Selon Jean-François Raux, le délégué général de l’UFE, si le « bon côté » du texte est sa « stratégie bas carbone », « il doit traiter du pétrole au même titre que les autres énergies ».
Le projet de loi sur la transition énergétique fixe également comme objectif une réduction de 30% de la consommation d’énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon), sans objectif pour chaque type d’énergie.
« On met toutes les énergies fossiles dans le même sac, alors qu’il nous parait important de hiérarchiser le pétrole et le gaz », a insisté M. Raux, précisant que le gaz émet beaucoup moins de CO2.
Pour cela, il plaide pour une mobilisation plus forte sur la problématique des transports, qui représentent 38% des émissions de CO2 du pays, et notamment sur une « diversification des solutions alternatives au pétrole », comme le GNL, des moteurs plus performants, l’utilisation de l’hydrogène, technologie sur laquelle « l’Allemagne a quelques années d’avance » sur la France.
Plus globalement, l’UFE s’inquiète de l’absence de prise en compte de « l’impact de la loi sur la compétitivité des entreprises dans une économie ouverte et mondialisée ».
Jean-François Raux, qui plaide pour « une transition énergétique au moindre coût » étant donné la situation financière du pays, pointe également le fait que le financement de la loi « a été traité jusqu’ici de manière marginale ».
Ainsi, sur le volet électricité de la loi, l’UFE estime que le choix d’une substitution du nucléaire par les énergies renouvelables n’est pas « rationnel » dans la mesure où cela nécessiterait des investissements « colossaux » (210 milliards d’euros pour remplacer 20 gigawatts selon ses chiffres) pour un gain en émission de CO2 nul.
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