Maîtriser le risque chimique dans les activités de dépollution de VHU

Comme dans toute démarche d’évaluation du risque chimique, la première étape consiste à repérer les agents chimiques dangereux (ACD). Ces ACD peuvent être soit présents dans le VHU, soit émis par les différentes opérations de démantèlement du VHU. Parmi ces ACD, certains sont classés comme des CMR (cancérigènes, mutagènes et reprotoxiques).

Pour mémoire, un VHU est défini comme un véhicule en fin de vie ou accidenté ne pouvant faire l’objet d’une réparation. Pour faciliter l’identification des agents chimiques, il faut se rappeler que lors du démantèlement sont retirés les composants suivants :

• huile de vidange et autres lubrifiants ;
• liquide de frein ;
• garnitures de frein ;
• airbag ;
• liquide de refroidissement ;
• lave-glace ;
• batterie au plomb ;
• pot catalytique ;
• pneumatiques usagés ;
• composants renfermant du mercure (interrupteurs).

Une directive européenne transposée en droit français oblige la filière automobile, à l’horizon 2015, à respecter plusieurs points concernant les véhicules hors d’usage (VHU). Ainsi, le taux de réutilisation et de valorisation doit atteindre 85 % du poids moyen par véhicule (95 % en 2015). Le taux de réutilisation et de recyclage doit atteindre 80 % du poids moyen par véhicule (85 % en 2015).

Le VHU dépollué est affecté au code déchet 16 01 06 (véhicules hors d’usage ne contenant ni liquides ni autres composants dangereux) et est un déchet non dangereux.