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Liaison osidique : définition et explications

Les glucides sont des substances qui sont constituées de sucres simples prenant le nom d’oses ou monosaccharides. On distingue les holosides, des molécules qui produisent par hydrolyse plusieurs molécules d’oses (semblables ou différentes), et les hétérosides qui sont des molécules issues de liaisons chimiques covalentes de glucides avec d'autres types de molécules et dont l’hydrolyse libère à la fois des oses et des composés non glucidiques, dits aglycones. La formation de liaison osidique (ou glycosidique) provient de la jonction de deux oses entre eux, ce qui va donner un diholoside (tout comme l’association de trois oses donne un triholoside) et va produire une molécule d’eau.

À noter qu’on distingue les diholosides non réducteurs des diholosides réducteurs. Les premiers sont des liaisons osido-osides dans lesquelles il y a condensation de la fonction hémiacétalique de chaque ose. Dans les seconds, les liaisons osido-oses entraînent la condensation d’une fonction hémiacétalique d’un ose avec une fonction alcoolique d’un second ose, de sorte qu’il reste un -OH hémiacétalique libre dans le diholoside. Il est responsable du pouvoir réducteur de la molécule. Les diholosides les plus courants, car les plus souvent rencontrés au quotidien, sont le maltose, le saccharose et le lactose. Les deux premiers possèdent des liaisons osidiques de forme alpha, ce qui signifie que les animaux supérieurs (y compris l’humain) possèdent des enzymes capables de les dégrader (en revanche, seules des enzymes bactériennes peuvent dégrader les liaisons bêta, telles que la cellulose). Le maltose est un oside réducteur issu de la digestion des polyosides que sont l’amidon et le glycogène par les amylases. Il est hydrolysé en glucose par une enzyme spécifique : la maltase. Il est le résultat de l’association de deux molécules de glucose unies en α 1-4. Le saccharose est un diholoside non réducteur à liaison α très fréquent dans le règne végétal et il représente le sucre qu’on utilise au quotidien (sucre de betterave ou sucre de canne). Cela s’explique notamment par le fait que la majeure partie des glucides amassés provient de la photosynthèse, laquelle permet d’intégrer le CO2 dans les glucides. Quant au lactose, qu’on retrouve dans le lait animal, c’est également un diholoside réducteur formé d’une molécule de Gal et d’une molécule de Glc rattachées par une liaison β 1-4 osidique. Il faut noter que les liaisons osidiques des glycoprotéines (composés constitués d'une partie glucidique et d'une partie protéique) sont particulières, car chaque ose possède plusieurs hydroxyles libres et chacun est en mesure de se lier à un autre ose ou à un autre composé. Il existe donc un nombre considérable de polysaccharides susceptibles de se former (plusieurs centaines de configurations sont possibles à partir de seulement trois oses).

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Liaison-osidique dans les ressources documentaires

  • Article de bases documentaires
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  • 10 mai 1991
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  • Réf : B5520

Liaisons par obstacle

Cet article traite des dispositifs pouvant être utilisés pour établir une liaison... transmise. On fera donc une différence entre les liaisons qui travaillent en translation ou en rotation... et l’on distinguera également les liaisons qui peuvent coulisser de celles qui sont fixes. L’article débute... des types de liaisons par obstacle proposés. Il décrit ensuite les moyens mécaniques pouvant être utilisés...

Les articles de référence permettent d'initier une étude bibliographique, rafraîchir ses connaissances fondamentales, se documenter en début de projet ou valider ses intuitions en cours d'étude.

  • Article de bases documentaires
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  • 10 mai 1991
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  • Réf : B5520FOR

Liaisons par obstacle

L’ensemble des cotes données dans les tableaux suivants sont données en millimètres. ...

Les articles de référence permettent d'initier une étude bibliographique, rafraîchir ses connaissances fondamentales, se documenter en début de projet ou valider ses intuitions en cours d'étude.

  • Article de bases documentaires
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  • Réf : TBA1310

Les liaisons mécaniques des structures

Les liaisons mécaniques des structures répondent, dans le bâtiment, à un classement double... où le terme « mécanique » est en fait secondaire. En effet, en constructions métalliques, les liaisons... , de : liaisons démontables ; liaisons non démontables... . Ces liaisons, dites mécaniques (appuis simples, articulations, encastrements, parfois des rotules...

