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1 - NOTION DE RÉSEAU PRIVÉ VIRTUEL (VPN VIRTUAL PRIVATE NETWORK)

2 - L2VPN ET PSEUDOWIRE

3 - ENCAPSULATIONS PW

4 - SIGNALISATION DU PSEUDOWIRE [RFC4447]

5 - OUTILS DE SUPERVISION

6 - ARCHITECTURES DE RÉSILIENCE

7 - ARCHITECTURE MULTISEGMENT – PSEUDOWIRE (MS-PW)

8 - CONCLUSION GÉNÉRALE

Article de référence | Réf : TE7580 v1

Outils de supervision
VPWS (Virtual Private Wire Service) - Technologie Pseudowire ou circuit virtuel

Auteur(s) : Frédéric Jounay

Date de publication : 10 nov. 2008

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INTRODUCTION

Les services offerts par un opérateur sont souvent multiples tel que le « Triple Play » (voix, internet, vidéo) pour le grand public, mais il existe également les services pour les entreprises tels que l'interconnexion de sites géographiquement éloignés, ou encore les offres de collecte mobile consistant à transporter les trafics 2G et 3G entre les stations de base (antennes) et un contrôleur centralisé.

Ces différents services s'appuient sur l'usage de technologies différentes. Les services « Triple Play » sont par exemple délivrés à partir d'une infrastructure de réseau IP (Internet Protocol) alors que des services « entreprise » ou des services d'offre de collecte mobile nécessitent l'usage de réseaux FR (Frame Relay), ATM (Asynchronous Transfer Mode) ou encore TDM (Time Division Multiplexing). Le support de tous ces services suppose pour un opérateur la mise en œuvre de plusieurs réseaux entraînant des coûts d'investissement et de maintenance considérables.

Pour des raisons économiques, on assiste aujourd'hui à la convergence dit « multiservice » sur une même infrastructure de réseau. Ainsi, les opérateurs cherchent à utiliser une même technologie réseau pour supporter différents services. La bande passante sur les réseaux étant principalement consommée par des services « paquet », tel que l'Internet, le réseau IP s'est rapidement révélé comme étant le réseau dit « convergent ».

C'est dans ce contexte que la notion de réseau privé virtuel sur IP est apparue. L'objectif est d'être capable de tirer profit d'un réseau de paquet IP pour les services IP tout en assurant la pérennité des services dits traditionnels (ATM, FR, TDM…), en d'autres termes, utiliser un réseau IP comme infrastructure fédératrice pour véhiculer tout type de trafic : on parle alors de réseau multiservice.

La technologie PW (« Pseudowire ») est désormais considérée comme une brique réseau indispensable au L2VPN (Layer 2 Virtual Private Network). Elle permet l'émulation de services non IP entre des équipements clients au travers d'un réseau IP/MPLS (Multi Protocol Label Switching). Cette émulation offre l'intérêt de pérenniser les technologies (Ethernet, ATM, TDM, FR…) mises en œuvre dans les équipements d'extrémité tout en optimisant les coûts de transport. Pour un opérateur, l'utilisation de cette couche fédératrice IP/MPLS permet de soulager la charge des réseaux dits traditionnels.

À ce jour, le pseudowire permet d'offrir deux types de services aux clients :

  • Virtual Private Wire Service (VPWS) ;

  • Virtual Private LAN Service (VPLS).

Avec un VPWS l'opérateur peut fournir l'équivalent virtuel d'une liaison louée (connectivité point à point). Avec un VPLS, différents sites d'un même client peuvent partager un domaine de diffusion Ethernet de la même manière que s'ils étaient rattachés à un switch Ethernet. On parle alors de connectivité « any-to-any ».

En 2001, l'Internet Engineering Task Force (IETF) a mis en place le groupe de travail « PseudoWire Emulation Edge-to-Edge (PWE3) » pour définir les architectures de pseudowire de bout en bout, les techniques d'encapsulation spécifiques ainsi que la signalisation pour l'établissement dynamique du pseudowire.

Nous présentons tout d'abord la notion de réseau privé virtuel, puis nous décrivons l'encapsulation générique d'un pseudowire ainsi que les spécificités définies suivant le service à transporter. Ensuite, nous exposons le service VPWS en développant les concepts fondamentaux de la technologie pseudowire et les extensions du protocole LDP (Label Distribution Protocol) définies pour l'établissement dynamique du pseudowire.

