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Michel RIVEILL : Professeur à l’université de Nice‐Sophia‐Antipolis
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Lire l’articleINTRODUCTION
Pour faire communiquer deux morceaux d’une même application ou deux applications distinctes, les programmeurs pouvaient jusqu'à présent utiliser trois propositions difficilement compatibles : COM+, la version distribuée du modèle objet de Microsoft limitée dans les faits au monde Windows ; CORBA, spécification normative d'un bus objet multi-plate-forme et multilangage et le modèle des Enterprise Java Beans (EJB), spécification d'architecture pour la construction et l'exécution de composants Java proposée par Sun. Indépendamment des apports des uns et des autres, qui sont en dehors de cette étude, peu de passerelles logicielles permettent de convertir aisément les requêtes issues d’un environnement afin qu'elles soient acceptées dans un autre environnement. Il est donc illusoire de vouloir faire cohabiter simplement au sein d’une même application plusieurs bus logiciels (« middleware ») d’interconnexion. Le besoin étant essentiel, plusieurs types de passerelles existent.
Microsoft, IBM et d’autres par la suite, observant que les incompatibilités et la lourdeur de ces propositions conduisaient au développement de solutions fondées sur des requêtes HTTP, ont introduit SOAP (Simple Object Access Protocol), un protocole de communication entre objets, très simple, reposant sur les acquis de l’Internet. En particulier, cette proposition utilise XML pour la description des requêtes et HTTP pour leur transport, ce qui permet d’éviter les problèmes liés au filtrage par des pare-feu (« firewall »). Ces deux standards, largement diffusés, sont utilisés en lieu et place de tout autre schéma propriétaire. Pour être plus précis, SOAP consolide et rend normative une proposition existante « XML-RPC ». SOAP, soumis à l’IETF et adopté par le W3C, comble une lacune du Web.
L’objectif de ce document est de présenter les principes de fonctionnement de SOAP ainsi que de donner quelques exemples d’utilisation.
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3. Principe et fonctionnement
Le fonctionnement de SOAP est simple et est relativement proche de celui d’un serveur HTTP. Dans la suite de ce document, nous nous intéresserons essentiellement à la mise en œuvre de SOAP sur HTTP. C’est pourquoi nous considèrerons que l’architecture d’une application SOAP est celle représentée figure 6.
La partie cliente de l’application peut être un navigateur Web (si possible capable d’interpréter des requêtes XML) ou une application client quelconque. Le serveur HTTP a été configuré pour activer un script (Servlet, JSP, ASP, CGI ou autre) sur l’arrivée d’une requête de type SOAP. Ce script assure la passerelle entre le serveur HTTP et le service à exécuter.
Pour illustrer l’utilisation de SOAP, nous proposons de réaliser un service Web (c’est‐à‐dire accessible par l’Internet) simpliste permettant d’additionner ou de soustraire deux nombres (figure 7). Nous verrons comment rechercher sur l’Internet un service Web à l’aide de protocoles comme Discovery 6.3 et UDDI 6.4 et obtenir une description des services disponibles.
Pour pouvoir activer les services à distance, le client doit, dans toute application client-serveur, construire puis envoyer un message d’activation et se mettre en attente d’un message de réponse. Dans l’approche SOAP, le principe de fonctionnement est le même : pour activer ces méthodes, il faut tout simplement construire une requête XML [8]...
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BIBLIOGRAPHIE
-
(1) - GUDGIN (M.), HADLEY (M.), MOREAU (J.J.), NIELSEN (H.-F.) - * - SOAP Version 1.2. W3C Working Draft, 9 juill. 2001 http://www.w3.org/TR/soap12/
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(2) - SCRIBNER (K.), STIVER (M.C.), SCRIBNER (K.) - Understanding SOAP : The Authoritative Solution. - 1re éd., Ed. Sams, janv. 2000.
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(3) - XML Cover Pages - http://www.oasis-open.org/cover/
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(4) - McLAUGHLIN (Br.) - Java and XML. - 1re Éd., O’Reilly & associates, juin 2000.
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(5) - BIRREL (A.D.), NELSON (B.J.) - Implementing Remote Procedure Call. - ACM Transactions on Computer Systems, 2 (1), 39-59 (1984).
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(6) - FIELDING (R.), GETTYS (J.), MOGUL (J.C.), FRYSTYK (H.), BERNERS-LEE (T.) - Hypertext Transfer Protocol - HTTP/1.1. - RFC 2616, U.C. Irvine, W3C/MIT, janv. 1997.
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