Les articles de référence permettent d'initier une étude bibliographique, rafraîchir ses connaissances fondamentales, se documenter en début de projet ou valider ses intuitions en cours d'étude.

  • Article de bases documentaires : FICHE PRATIQUE
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  • 06 août 2012
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  • Réf : 0765

Quels sont les phénomènes en jeu dans un assemblage ?

Dans votre projet de conception, une ou plusieurs étapes font appel à l’assemblage. Vous souhaitez bien comprendre les phénomènes en jeu afin de mieux en contrôler le process ?

Cette fiche, la première d’une série consacrée à l’assemblage, vous donne l’essentiel des notions préliminaires dont la maîtrise est indispensable. Elle reste volontairement large, afin d’être applicable quels que soient les matériaux et la technologie utilisée.

Vous saurez ainsi :

  • identifier les paramètres clés intervenant dans l’assemblage ;
  • comprendre pourquoi un adhésif adhère à un substrat ;
  • reconnaître la mouillabilité d’un substrat et la compatibilité des adhésifs.

Un outil incontournable pour comprendre, agir et choisir- Nouveauté !

  • Article de bases documentaires : FICHE PRATIQUE
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  • 03 juin 2013
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  • Réf : 1168

Absorption-Distribution-Métabolisation-Excrétion(ADME) : Quel est le circuit d’une substance chimique dans l’organisme ?

Vous faites manipuler des produits chimiques à vos opérateurs ; vous souhaitez déterminer les conséquences potentielles d’une exposition professionnelle et comprendre la toxicité des substances chimiques à court, moyen et long terme.

Cette fiche vous permettra de comprendre l’ADME (Absorption-Distribution-Métabolisation-Excrétion) ou comment une substance chimique pénètre dans l’organisme (Absorption), comment elle atteint les différents organes (Distribution), quel traitement elle subit dans l’organisme (Métabolisation) et comment elle est éliminée de l’organisme (Excrétion).

Vous pourrez ainsi déduire les risques d’exposition potentiels à des substances chimiques sur les lieux de travail, ainsi que mettre en adéquation les moyens de protection, de prévention et de contrôle individuels et collectifs des expositions, mis à la disposition des opérateurs.

  • Comment une substance chimique pénètre-t-elle dans l’organisme ?
  • Dans quel organe va-t-elle ?
  • Quel est son devenir ?

Les fiches pratiques répondent à des besoins opérationnels et accompagnent le professionnel en le guidant étape par étape dans la réalisation d'une action concrète.

  • Article de bases documentaires : FICHE PRATIQUE
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  • 04 mars 2015
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  • Réf : 1243

Du besoin à l’implantation : grands axes de l’ingénierie système

Cette fiche présente la méthode BEH (besoin par une étude heuristique) qui assemble une série d’outils classiques de l’ingénierie système pour atteindre une définition précise et exhaustive, du besoin jusqu’à sa décomposition fonctionnelle, et aboutit à la planification et à l’implantation par composants du projet.

La méthode présentée ici décompose l’analyse en treize étapes :

  • description succincte des quatre aspects du besoin ;
  • analyse ouverte et détaillée par les sept questions (CQQCOQP pour Comment ?, Qui ?, Quoi ? Combien ?, Où ?, Quand ?, Pourquoi ?) dans une recherche de réponse SMART ;
  • intégration en une liste de composants les plus forts ;
  • description détaillée en CQQCOQP des composants ;
  • pour chaque composant, analyse fonctionnelle en fonctions principales ou objectifs ;
  • pour chaque composant, analyse fonctionnelle en fonctions contraintes ou contraintes ;
  • hiérarchisation des objectifs et contraintes et extraction des objectifs et contraintes représentatives du projet ;
  • rédaction de la note de cadrage du projet ;
  • analyse de risque du projet sur les objectifs principaux ;
  • détail des objectifs par l’approche SMART et rédaction de la spécification technique du besoin (STB) ;
  • décomposition des objectifs et contraintes en tâches élémentaires ;
  • arborescence et rédaction des fiches de l’OTT pour chacune des tâches élémentaires ;
  • décomposition en composants unitaires des objectifs et contraintes et liaisons avec la STB et les modalités de qualification de chaque étape de conception, du composant au système global.

Un outil incontournable pour comprendre, agir et choisir- Nouveauté !


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