- Article de bases documentaires
|- 10 févr. 2011
|- Réf : C5445
Le terme chaux est un terme générique désignant l'oxyde et/ou l’hydroxyde de calcium et l'oxyde et/ou l’hydroxyde de calcium et de magnésium provenant de la décomposition thermique (calcination) de carbonate de calcium (calcaire, craie, coquillages, etc.), ou de carbonate de calcium et de magnésium (calcaire dolomitique, dolomite). La chaux aérienne répond à cette définition générale. Elle doit son qualificatif à la propriété qu’à l’hydroxyde de se carbonater au contact du gaz carbonique de l’air et de contribuer ainsi à la résistance et à la durabilité des mortiers. On distingue la chaux aérienne calcique, obtenue à partir de carbonate de calcium, et la chaux aérienne dolomitique, obtenue à partir de carbonate mixte de calcium et de magnésium. Du fait de la pureté des calcaires d’origine, les chaux aériennes n’ont pas de propriétés hydrauliques. Elles ne doivent donc pas être confondues avec les chaux hydrauliques dont l’usage est essentiellement réservé à la fabrication d’enduits et de mortiers pour le bâtiment. L’utilisation de chaux aérienne, dans le domaine du Génie Civil, est conditionnée par le respect de la Directive européenne sur les produits de construction qui impose, entre autres, la conformité à la norme NF EN 459 : Chaux de construction. Cette norme distingue deux catégories de chaux aériennes pour la construction : calcique (notation CL) qui comprend : l’oxyde de calcium : CaO, l’hydroxyde de calcium : Ca(OH) 2 ; dolomitique (notation DL) qui comprend : l’oxyde de calcium et de magnésium : CaO.MgO, l’hydroxyde de calcium et de magnésium : Ca(OH) 2 .Mg(OH) 2 . Les chaux aériennes sont sans addition de composants dotés de propriétés hydrauliques ou pouzzolaniques et elles peuvent se présenter sous deux formes : chaux vive (notation Q) qui existe sous forme d’oxyde et réagit de façon exothermique avec l’eau ; chaux hydratée – également qualifiée d’éteinte – (notation S) essentiellement sous forme d’hydroxyde obtenu par hydratation – ou extinction – contrôlée de l’oxyde. La chaux hydratée est disponible à l’état de poudre d’une part, et en suspension dans l’eau, d’autre part. Dans ce dernier cas, on obtient, du plus concentré au plus dilué, une pâte, un coulis ou un lait de chaux.
- Article de bases documentaires
|- 10 févr. 2010
|- Réf : C923
La chaux, matériau issu de la décomposition thermique du calcaire, est utilisée depuis plusieurs millénaires, principalement dans la construction. La chaux aérienne, également appelée chaux éteinte, est obtenue par la réaction de la chaux avec l'eau. Elle doit son nom à la réaction qu'elle fait avec le dioxyde de carbone présent dans l'air. Ses usages vont aussi bien de la sidérurgie (pour l'extraction de certaines impuretés) aux travaux publics (construction de routes) en passant par l'agriculture (pour améliorer la qualité des sols) et le traitement des eaux. Ce produit est souvent considéré comme maîtrisé, mais en fait, ses multiples propriétés restent encore mal comprises. Le présent article donne une présentation générale du produit et de ses propriétés, puis décrit les méthodes de fabrication et ses applications.
- Article de bases documentaires
|- 10 janv. 2016
|- Réf : C924
L’objet du présent article est de présenter les chaux hydrauliques définies dans la Norme NF EN 459-1 : chaux de construction. Y sont abordés la fabrication des chaux hydrauliques, leurs différentes utilisations et propriétés, ainsi que leurs caractéristiques principales en regard de la norme.
- Article de bases documentaires : FICHE PRATIQUE
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- 07 déc. 2013
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- Réf : 0047
Le bilan de fonctionnement ou bilan décennal (à remettre tous les dix ans) est une étude qui était demandée à certaines installations pour permettre au Préfet de réexaminer et, si nécessaire, d’actualiser les conditions de l’autorisation délivrée à l’exploitant d’une installation au titre de la réglementation des installations classées pour la protection de l’environnement ICPE. Le bilan de fonctionnement est élaboré par l’exploitant et transmis au préfet.
Ce dispositif est remplacé à compter du 7 janvier 2014 par une obligation de réexamen des conditions d’autorisation, qui se traduit par l’obligation d’élaborer un dossier de réexamen. Ce changement est une conséquence de la transposition de la directive n° 2010/75/UE du 24 novembre 2010 relative aux émissions industrielles, connue sous le sigle IED.
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