Du 16 au 18 mai, la septième édition du salon Innorobo reprend ses quartiers aux Docks de Paris, situés au nord de la capitale. Quelque 150 exposants y présenteront leurs travaux et innovations en matière de robotique, de drones, d’impression 3D et d’intelligence artificielle. L’édition précédente, qui pour la première fois se déroulait à Paris et non plus à Lyon, avait accueilli environ 10 000 visiteurs d’une quarantaine de nationalités. Sans doute les organisateurs espèrent-ils faire au moins aussi bien…
A mesure que la transformation robotique gagne l’industrie, le transport ou encore les services à la personne, ce salon se veut de plus en plus un événement orienté «business» et un espace de débats et d’échanges entre tous les acteurs de la filière. A ce titre, des sessions interactives nommées Flipped Pitch sont à la disposition des entreprises et organismes publics qui souhaitent exposer leurs problématiques, technologiques ou économiques, et trouver une solution auprès d’experts en robotique.
Comme à son habitude, Innorobo sera ponctué d’interventions et de conférences qui aborderont plusieurs thématiques d’importance. A commencer par les États Généraux de la Robotique, qui se dérouleront lors de la première journée. En perspective : état du marché de la robotique en France et bilan des dernières actions de l’État pour inciter les entreprises à s’équiper. Une réflexion sera également menée sur les métiers et la formation en robotique.
Le 17 mai sera mis à l’honneur le métier méconnu d’intégrateur, qui sert d’intermédiaire entre le fabricant du robot et le client, par exemple l’entreprise, qui en fera l’usage. Des intégrateurs auront l’occasion de parler de l’évolution de leur profession et des nouveaux enjeux et opportunités qui y sont liés. Enfin, la dernière journée mettra l’accent sur les relations entre la robotique et le monde de l’éducation.
Soucieux du rayonnement du salon à l’international, les organisateurs ont par ailleurs invité des délégations coréenne et chinoise à promouvoir leur savoir-faire. La Corée du Sud est en effet le leader mondial dans le secteur de la robotique de services et la Chine représente le premier marché mondial de la robotique industrielle, avec 27% des 253 750 robots achetés en 2015 (source Fédération Internationale de la Robotique). En Europe, les industries allemandes puis italiennes s’équipent le plus, loin devant les françaises, malgré une progression de 3 % des achats.
Frédéric Monflier
Cet article se trouve dans le dossier :
Robotique : quelles ambitions pour la France ?
- Le robot social se professionnalise
- La robotique française se solidarise
- Le robot et le droit, sources de débats
- Interview de Renato Cudicio, Président de TBC France
- Interview de Serge Grygorowicz, PDG de RB3D
- Interview de Lucile Peuch, Directrice Générale d’HoCaRo
- Innorobo 2017 ouvre ses portes
- La robotique va révolutionner la médecine selon Axel Kahn
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