Analyse de l’information documentaire structurée

Si vous travaillez dans le domaine scientifique, technique, technologique, vous devez en permanence connaître au plan mondial les avancées scientifiques et techniques de votre champ de compétence. Vous devez aussi être alerté par tout nouvel organisme ou chercheur d’un sujet relatif à vos préoccupations. Dans ce cas, l’analyse de l’information structurée constitue la réponse idéale.

Si vous êtes par exemple intéressé par le domaine de la physique fondamentale et appliquée, la base de données commerciales (serveur Dialog, base inspec n°4 de 1983 à nos jours) répondra à vos questions. Cette base peut être consultée en ligne (via Internet). Les résultats de vos recherches téléchargées sous un format conduisent à la création d’une base locale de données structurée (le format TAG format d’impression n°4). Cf. Matheo Analyzer.

La base de données ainsi créée comprend, pour chacune des références, divers champs documentaires tels que titre, auteurs, adresse des institutions ou sociétés ou laboratoires, pays, source, mots clés, codes divers, résumés, etc., en fonction de la qualité des informations présentes dans les références. Le traitement bibliométrique de l’ensemble de ces données permettra la combinaison de celles-ci et donc la création d’une information plus élaborée qui soutiendra et aidera à la prise de décision.

Vous pourrez ainsi réaliser des listes avec les fréquences d’apparition dans la base locale de données téléchargées, à partir des :

• auteurs ;
• organismes ;
• adresses (villes, pays...) ;
• mots clés ;
• codes spécifiques (s’ils sont présents) ;
• dates de publication ;
• sources de publication (journaux, congrès, brevets – s’ils sont pris en compte dans la base source –, thèses, rapports…) ;
• mots présents dans les résumés ;
• mots présents dans les titres ;
• etc.

Cependant, ces listes ne répondent pas à des questions plus élaborées, par exemple « qui fait quoi », « où », « quand », « avec quel potentiel chercheur », « quelle est l’orientation de recherche d’un pays, d’un laboratoire », etc. Pour ce faire, différentes informations seront combinées entre elles, par exemple :

• réseau combinant les institutions avec les auteurs (quels sont les groupes de chercheurs engagés dans la recherche ?) ;
• matrices pays mots clés, ou mots du titre (quelles sont les différentes orientations de recherche par pays) ?
• matrice des chercheurs avec les mots clés ou les mots des titres (qui fait quoi ?) ;
• recherche de nouvelles idées par la sélection de mots spécifiques dans les titres et résumés, puis croisement de ces mots (groupes créés, cf. Matheo Analyzer) avec les institutions, les auteurs ;
• évolution d’un sujet dans le temps : matrice dates avec les mots clés, par exemple ;
• suivi d’un laboratoire concurrent, corrélation entre le groupe de références concernées par le « concurrent » et les mots clés, par exemple, et ceci à différents intervalles de temps.
• etc.

En fait, le nombre de croisements, de corrélations n’est pas limité, il est simplement lié à la curiosité ou aux besoins de l’utilisateur.