Lorsque l’Institut pour la sûreté de fonctionnement est devenu l’Institut pour la maîtrise des risques (IMDR), il y a eu discussion pour savoir si l’on pouvait vraiment « maîtriser les risques », compte tenu de leur caractère souvent imprévisible.
Approche simple et pratique : on ne peut évidemment pas contrôler le futur de systèmes technico-humains, compte tenu du libre arbitre, de l’effet papillon et autres notions de ce type. Au mieux, on maîtrise un risque (négatif) comme on maîtrise un cheval ou un félin :
- nous avons la connaissance et les moyens nécessaires pour nous rendre compte à temps de tout comportement « anormal » : observation et symptôme sont les maîtres mots ;
- l’environnement dans lequel évolue le système dompteur-cavalier/animal est soit partiellement contrôlable, soit contraint (une cage, un manège, un respect de l’autorité, etc.).
En projet, l’emploi de « maîtrise » est adapté : in fine, les acteurs s’intéresseront davantage aux bénéfices attendus de la prise de risque qu’à la couverture nécessaire des dangers potentiels.
Cette fiche pratique sur le processus de management du risque le plus important pour un chef de projet rappelle les éléments essentiels à mettre en place ainsi que les exigences minimales vis-à-vis des acteurs du risque. Elle considère les risques menaces autant que les risques opportunités : pas de projet sans prise de risque.
Gestion et pilotage du projet : les fiches pour évaluer, planifier, communiquer, capitaliser