Sur les trois mois achevés fin mars, qui correspondent au deuxième trimestre de son exercice décalé, la marque à la pomme a écoulé 43,71 millions d’unités (+14% sur un an). C’est davantage que les 38,2 millions auxquels s’attendaient les analystes financiers.
Le groupe répond ainsi à ses détracteurs qui estimaient qu’il avait perdu son élan. Il ne dit pas si ces bonnes ventes sont liées à son partenariat avec le plus gros opérateur de télécoms chinois, China Mobile, qui a commencé à vendre sa gamme de smartphones en janvier.
Les ventes de l’iPad, sa gamme de tablettes électroniques, ont baissé de 13% sur un an, à 16,35 millions d’unités, selon un communiqué.
Au total, son chiffre d’affaires s’élève à 45,64 milliards de dollars, en hausse de 4%. C’est bien meilleur que les 43,53 milliards de dollars attendus qui laissaient entendre que la marque à la pomme allait essuyer le premier recul trimestriel de ses ventes en 11 ans.
Le bénéfice net est ressorti en hausse de 7,1%, à 10,2 milliards de dollars. Cela se traduit par un résultat hors éléments exceptionnels, référence à Wall Street, de 11,62 dollars, supérieur de 1,44 dollar aux anticipations des marchés.
Pressé par des investisseurs activistes, ces milliardaires qui entrent dans des entreprises pour bousculer les directions, Apple a décidé d’accélérer son rachat d’actions, une façon de partager son gros trésor de guerre avec ses actionnaires.
Il a augmenté de 30 milliards de dollars ce programme, désormais à 90 milliards de dollars.
Le groupe informatique a par ailleurs annoncé qu’il allait diviser par sept son action, qui fut longtemps l’une des plus chères à Wall Street.
Cette mesure prendra effet à compter du 9 juin prochain.
Ces annonces étaient saluées par les investisseurs: après avoir été momentanément suspendue, l’action bondissait de plus de 7,50% à 564,10 dollars vers 21H15 GMT dans les échanges électroniques à la Bourse de New York.
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