- Article de bases documentaires
|- 10 févr. 2013
|- Réf : C5378
Pour des raisons économiques et environnementales, les produits provenant de la démolition de bâtiments et d'ouvrages en béton sont valorisés, plus particulièrement dans les zones urbaines ou périurbaines. Différents guides régionaux préconisent la classification et les possibilités d'utilisation des produits dépollués et recyclés, en remblai technique, en couche de forme ou en assises de chaussées. Les critères à respecter en matière d'environnement sont cités ici. Des références de chantiers, ainsi que celle d'une installation de production des matériaux recyclés en Ile-de-France, sont fournies par une entreprise.
- Article de bases documentaires
|- 10 août 1997
|- Réf : C5425
La qualité de la vie et la détérioration des constructions des années 50 ont conduit les maîtres d’ouvrages à remodeler leurs patrimoines par des démolitions intégrales ou partielles de bâtiments construits dans des sites divers et souvent très urbanisés. Ces démolitions sont réalisées d’une façon mécanique ou à l’explosif. La difficulté des démolitions à l’explosif diminue lorsque celle des démantèlements mécaniques augmente. C’est ainsi qu’avec des hauteurs d’édifices supérieurs à 20 m, la démolition à l’explosif devient plus adaptée et moins dangereuse que l’abattage sauvage du type : « démantèlement à la boule, grignotage par pinces à béton ou tout autre engin souvent utilisé sans considérations des circulaires de sécurité en vigueur ». Toutefois, la démolition à l’explosif, qui n’offre un danger qu’à la minute du tir (contrairement au démantèlement mécanique dont les risques sont continus durant toute la durée du chantier), n’est pas simple. Et l’entrepreneur qui la réalise doit savoir maîtriser les connaissances : générales des explosifs ; des lois physiques liées à la dynamique des chutes ; de la résistance mécanique des matériaux. Dans ce qui suit, nous ne développons que la technicité de la démolition par explosifs. Cela afin de donner aux entrepreneurs et aux maîtres d’ouvrages les bases des démantèlements du XX e siècle qui s’appliquent : aux habitations ; aux cheminées ; aux aérofrigérants ; aux châteaux d’eau ; aux blockhaus ; aux constructions industrielles (y compris nucléaires).
- Article de bases documentaires
|- 10 mai 2009
|- Réf : C9005
La démolition a connu au cours des dix dernières années de nombreuses évolutions. Celles-ci sont liées en premier lieu à la modification très sensible des structures à démolir : les bâtiments en pierres naturelles avec charpentes en bois, démolis dans les années 1970 à 1980 sont progressivement remplacés par des structures métalliques et bétons conduisant à envisager des procédés de démolition différents. De même, la complexité des ouvrages rencontrés remet en cause les techniques simples d'abattage : un ouvrage en béton précontraint ou à charpente métallique suspendue nécessite une réflexion technique sur sa tenue en cours de démolition. La prise en compte de la sécurité et des moyens de prévention dans les méthodes est un incontestable progrès de ces changements. L'homme n'est pas au service d'une technique mais c'est la technique qui s'adapte à l'homme, en intégrant les notions de protections collectives et individuelles et, au-delà, en définissant la méthode autour de la sécurité. Plus récemment, l'irruption des préoccupations environnementales conduit aujourd'hui à parler de « déconstruction » au détriment du terme démolition : le tri des matériaux de démolition est une réalité dictée autant par l'absence ou le coût prohibitif des exutoires que par le souci des entreprises de concourir à une économie des moyens naturels en valorisant les matériaux déconstruits. Cette voix d'amélioration reste cependant largement à approfondir face à la multitude des matériaux rencontrés et leur hétérogénéité. En outre, la profession de déconstructeur a vu progressivement son savoir expérimental et intuitif complété par la réflexion mêlant ingénierie et méthodes. Au cœur de métier, il convient d'ajouter de nouvelles branches d'activités, comme le curage lié à la réhabilitation, ainsi que le traitement des pollutions diverses générées par les matériaux utilisés dans la construction tels l'amiante et le plomb. Mais, la liste n'est pas exhaustive et les investigations menées à l'heure actuelle sur la nocivité des matériaux utilisés dans la construction pourraient bien s'allonger dans les années à venir.
- Article de bases documentaires : FICHE PRATIQUE
- |
- 08 août 2024
- |
- Réf : 0024
L’étude d’impact fait partie du processus de l’évaluation environnementale, qui est constitué notamment par la réalisation de l’étude d’impact, l’examen par l’autorité compétente de l’étude d’impact réalisée, diverses consultations, la participation du public et une décision d’autorisation. Pour déterminer si votre projet est soumis à évaluation environnementale, vous devez vous reporter au tableau annexé à l’article R.122-2 du Code de l’environnement. Ce tableau comporte trois colonnes : les catégories de projets, les projets soumis à évaluation environnementale de manière systématique, les projets soumis à évaluation environnementale après l'examen au cas par cas de l’administration.
L’élaboration de l’étude d’impact doit vous conduire aux questionnements suivants :
- Quel est le périmètre de votre projet ?
- Quels sont les thèmes à traiter pour bien évaluer l’impact de votre projet sur l’environnement ?
- Y a-t-il lieu d’insister davantage sur certains sujets ?
- Jusqu’où s’étend son périmètre d’exploration pour prendre en compte toutes les interactions significatives entre votre projet et l’environnement ?
Les fiches pratiques répondent à des besoins opérationnels et accompagnent le professionnel en le guidant étape par étape dans la réalisation d'une action concrète.
- Article de bases documentaires : FICHE PRATIQUE
- |
- 18 nov. 2022
- |
- Réf : 1781
Vous souhaitez réaliser des travaux d’économie d’énergie dans votre local industriel et améliorer l’image éco-citoyenne de votre entreprise. La réglementation environnementale RE2020 ainsi que l’article R172 -10-1 du décret n° 2021-1004 du 29 juillet 2021 sont les voies et moyens pour mener à bout ce projet. Mais par où commencer ?
Afin de réaliser efficacement la rénovation énergétique qui découle de cette mise aux normes, ce guide a été structuré autour des sujets suivants :
- identifier et mesurer les principales sources de déperdition thermique ;
- recenser les travaux à réaliser ;
- évaluer les coûts des travaux et rechercher les aides et le financement ;
- lancer et suivre les travaux ;
- réceptionner les travaux.
Les bénéfices attendus sont de trois ordres à savoir : la sobriété énergétique, la décarbonisation de l’énergie consommée et la garantie du confort en période d’hiver et en période d’été lors des fortes chaleurs.
Comprendre les implications concrètes de la transition énergétique, et bâtir une stratégie d’entreprise à la hauteur de ces enjeux.