Le Centre des Matériaux de Mines ParisTech emploie le microscope numérique VHX de Keyence pour observer la déformation des matériaux en cours d’essai et à haute température.
A Mines ParisTech, le Centre des Matériaux collabore étroitement avec des industriels de tous univers : automobile, aéronautique, production d’énergie, etc. Le but de ses travaux : développer de nouveaux matériaux, caractériser des matériaux ou encore aider les industriels à modéliser leurs matériaux à des fins de calcul de durée de vie ou de dimensionnement (quelle épaisseur de matière faut-il donner à une pièce pour qu’elle supporte la sollicitation thermomécanique qui lui est appliquée en service ?). Les matériaux dits structuraux vont tenir leur fonction de part leur forme. Ainsi une culasse en aluminium doit conserver sa géométrie pendant tout son fonctionnement. De même une aube de turbine dispose d’un profil géométrique bien spécifique. Si celui-ci change, son rendement est altéré et dans certains cas, cela peut conduire à des dysfonctionnements.
Pour mener ces recherches, le Centre des Matériaux de Mines ParisTech réalise différents types d’essais sur les matériaux : essais mécaniques monotones à basse ou haute température, essais de fatigue à plus ou moins haute température, etc. Le microscope numérique VHX de Keyence est employé pour une première expertise. Il sert à l’analyse de l’état des éprouvettes avant et après un essai. Il permet d’observer les défauts de surface ou de microstructures (joint de grains, porosités, inclusions, etc.). « Nous apprécions particulièrement la capacité d’analyse 3D des surfaces du VHX. Nous effectuons un relevé de la topographie avant et après l’essai. Notre objectif est de décrire comment s’est déroulé l’endommagement du matériau », rapporte Alain Köster, enseignant-chercheur à Mines ParisTech.
L’emploi du microscope numérique pour ce type d’application est tout à fait classique. Mais le Centre des Matériaux revendique un savoir-faire spécifique : la capacité d’observer les éprouvettes in situ, c’est-à-dire pendant l’essai, et cela à haute température (jusqu’à 1200°C). « Nous avons conçu un support pour recevoir la partie optique du VHX. Nous travaillons à des distances au moins supérieures à 85mm (distance focal fixe à 85mm et 95mm). L’objectif, dont la température est surveillée par un thermocouple, est protégé de la chaleur par un écran thermique et par un système de balayage d’air », décrit Alain Köster.
Avant d’acquérir un microscope numérique VHX, le Centre des Matériaux de Mines ParisTech avait recours à des caméras classiques pour conduire ses observations mais le couple résolution/contraste n’était pas suffisant. « L’utilisation du VHX a nettement amélioré la qualité et la résolution des images. La capacité de mesure immédiate sur les images captées est intéressante mais ce n’est pas le plus important pour nous car nous pouvons tout à fait les effectuer en différé », note Alain Köster. Que les mesures soient faites en direct ou différé, leur finesse a grandement été améliorée grâce à la qualité d’images du VHX. Il est désormais possible de mesurer une fissure d’environ 500 µm avec une résolution meilleure que 5 µm contre 30 µm auparavant.
Pour les essais in situ, la souplesse d’utilisation du VHX et la facilité de changement de l’objectif sont prisées. « Au départ, les fissures sont très petites puis grandissent. Nous passons donc d’un objectif à grossissement fort à des objectifs à grossissement plus faible en cours d’essais tout en conservant les distances de travail à 85 mm », explique Alain Köster. Les images prises par le VHX peuvent être exportées vers un PC pour réaliser des traitements tels que la corrélation d’images pour mesurer les champs de déplacement et les longueurs de fissures.
Outre la qualité des images fournies, le microscope numérique VHX de Keyence est apprécié pour sa compacité. « Son concept tout en un (écran, unité centrale et source de lumière), sa caméra déportée et son faible encombrement sont très intéressants pour nous », conclut Alain Köster.
Multi-percée – Agrandissement x50
Analyse du trou et de fissures
Coalescence-fissure – Agrandissement x200
Mesure de fissure – Agrandissement x1000
Séquence de fissuration – Agrandissement x50
La croissance de KEYENCE a été constante depuis 1974. La société est maintenant un leader mondial dans les domaines du développement et de la fabrication d’équipements allant des capteurs de détection ou laser aux instruments de mesure et aux systèmes de vision, en passant par les marqueurs laser et les microscopes numériques. Au cours des 35 années qui ont suivi sa création au Japon en 1974, KEYENCE s’est imposée comme leader mondial dans le secteur de l’automatisation industrielle et s’est développée rapidement pour former un réseau mondial de 17 filiales internationales, avec plus de 200 bureaux dans plus de 40 pays. Les ventes mondiales de Keyence en 2012 sont de plus de 2,3 milliards de dollars US avec un effectif mondial de 3 420 personnes. KEYENCE se particularise par son approche directe. La société emploie un grand nombre d’ingénieurs commerciaux dans le monde entier, ce qui garantit une assistance sur site directe et précieuse. Avec plus de 35 ans d’expérience dans la résolution de problèmes au contact des clients, la société s’est forgé une grande expérience des secteurs dans lesquels elle intervient et une grande capacité à anticiper les futurs besoins. KEYENCE se distingue aussi en étant un leader mondial sur le plan de l’innovation. En 2011, plus de 5% de son chiffre d’affaires est consacré à la recherche et développement. Chaque nouveau produit a pour vocation de dépasser ce qui est proposé par la concurrence. Ces innovations sont appliquées par les clients de KEYENCE : la vente de nouveaux produits représente chaque année 30 % du chiffre d’affaires total de la société. KEYENCE FRANCE S.A. Le Doublon – 11 AVENUE DUBONNET 92400 COURBEVOIE, France http://www.keyence.fr JOUAN Cédric Phone : +33 1 56 37 78 00 Fax : +33 1 56 37 78 01 [email protected] Contact presse: MEPAX JEDIDI Sofiane Phone : +34670901127 [email protected]
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