La couche de transport du PW peut être fondée sur des réseaux de paquet (ou PSN Packet Switched Network) MPLS ou IP (L2TP, Layer 2 Tunneling Protocol). Nous n'abordons dans ce dossier que le cas d'un transport MPLS et ne traitons pas les techniques de cryptographie des informations véhiculées d'un site à un autre.

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-te7580


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5. Outils de supervision

5.1 Besoins de supervision d'un service VPWS

Les besoins de supervision de bout en bout des PW sont particulièrement importants compte tenu de la nature des services transportés et ont motivé la définition de mécanismes OAM (Opération Administration Maintenance) au niveau de la couche PW.

Nous abordons dans ce paragraphe les outils qui ont été définis pour pouvoir superviser un PW. La notion d'OAM est très large et couvre plusieurs sujets (la gestion des défauts, de la configuration, de la sécurité, de la comptabilité). Elle permet aussi de générer des statistiques sur la performance qui sont très utiles pour un opérateur afin de vérifier si le SLA (Service Level Agreement ) vendu au client est respecté.

Nous allons traiter uniquement la gestion des défauts au niveau de la couche PW. Les différents éléments qui sont sujets à une panne sont donc le PW de bout en bout, le PE et l'AC. Un PW est considéré comme une entité bidirectionnelle qui est déclarée hors service dès que l'un des deux sens de transmission est hors service.

Les mécanismes permettant la supervision doivent répondre aux besoins suivants :

  • tester la connectivité et détecter un défaut au niveau d'un PW transportant un service d'émulation ou au niveau d'un AC. Un PE (exemple PE2) déclare le PW hors d'usage pour les raisons indiquées sur la figure  ;

  • notifier le défaut au PE distant (puis au CE distant suivant le type de PW). Lorsqu'un PE détecte un défaut local sur l'AC ou le PW, il doit être capable d'en informer le PE distant. À son tour, le PE distant peut générer vers les CE des informations OAM au format du service natif émulé. Cette étape est facultative et est surtout liée au service natif émulé ;

  • rétablir la connectivité en cas de défaut. Cette étape indique le basculement du trafic vers un PW de secours. Ce mécanisme faisant référence aux architectures de résilience est décrit au paragraphe ...

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    1 Sources bibliographiques

    Internet Drafts

    ROTH (M.) - Encapsulation Methods for Transport of Fibre Channel frames Over MPLS Networks. - Draft-ietf-pwe3-fc-encap-08.txt, août 2008.

    MULEY (P.) - Pseudowire (PW) Redundancy. - Draft-ietf-pwe3-redundancy-01.txt, sept. 2008.

    MULEY (P.) - Preferential orwarding Status bit definition. - Draft-ietf-pwe3-redundancy-bit-04.txt, sept. 2008.

    BOCCI (M.) - An Architecture for Multi-Segment Pseudo Wire Emulation Edge-to-Edge. - Draft-ietf-pwe3-ms-pw-arch-05.txt, sept. 2008.

    MARTINI (L.) - Segmented Pseudo Wire. - Draft-ietf-pwe3-segmented-pw-09.txt, juil. 2008.

    MARTINI (L.) - Dynamic Placement of Multi Segment Pseudo Wires. - Draft-ietf-pwe3-dynamic-ms-pw-08.txt, juil. 2008.

    HAUT DE PAGE

    2 Request for Comments

    [RFC3916] XIAO (X.) - Requirements for Pseudo-Wire Emulation Edge-to-Edge (PWE3). - Sept. 2004.

    [RFC4385] BRYANT (S.) - Pseudowire Emulation Edge-to-Edge (PWE3) « Control Word » for Use over an MPLS PSN. - Fév. 2006.

    [RFC5036] ANDERSSON (L.) - LDP Specification. - Oct. 2007.

    [RFC5151] FARREL (A.) - Inter-Domain MPLS and GMPLS Traffic Engineering – Resource Reservation Protocol-Traffic Engineering (RSVP-TE) Extensions. - Fév. 2008.

    [RFC5087] STEIN Y (J.) - Time Division Multiplexing over IP (TDMoIP). - Déc. 2007.

    [RFC4553] VAINSHTEIN (A.) - Structure-Agnostic Time Division Multiplexing (TDM) over Packet (SAToP). - Juin 2006.

    [RFC5086] VAINSHTEIN (A.) - Structure-Aware Time Division Multiplexed (TDM) Circuit Emulation Service over Packet Switched Network (CESoPSN). - Déc. 2007.

    [RFC4717]...

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