Coronavirus : Google annule son traditionnel poisson d’avril
La décision est tout à fait légitime. Le monde entier lutte chaque jour contre la pandémie du Covid-19 qui est d’une rare ampleur.
« Cette année, nous allons prendre congé de cette tradition par respect pour tous ceux qui luttent contre la pandémie de Covid-19. Notre objectif premier est d’aider les gens, alors gardons les blagues pour le mois d’avril 2021, qui sera sans doute bien plus brillant que celui-ci », écrit Lorrain Twohill, responsable marketing de Google, dans une note interne à ses équipes.
Comme chaque 1er avril, Google se distingue par la qualité de ses poissons d’avril. Etant donné le contexte actuel, la firme américaine craint évidemment que celui-ci ne soit de mauvais goût.
Par le passé, Google a démontré qu’il savait être un spécialiste du genre avec une imagination débordante, avec par exemples : Tulip, le (faux) service intégré qui permettait de communiquer avec les plantes, ou encore une (fausse) application mobile capable de nettoyer l’écran du smartphone.
De l’urine pour créer des bases lunaires 3D
Dans une étude parue dans la revue Journal of Cleaner Production, des scientifiques explorent l’hypothèse que l’urine des astronautes pourrait aider à créer un matériau à partir du régolithe lunaire.
Ils envisagent d’employer l’urée (une substance qui se forme dans le foie et est éliminée dans les urines), pour créer « un mélange chimique permettant de réduire l’eau ». Ce mélange est nécessaire à la conception d’un matériau suffisamment robuste. L’urée, utilisée comme plastifiant, servirait à rendre le mélange plus flexible, avant qu’il ne durcisse (un peu comme du béton).
Les auteurs ajoutent néanmoins qu’il faudra approfondir d’autres études avant d’évaluer si ce matériau peut supporter les réelles conditions de la Lune.
Une application pour déterminer votre chance d’être atteint du Covid-19
A l’analyse de votre toux, des chercheurs américains affirment pouvoir déterminer si vous êtes atteints du coronavirus. En effet, la gêne respiratoire, la toux et la fièvre comptent parmi les symptômes principaux. Et c’est sur cette caractéristique que se base COVID Voice Detector.
L’application est assez simple à utiliser puisqu’il s’agit de soumettre âge, taille, poids, origine ethnique et, surtout, antécédents médicaux. Ensuite, les utilisateurs sont invités à tousser trois fois devant leur microphone, puis à s’enregistrer en train de réciter l’alphabet. Les créateurs du service reconnaissent tout de même que l’application n’a pas valeur de diagnostic médical.
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