Cap sur l’Innovation
LE 15 octobre 2014, à la Cité Internationale Universitaire de Paris, CAP’TRONIC organise la 2ème édition de « Cap sur l’Innovation », en partenariat avec la Direction Générale de la Compétitivité de l’Industrie et des Services (DGCIS) du Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie.
Rappelons que CAP’TRONIC est le programme national d’accompagnement des PME pour l’intégration de nouvelles solutions électroniques et logicielles dans leurs produits. Au programme de cette journée, au cours de laquelle les participants pourront non seulement approfondir les potentialités des technologies mais aussi échanger avec de nombreux dirigeants de PME, 3 tables rondes (« Objets connectés : quels nouveaux services pour le grand public et les professionnels », « Comment rester compétitif en produisant en France ? », « Les ateliers de fabrication numérique pour quels services aux entreprises »), la présentation d’une étude de la DGCIS sur les ateliers de fabrication numérique, les fab lab, une présentation des dispositifs d’aide aux PME, une autre sur « Numérique et gestion de l’information dans l’industrie » au sein de 4 filières (cuir, bâtiment, nautique et aéronautique), enfin la remise des Trophées CAP’TRONIC dans les différentes catégories dont les 12 projets nommés auront été présentés brièvement dans la journée.
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Yo !
Yo a été un des phénomènes de l’été dans la scène high-tech. Incroyablement simple, cette application créée par deux jeunes Israéliens a su attirer plusieurs milliers d’utilisateurs en quelques semaines et même des investisseurs dernièrement. Yo divise cependant la scène des start-up : véritable innovation pour certains, elle est le symbole d’excès conduisant à l’apparition d’une deuxième bulle Internet pour d’autres.
Le produit d’une simple farce
A l’origine de Yo, une simple farce entre amis : Moshe Hogeg et Or Arbel se sont aperçus qu’ils s’envoyaient régulièrement des messages contenant un simple « Yo » pendant leur journée. Profitant du 1er avril, ils ont codé pour l’occasion une application pour smartphone dont la seule fonction serait d’envoyer un Yo à quelqu’un dans son répertoire. Aucune autre fonctionnalité : une simple liste d’amis à qui transmettre un Yo. Malgré cette extrême simplicité et cette apparente inutilité, l’application a su faire des émules à partir du mois de mai, étant téléchargée et utilisée par plusieurs dizaines de milliers de personnes à travers le monde, qui ont déjà échangé quelques millions de Yo.
Simple mais aux utilisations très diverses
Ce succès aussi inattendu que spectaculaire a changé le regard des créateurs sur leur créature. Au point qu’ils croient maintenant pleinement dans leur concept et sa viabilité. Il faut admettre que l’imagination des utilisateurs a de quoi surprendre et laisse entrevoir de nombreuses possibilités d’utilisation. Ainsi, pour n’en citer que quelques-unes, il fut possible pendant la Coupe de monde de football de s’inscrire afin de recevoir un Yo au moindre but de son équipe fétiche. Dans un domaine plus sérieux, l’application a aussi été utilisée par des Israéliens pour transmettre en temps réel les alertes de lancement de roquettes en provenance de Gaza.
Comprenant les opportunités qu’ouvrait leur concept, Moshe Hogeg et Or Arbel ont mis à jour leur produit afin qu’il devienne une véritable plateforme de notifications. Toujours dans un souci d’extrême simplicité, leur service a été étoffé en ajoutant deux fonctionnalités importantes : la présence d’un hashtag pouvant compléter le Yo et la possibilité de rajouter un lien vers une page simple. En complément, ils ont créé une page, appelée le YoIndex, recensant les différents services dont on souhaite recevoir des notifications. Dans le but d’étendre son réseau, Yo fournit aussi une interface de programmation simple que peuvent utiliser facilement les développeurs du monde entier.
Succès éphémère ou véritable plateforme ?
Si nombreux restent sceptiques quant au potentiel et à la durée de cet engouement, la vision des fondateurs semble avoir suffi à convaincre des investisseurs d’injecter 1,5 millions de dollars dans la jeune start-up [2]. Ainsi, même si cette application a pu commencer comme une farce, il n’est pas forcément exclu qu’elle puisse un jour muter en un concept plus viable. Dans cette perspective, Yo a au moins l’avantage d’avoir une base importante de personnes l’ayant installé et utilisé, ce qui, dans le contexte actuel d’une concurrence exacerbée pour obtenir un espace sur nos smartphones, est un argument non négligeable. Bien sûr, une levée de fonds et un déménagement dans la Silicon Valley sont loin d’être un gage de réussite, mais comme beaucoup d’entrepreneurs, Moshe Hogeg et Or Arbel sont de grands optimistes !
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Concevoir le Shazam de l’alimentation en France, l’objectif de 3D-Minded
Directeur au sein de la R&D sur les moteurs de recherche au sein de Dassault Systèmes, Arnaud Nonclercq est également le fondateur de 3D-Minded. Tout a commencé il y a cinq ans, quand deux professeurs de médecine lui parlent de leur souhait de créer une application iPhone liée à l’obésité. Après réflexion, il se décide de se lancer dans l’aventure, mais à son rythme, en parallèle de son activité professionnelle qui occupe déjà tout son temps. Il y associe le docteur Arnaud Cocaul, un nutritionniste réputé, « parce qu’il est très important dans une application mobile d’avoir un expert et un relais de communication », observe-t-il. Un peu plus de deux ans vont lui être nécessaire pour développer, en collaboration avec deux autres personnes, une application qu’il souhaite « différente » de ce qui existe déjà sur le marché. C’est la raison pour laquelle il y a appliqué nombre de ses compétences en particuliers dans le domaine de la 3D.
Suite au lancement de cette application, il y a environ trois ans, Arnaud Nonclercq créé officiellement 3D-Minded, l’objectif étant de commercialiser KcalMe (nom de son application) sur iPad et iPhone, qui compte déjà 60.000 utilisateurs. « C’est aujourd’hui la seule application en France pour la mesure des calories en 3D », explique-t-il avec une certaine satisfaction. Face à ses principaux concurrents, en majorité Américains, KcalMe se distingue en effet par son interface 3D qui permet de définir une quantité de nourriture à l’aide de la réalité virtuelle, de la réalité augmentée ou encore de la reconnaissance vocale. Vous pouvez ainsi à l’aide d’une photo de votre assiette savoir quelle est la quantité en 3D de son contenu. « Prononcez vocalement le nom d’un produit et sa quantité et celui-ci s’affichera aussitôt en images de synthèse ». Autrement dit, KcalMe propose trois approches différentes en une seule application. Objectif à plus long terme de cet homme profondément imprégné de l’univers des serious games et habitué depuis longtemps à travailler en réseau, « concevoir le Shazam de l’alimentation en France ».
En attendant, cette application a reçu le 2ème Prix du Concours E-Nutrition, organisé à l’initiative du pôle de compétitivité Vitagora, auquel s’est associé le groupe Seb. Rappelons que l’objectif de ce concours est de mettre en valeur cette nouvelle économie qu’est en train de faire émerger la révolution digitale, en particulier dans le domaine de l’alimentation, de la nutrition et de la santé
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