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Auteur(s)
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Olivier IDDIR : Ingénieur d’affaire, service Expertise et Modélisation, Division QHSES, Technip
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Pondération | Facteurs correctifs | Banque de données | Étude de dangers | Analyse des risques | Analyses probabilistes | Fréquence de fuite | Probabilité de défaillance.
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Accueil > Ressources documentaires > Environnement - Sécurité > Métier : responsable risque chimique > Maîtriser le risque chimique - management, santé et sécurité dans l’entreprise > Études des dangers : banques de données et pondération des valeurs
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La quantification des risques industriels nécessite d’évaluer les deux composantes du risque que sont la probabilité et la gravité de phénomènes dangereux tels que les incendies ou les explosions.
De plus en plus, l’évaluation de la probabilité repose sur la mise en œuvre de méthodologies dites probabilistes qui prennent en compte de nombreux paramètres parmi lesquels on peut citer la fréquence des événements redoutés, les probabilités de défaillances des barrières de sécurité et les probabilités d’inflammation.
Ces différents paramètres peuvent être quantifiés en ayant recours à des banques de données. Cette manière de procéder a pour principal intérêt d’être relativement simple à mettre en œuvre. En revanche, une question subsiste : les valeurs rapportées dans les banques de données sont-elles représentatives du cas étudié ?
Dès lors, afin d’adapter les valeurs issues des banques au cas étudié, il est fréquent que l’analyste « pondère » les valeurs pour tenter de retranscrire certaines spécificités du cas étudié. Dans le cadre des analyses de risques quantifiées, le paramètre le plus fréquemment « pondéré » est incontestablement la fréquence de fuite sur canalisation.
Étapes :
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Fiche
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Aller plus loin
Bibliographie
- Olivier Iddir – Pondération des fréquences de fuite dans le cadre des analyses de risques industriels – SE 5080
- Guide bleu de l’UFIP « Guide méthodologique UFIP pour la réalisation des études de dangers en raffineries, stockages et dépôts de produits liquides et liquéfiés », UFIP, juillet 2002
- CODETI - Code de construction des tuyauteries industrielles – annexe GA 4 – édition 2006 – vol 1.
- B.O.Y. Lydell - Pipe failure probability - the Thomas paper revisited - Reliability Engineering and System Safety 68 (2000) 207–217
- John Spouge - New Generic Leak Frequencies for Process Equipment – Process Safety Progress volume 24 n° 4 Décembre 2005
- API 581 (2000) - Risk Based Inspection - American Petroleum Institute, Washington DC
- Pitblado R, Bain B, Falck A, Litland K, Spitzenberger C (2009a) - Frequency Data and Modification Factors used in International QRA Studies, 8th World Congress of Chemical Engineering, Montreal August
Glossaire
Utilisation systématique d’informations pour identifier les phénomènes dangereux et pour estimer le risque [en découlant, ndlr] (ISO/CEI 73) (d’après la circulaire du 10 mai 2010).
Élaborée sous la responsabilité de l’exploitant de l’activité industrielle, et en complément de l’étude d’impact, l’étude de dangers permet de cerner tous les risques induits par l’installation pour l’environnement et la sécurité des populations, ainsi que les moyens de les réduire. Une telle étude est soumise à enquête publique préalablement à toute délivrance d’autorisation d’exploiter l’installation concernée.
Événement conventionnellement défini, dans le cadre d’une analyse de risque, au centre de l’enchaînement accidentel. Généralement, il s’agit d’une perte de confinement pour les fluides et d’une perte d’intégrité physique pour les solides. Les événements situés en amont sont conventionnellement appelés « phase pré-accidentelle » et les événements situés en aval « phase post-accidentelle » (d’après la circulaire du 10 mai 2010).
Donnée déduite par l’analyse statistique du retour d’expérience. Si le temps est le critère d‘observation, la fréquence est définie par le nombre d‘événements (occurrences) observés sur une période de temps de référence, divisé par ce temps de référence. Généralement ce temps est compté en années, on parle alors de fréquences annuelles : l’unité est donc an-1.
Au sens de l’article L. 512-1 du Code de l’environnement, la probabilité d’occurrence d’un accident est assimilée à sa fréquence d’occurrence future estimée sur l’installation considérée. Elle est en général différente de la fréquence historique et peut s’écarter, pour une installation donnée, de la probabilité d’occurrence moyenne évaluée sur un ensemble d’installations similaires. Attention aux confusions possibles :
- assimilation entre probabilité d’un accident et celle du phénomène dangereux correspondant, la première intégrant déjà la probabilité conditionnelle d’exposition des cibles. L’assimilation sous-entend que les cibles sont effectivement exposées, ce qui n’est pas toujours le cas, notamment si la cinétique permet une mise à l’abri.
- probabilité d’occurrence d’un accident x sur un site donné et probabilité d’occurrence de l’accident x, en moyenne, dans l’une des N installations du même type (approche statistique)(d’après la circulaire du 10 mai 2010).
Combinaison de la probabilité d’un événement et de ses conséquences (ISO/CEI 73), Combinaison de la probabilité d’un dommage et de sa gravité (ISO/CEI 51) (d’après la circulaire du 10 mai 2010).
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Annexes
Documents
-
Les deux approches possibles pour pondérer une fréquence de fuite issue d’une banque de données
Cet outil présente les deux approches possibles pour pondérer la fréquence de fuite issue d’une banque de données. -
Principe de base de la méthodologie de pondération proposée dans l’API 581
Cet outil présente les grandes lignes de la méthodologie de pondération des fréquences de fuites proposée dans la norme API 581 (API 581 (2000) – Risk Based Inspection – American Petroleum Institute, Washington DC).
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