Article de référence | Réf : E5110 v1

Physiologie
Biophysique sensorielle. Acoustique physiologique

Auteur(s) : Drystan LOTH

Relu et validé le 01 janv. 2023

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Auteur(s)

  • Drystan LOTH : Directeur du Pôle d’activités médicales (PAM) neurosensoriel Hôpital Lariboisière - CHR Lariboisière-Saint-Louis, Université Paris-VII

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INTRODUCTION

Les données anatomiques macroscopiques concernant le système auditif périphérique sont actuellement bien précisées. Il n’en est pas de même si l’on s’intéresse à la structure intime de la cochlée, bien que des découvertes datant maintenant d’une quinzaine d’années, portant sur des structures de dimensions proches du micromètre aient permis des avancées majeures dans la compréhension de la physiologie cochléaire. C’est ainsi, par exemple, que le rôle fondamental des cellules ciliées externes a pu être en partie dévoilé grâce à l’étude des struc-tures anatomiques mais aussi par la découverte de phénomènes totalement inconnus voici quelques années : les otoémissions. Ces connaissances nouvelles (encore controversées pour certaines), pour importantes qu’elles soient, sont encore insuffisantes pour permettre une connaissance satisfaisante du fonctionnement non seulement de l’appareil auditif périphérique, mais aussi des voies nerveuses centrales.

Si les déficits relevant d’atteintes de l’oreille externe (tympan) ou de l’oreille moyenne (osselets) sont le plus souvent accessibles aux techniques chirurgicales, il n’en est pas de même des surdités dites « nerveuses », cochléaires ou rétro- cochléaires. Des efforts importants restent donc à effectuer qui pourront permettre une meilleure approche thérapeutique des pathologies auditives mais aussi, on peut l’espérer, une réhabilitation efficace de ces différentes formes de surdité.

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-e5110


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2. Physiologie

Les ondes sonores sphériques arrivant à l’entrée de l’oreille se propagent dans le conduit auditif externe (CAE) sous forme d’ondes planes. Le pavillon de l’oreille et le CAE génèrent des phénomènes de résonance autour de 3 000 Hz, l’amplification peut atteindre 15 dB ou plus à 2 700 Hz. Tympan, osselets, fenêtre ovale vont ensuite entrer successivement en vibration.

Celles-ci doivent passer d’un milieu gazeux (air) de faible résistance acoustique intrinsèque à un milieu liquidien (oreille interne) de résistance acoustique intrinsèque élevée d’où la nécessité d’une adaptation d’impédance entre les deux milieux. C’est la chaîne tympano-ossiculaire qui réalise cette adaptation à l’aide de deux mécanismes :

  • effet de surface : concentration des forces de la grande surface, environ 0,5 cm2, du tympan, vers la petite surface S 2, de la fenêtre ovale, environ 20 fois plus petite ;

  • effet de levier : la chaîne ossiculaire est un levier (efficacité 1,1 à 1,3).

À l’équilibre, les moments des forces F 1 et F 2 par rapport à l’axe sont égaux (figure 3) :

F 1 d 1 = F 2 d 2

 avec  F 1 = P 1 S 1  et   F 2 = P 2 S 2

d’où :

...

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - AVAN (P.), BONFILS (P.) -   Anatomie et physiologie de la cochlée  -  . Acta O.R.L. belg., 45. 115-154. 1991.

  • (2) - ALTSCHULER (R.A.), BOBBIN (R.P.), HOFFMAN (D.W.) -   Neurobiology of Hearing : The Cochlea  -  . Raven Press, New York, 1986.

  • (3) - BURGEAT (M.), GRALL (Y.), LOTH (D.) -   Physique et biophysique  -  (P.C.E.M.), tome 3 : Biophysique Sensorielle. Masson.

  • (4) - BUSER (P.), IMBERT (M.) -   Audition, Neurophysiologie fonctionnelle III  -  . Hermann, 1987.

  • (5) - MORGON (A.), ARAN (J.M.), COLLET (L.) et coll -   Données actuelles sur la physiologie et la pathologie de l’oreille interne  -  . Arnette, 1990.

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