déjà été présentés dans d’autres articles. Il s’agit ici d’évaluer l’état actuel et l’orientation future de cette technique et de faire ressortir la variété des informations contenues dans les images RMN, au travers d’applications récentes.
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1. Caractéristiques de l’IRMN non médicale
1.1 Généralités
Dans le domaine de l’analyse chimique et spectroscopique, l’analyste doit habituellement caractériser globalement un échantillon considéré comme homogène, qui peut être lui-même extrait d’un échantillon hétérogène plus grand. On suppose souvent que l’information recueillie dans une fraction de l’échantillon caractérise sans distinction la totalité de l’échantillon. Cette démarche s’applique à la majorité des analyses chimiques. La caractérisation sans altération d’échantillons hétérogènes ou d’échantillons subissant des modifications rapides d’état physique ou chimique est plus problématique.
Mis à part la technique de découpe de l’échantillon, suivie de l’analyse de chacun des morceaux, peu de méthodes d’analyse permettent d’étudier les hétérogénéités chimiques ou morphologiques internes d’échantillons massifs. La tomographie à partir d’images par rayons X traitées par ordinateur, l’holographie et les ultrasons peuvent localiser des défauts physiques, mais ces techniques ne conviennent pas pour des matériaux organiques et fournissent peu d’informations sur l’état chimique ou physique des échantillons.
L’IRMN est une méthode permettant la caractérisation chimique et/ou physique de régions localisées à l’intérieur d’échantillons sans les altérer. Elle apporte à la fois les avantages et les inconvénients de la spectroscopie RMN. Du point de vue de la résolution, cette technique peut être considérée comme de la microscopie , quoiqu’il soit plus correct de la considérer comme de la tomographie ...
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Caractéristiques de l’IRMN non médicale
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