ArcelorMittal: 28 suppressions de postes supplémentaires à prévoir

Quelque 28 nouvelles suppressions de postes sont attendues dans le cadre de la réorganisation d’une filiale d’ArcelorMittal, à Valence et Strasbourg, a-t-on appris lundi auprès de la direction du groupe, trois semaines après l’annonce de la fermeture de deux usines.

« La société ArcelorMittal Distributions Solutions France a informé ses partenaires sociaux d’un projet de réorganisation de la société et d’adaptation de son activité », a indiqué la direction du sidérurgiste, confirmant une information de Libération.

Selon elle, « le contexte économique difficile sur les marchés de l’acier pèse sur les secteurs d’activité de ses clients, notamment dans le domaine du de la distribution de proximité pour le bâtiment, la construction mécanique et l’industrie générale. Cela se traduit par une baisse significative et durable des volumes, d’environ 19% entre 2019 et 2024 ».

« Pour faire face à ces difficultés, ArcelorMittal Distributions Solutions France a pour projet de réorganiser son réseau d’agences », avec un « redéploiement sur les agences voisines de l’activité du site de Valence, et celui de l’activité du site de Strasbourg qui arrive en fin de bail ».

« Au total, le projet de réorganisation peut avoir un impact potentiel de 28 suppressions d’emploi d’une part et de 15 créations d’emploi d’autre part », ajoute la direction, qui précise « poursuivre le processus d’information-consultation des partenaires sociaux, avec une prochaine réunion le mercredi 18 décembre ».

Fin novembre, ArcelorMittal avait confirmé la fermeture au printemps prochain de deux petites usines à Reims (Marne) et Denain (Nord), qui emploient un total de 135 personnes.

ArcelorMittal demande à l’Union européenne de protéger la compétitivité de l’acier européen, mettant dans la balance ses projets de décarbonation sur le continent, qui impliquent plusieurs milliards d’euros d’investissements.

cho/uh/dsa