- ARTICLE INTERACTIF
|- 10 avr. 2014
|- Réf : G1450
Les boues issues des eaux municipales ou industrielles sont soumises à des contraintes d'évacuation ou de recyclage obligeant à mettre en place des traitements de réduction de volume ou de nuisances olfactives et microbiologiques. Les boues sont d'abord caractérisées selon leur origine ou leurs propriétés physico-chimiques. Sont ensuite évoquées les étapes d'épaississement et de déshydratation permettant de retirer l'eau libre, les étapes de séchage pour retrait de l'eau liée, ainsi que les techniques de stabilisation chimique et biologique réduisant les nuisances, voire la masse de boue finale.
- ARTICLE INTERACTIF
|- 10 avr. 2014
|- Réf : G1451
Après avoir fait l'objet de traitements visant à réduire leur volume et leur potentiel de nuisance, les boues d'épuration urbaines ou industrielles doivent, en tant que déchets, être éliminées dans une logique de recyclage de matière et d'énergie. Sont donc examinées les différentes voies de dévolution que sont la dévolution agricole, le recyclage dans un procédé industriel, les techniques de destruction thermique et la mise en centre d'enfouissement technique.
- Article de bases documentaires
|- 10 févr. 2012
|- Réf : W9740
La gestion des déchets est une préoccupation grandissante tant pour les pouvoirs publics et les collectivités que pour les industriels. Suite au développement de l'assainissement, la gestion des boues de station d'épuration (STEP) est devenue une problématique majeure pour les acteurs du traitement de l'eau. Pour preuve, 40 % de la dépense nationale de gestion des déchets étaient consacrés en 2006 à la gestion des eaux usées, selon l'Institut français de l'environnement (IFEN). Depuis le décret 97-1133 de 1997, les boues de STEP sont considérées comme des déchets – au sens de la loi du 15 juillet 1975 –, ce qui impose leur traçabilité et la responsabilité du producteur jusqu'à leur élimination. Cependant, certaines de leurs caractéristiques confèrent aux boues un statut de produit potentiellement valorisable, notamment après un traitement adéquat, et sous des critères de qualité stricts. Le compostage s'est révélé une alternative économiquement et écologiquement intéressante pour favoriser la valorisation agricole des boues d'épuration, dans le cadre d'une politique de développement durable. Toutefois, les nuisances odorantes générées par les installations industrielles de compostage sont à l'origine de plaintes de la part des riverains, pouvant aller jusqu'à la fermeture du site. En tant que principaux freins au développement du compostage, les nuisances odorantes doivent être traitées. De nombreux procédés physiques, chimiques et biologiques permettent aujourd'hui le contrôle des odeurs, conformément aux normes de rejet imposées par la réglementation. Cet article se propose de présenter le compostage sous ses deux angles a priori antagonistes : en tant qu'alternative intéressante pour la gestion problématique des boues d'une part, et en tant que source de pollution atmosphérique secondaire d'autre part. L'article commence donc par remettre le compostage dans son contexte, en abordant la problématique de la gestion des boues et en présentant les orientations stratégiques gouvernant la répartition des boues dans les différentes filières de valorisation et/ou d'élimination envisageables. L'article s'intéressera plus particulièrement au processus de compostage, en soulignant notamment les avantages qui en font une alternative de choix pour la valorisation des boues, en termes énergétiques, environnementaux, économiques. Enfin, l'accent est mis sur les émissions odorantes liées au compostage, qu'il est important de connaître, comprendre et caractériser, afin de pouvoir les traiter. Il s'agit en effet du point sensible du compostage et donc du principal frein au développement industriel du compostage de boues d'épuration, et de toutes façon la réglementation impose des normes de rejet strictes, rappelées en fin d'article.
- Article de bases documentaires : FICHE PRATIQUE
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- 09 mars 2015
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- Réf : 1343
Comment identifier et mettre en place une gestion de vos rejets « air et odeur » de votre installation classée ?
Dans le cadre de vos activités, votre installation peut émettre des « odeurs », que ce soit lors du process ou émanant de vos déchets. Cette fiche vous permettra de connaître le cadre législatif et réglementaire entourant la gestion de ce type d’émissions. De plus, cette fiche vous aidera à mettre en place les points clefs garants d’une gestion complète des odeurs.
- Quel est le cadre législatif et réglementaire pour vos émissions d’odeurs ?
- Comment définir l’impact olfactif de vos activités ?
- Quelles sont les étapes clefs dans la mise en place d’une gestion de vos émissions odorantes ?
Les fiches pratiques répondent à des besoins opérationnels et accompagnent le professionnel en le guidant étape par étape dans la réalisation d'une action concrète.
- Article de bases documentaires : FICHE PRATIQUE
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- 01 déc. 2022
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- Réf : 1790
Pour rendre le bâtiment plus économe en énergie tout en respectant les exigences réglementaires de confort et de qualité de l’air intérieur, différentes préconisations pour les architectures, les composants et les dispositifs de régulation doivent être faites et plusieurs techniques existent afin de réaliser un traitement d’air et une climatisation avec une faible consommation d’énergie.
Le traitement d’air dans un bâtiment permet de répondre aux exigences de différentes normes et plus particulièrement de la norme EN 16798, relative à la performance énergétique et la ventilation des bâtiments. Elle s’applique aux bâtiments non résidentiels.
Cette fiche aborde les différentes exigences de performances pour les systèmes de ventilation et de climatisation prévues par la norme EN 16798.
Comprendre les implications concrètes de la transition énergétique, et bâtir une stratégie d’entreprise à la hauteur de ces enjeux.