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MATÉRIAU SEMICONDUCTEUR : DÉFINITION ET PROPRIÉTÉS

Matériau non conducteur à l’état pur, mais susceptible de contribuer à un courant électrique suite à un traitement spécifique nommé dopage, qui peut s’effectuer soit par diffusion, par implantation ionique, par transmutation nucléaire ou par technique laser. Un semi-conducteur est un matériau électriquement intermédiaire entre un matériau isolant et un matériau conducteur.
Le dopage est donc une technique qui consiste à introduire dans le matériau des impuretés convenables et en quantité contrôlée, ce qui a pour effet d’en augmenter la conduction. Dans les semi-conducteurs de type N (pour négatif), la conduction est assurée par des électrons libres de valence (comme dans les métaux), les dopants sont As, Sb, P… ; dans des semi-conducteurs de type P (pour positif), la conduction est assurée par des trous libres (un trou équivalent à une absence d’électrons), les dopants sont B, Al, Ga, In… La concentration d’impuretés de dopage permet de contrôler très précisément la conductivité du semi-conducteur.
Plus simplement, définissons deux types de semi-conducteurs :
- Les semi-conducteurs intrinsèques sont non dopés et possèdent un taux d’impuretés très faible, leur conductivité électrique ne dépend que de leur structure et de la température ; à très basse température ils se comportent comme des isolants ;
- Les semi-conducteurs extrinsèques ont besoin d’adjonction d’impuretés pour modifier leurs propriétés de conductivité.
Depuis les années 50, l’avènement des matériaux semi‐conducteurs a révolutionné l’électronique, l’informatique, l’optoélectronique en permettant l’élaboration d’une très grande variété de composants discrets et de circuits intégrés. De nos jours, nous les retrouvons dans nos dispositifs de télécommunications, dans nos automobiles, et même dans nos appareils électroménagers, ils ont donné naissance à toute une cohorte de composants : transistors, capteurs à semi-conducteurs [E3092], lasers à semi-conducteurs [E2660], composants MOS, semi-conducteurs de puissance [D3113], céramiques semi-conducteurs [E2080], nanocristaux semi-conducteurs [NM2030]…
Le silicium est le matériau semi-conducteur le plus massivement utilisé, plusieurs raisons à cela : ses bonnes propriétés, son abondance naturelle et son coût faible de mise en œuvre. Citons-en quelques autres : le germanium, l’arséniure de gallium ou le carbure de silicium.

Matériau semiconducteur dans les livres blancs


Matériau semiconducteur dans les ressources documentaires

  • Article de bases documentaires
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  • 10 mai 2022
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  • Réf : D4762

Conception et fonctionnement des stations de conversion à thyristors

Les composants élémentaires ainsi que le fonctionnement des liaisons à courant continu à thyristors sont ici présentés. Les convertisseurs à thyristors, disponibles sous de fortes valeurs de puissance et des tensions continues élevées, nécessitent une bonne puissance de court-circuit, consomment de la puissance réactive et engendrent des harmoniques. Cet article décrit les composants constituants ces convertisseurs dans un première partie, puis, dans une seconde partie, les fonctionnalités, les caractéristiques, les avantages et inconvénients de ce type de convertisseurs.

  • Article de bases documentaires
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  • 10 mars 2024
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  • Réf : E1995

Dispositifs HEMT à base de GaN

Dans le domaine de la microélectronique de puissance hyperfréquence, le matériau à grand gap GaN constitue une alternative intéressante grâce à ses propriétés physiques. Il permet de fabriquer des composants de type diode GaN et High Electron Mobility Transistors (HEMT) fonctionnant à haute fréquence grâce à de bonnes propriétés de transport électronique et une tension de claquage élevée. Cet article décrit les spécificités du semiconducteur et des hétérostructures associées, notamment les polarisations spontanée et piézoélectrique ainsi que les différentes structures développées et les méthodes de croissance utilisées, épitaxie en phase vapeur aux organométalliques ou sous jets moléculaires, et les problèmes liés au substrat d’accueil (principalement SiC ou Si).

  • Article de bases documentaires : RECHERCHE ET INNOVATION
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  • 10 févr. 2024
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  • Réf : IN411

Simplification des dispositifs PhOLEDs via des matrices hôtes hydrocarbonées

La technologie des diodes organiques électroluminescentes (OLEDs pourOrganic Light-Emitting diodes) a évolué et en 2023 les dispositifs les plus efficaces et les plus matures sont les OLEDs phosphorescentes (PhOLEDs) dans lesquelles la couche émissive est une « matrice hôte » dopée par un émetteur phosphorescent. Après un court rappel du mode de fonctionnement des PhOLEDs, cet article présente comment des matrices hôtes ne contenant que des atomes de carbone et d’hydrogène (PHC pourPure HydroCarbon) permettent d’atteindre des performances élevées pour de l’émission de lumière bleue, verte ou rouge. L’émission de lumière blanche est abordée dans la dernière partie.

  • Article de bases documentaires : FICHE PRATIQUE
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  • 26 sept. 2013
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  • Réf : 1265

Le soudage au laser : maîtriser les principaux termes

Vous avez un assemblage de pièces complexes, de plaques, de feuilles ou de films à réaliser. Vous recherchez un assemblage permanent et sans nuire à la géométrie initiale des pièces ou sans endommager des composants électroniques ou chimiques avoisinants. Vous voulez mieux connaître la soudure par laser afin de déterminer si elle répondra à vos besoins et à vos exigences de qualité.

L’objectif de cette fiche est donc de définir les principaux termes relatifs à cette technologie et, pour chacun d’eux, de présenter des exemples vous permettant d’appréhender au mieux ces notions et de les situer dans leur contexte.

Un outil incontournable pour comprendre, agir et choisir- Nouveauté !

  • Article de bases documentaires : FICHE PRATIQUE
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  • 17 juil. 2017
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  • Réf : 1616

Théorie scientifique, méthode marketing, logiciel… Que peut-on protéger ?

Parmi les exceptions en termes de « non-inventions », figurent les théories scientifiques, les méthodes marketing, les créations esthétiques ou encore les programmes d’ordinateur qui ne sont pas considérés comme des « inventions » en tant que telles.

Cette conception peut faire l’objet de débats ou de positions divergentes selon les pays et les offices : ainsi en va-t-il notamment des créations informatiques qui peuvent, selon les cas, être considérés comme des inventions brevetables ou non.

La protection d’invention mettant en œuvre ces « non-inventions » reste cependant envisageable sous réserve de connaître les raisons et les contours de ces exclusions d’une part, et de respecter certaines règles de présentation, d’autre part.

Les fiches pratiques pour protéger vos innovations.


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