Fiche pratique | Réf : 0535

Études des dangers : arbre de défaillances (méthode d'analyse détaillée des risques ADR)

Auteur(s) : Olivier IDDIR

Date de publication : 20 mai 2014

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  • Olivier IDDIR : Ingénieur d’affaire, service Expertise et Modélisation, Division QHSES, Technip

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De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/f-0535

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Dans le cadre des études de dangers, la méthode de l’arbre de défaillances est couramment retenue en phase d’analyse détaillée des risques pour analyser les combinaisons de causes menant à un événement redouté. Pour bien appréhender la méthode, il est nécessaire :

  • de comprendre le processus de construction d’un arbre de défaillances ;
  • savoir identifier la composition des combinaisons de causes qui mènent à l’événement redouté (représenté au sommet de l’arbre de défaillances) ;
  • savoir quantifier l’arbre de défaillances.

Étapes :

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Faq

Quelles sont les règles de l’algèbre de Boole utilisées pour déterminer les coupes minimales ?
Quelle est la différence entre fréquence et probabilité ?

Aller plus loin

Site internet

Institut pour la maîtrise des risques (IMdR)

Acteur de référence, l’Institut pour la maîtrise des risques-sûreté de fonctionnement-management-cindyniques, a pour vocation d’aider les entreprises à adopter, face aux risques, une démarche préventive

Bibliographie

  • Yves MORTUREUX – L’arbre de défaillance, des causes et d’événements – SE 4050
  • Yves MORTUREUX – La sûreté de fonctionnement : méthodes pour maîtriser les risques – BM 5008

Abréviations et acronymes

AMDEC : analyse des modes de défaillances, de leurs effets et de leur criticité

HAZOP : HAZard and OPerability study

Glossaire

Accident

Événement non désiré, tel qu’une émission de substance toxique, un incendie ou une explosion résultant de développements incontrôlés survenus au cours de l’ex­ploitation d’un établissement qui entraîne des conséquences/ dommages vis-à-vis des personnes, des biens ou de l’environnement et de l’entreprise en général. C’est la réalisation d’un phénomène dangereux, combinée à la présence de cibles vulné­rables exposées aux effets de ce phénomène.

(d’après l’arrêté du 10 mai 2000 modifié).

Analyse de risques

Utilisation systématique d'informations pour identifier les phénomènes dangereux et pour estimer le risque [en découlant, ndlr] (ISO/CEI 73).

(d’après la circulaire du 10 mai 2010).

Étude de dangers

Élaborée sous la responsabilité de l’exploitant de l’activité industrielle, et en complément de l’étude d’impact, l’étude de dangers permet de cerner tous les risques induits par l’installation pour l’environnement et la sécurité des populations, ainsi que les moyens de les réduire. Une telle étude est soumise à enquête publique préalablement à toute délivrance d’autorisation d’exploiter l’installation concernée.

Événement redouté

Événement conventionnellement défini, dans le cadre d’une analyse de risque, au centre de l’enchaînement accidentel. Généralement, il s’agit d’une perte de confine­ment pour les fluides et d’une perte d’intégrité physique pour les solides. Les événe­ments situés en amont sont conventionnellement appelés « phase pré-accidentelle » et les événements situés en aval « phase post-accidentelle ».

(d’après la circulaire du 10 mai 2010).

Probabilité d’occurrence

Au sens de l’article L. 512-1 du Code de l’environnement, la probabilité d’occurrence d’un accident est assimilée à sa fréquence d’occurrence future estimée sur l’installation considérée. Elle est en général différente de la fréquence historique et peut s’écarter, pour une installation donnée, de la probabilité d’occurrence moyenne évaluée sur un ensemble d’installations similaires. Attention aux confusions possibles :

  • assimilation entre probabilité d’un accident et celle du phénomène dangereux correspondant, la première intégrant déjà la probabilité conditionnelle d’exposition des cibles. L’assimilation sous-entend que les cibles sont effectivement exposées, ce qui n’est pas toujours le cas, notamment si la cinétique permet une mise à l’abri.
  • probabilité d’occurrence d’un accident x sur un site donné et probabilité d’occurrence de l’accident x, en moyenne, dans l’une des N installations du même type (approche statistique).

(d’après la circulaire du 10 mai 2010).

Risque

Combinaison de la probabilité d’un événement et de ses conséquences (ISO/CEI 73), Combinaison de la probabilité d’un dommage et de sa gravité (ISO/CEI 51).

(d’après la circulaire du 10 mai 2010).


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Schémas de synthèse

  • Synoptique d’élaboration d’un arbre de défaillances
    L’arbre de défaillances est une méthode d’analyse des risques qui permet d’identifier de manière exhaustive l’ensemble des causes pouvant mener à la réalisation d’un événement redouté ; de mettre en évidence l’influence des mesures ou barrières mises en œuvre pour « éviter » que l’événement redouté ne survienne et de quantifier l’occurrence de l’événement redouté à partir de la connaissance d’une part des fréquences et/ou probabilité des événements qui figurent dans l’arbre, d’autre part des probabilités de défaillances des barrières de prévention. Dans le cadre des études de dangers, recourir à cette méthode permet de pouvoir justifier de la mise en œuvre d’une méthode efficiente pour garantir d’une bonne maîtrise des risques.

  • Symbolique des arbres de défaillances
    Les principaux symboles qui figurent dans les arbres de défaillances présentées dans les études de dangers sont les suivants. Cette liste n’est pas exhaustive et il existe bien d’autres symboles dont l’utilisation est plutôt réservée à la réalisation d’arbres très complexes réalisés dans le secteur de la sûreté de fonctionnement.

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