Présentation

Article

1 - ÉTAT CRISTAL LIQUIDE

2 - PROPRIÉTÉS STRUCTURALES

3 - TRANSITIONS DE PHASES, PROPRIÉTÉS CRITIQUES

4 - CRISTAUX LIQUIDES CHIRAUX

5 - CONCLUSION

Article de référence | Réf : A1325 v1

Propriétés structurales
Cristaux liquides

Auteur(s) : Philippe BAROIS

Date de publication : 10 févr. 1996

Pour explorer cet article
Télécharger l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !

Sommaire

Présentation

Version en anglais English

Auteur(s)

  • Philippe BAROIS : Docteur ès sciences - Directeur de Recherche au Centre National de la Recherche scientifique

Lire cet article issu d'une ressource documentaire complète, actualisée et validée par des comités scientifiques.

Lire l’article

INTRODUCTION

L’étude des cristaux liquides a commencé entre 1850 et 1880 avec l’observation de substances étranges, d’origine biologique pour la plupart, présentant plusieurs points de fusion. Leur véritable découverte est toutefois attribuée au botaniste autrichien F. Reinitzer qui fut le premier, en 1888, à reconnaître dans l’état fluide opalescent d’un dérivé du cholestérol un nouvel état de la matière. Le physicien allemand O. Lehmann, concepteur du premier microscope polarisant à platine chauffante, proposa le nom de cristal liquide en 1890 et c’est en 1922 que le Français G. Friedel établit la classification et la nomenclature des phases les plus usuelles : états nématique, smectique et cholestérique.

Très active jusqu’en 1930, la recherche sur les cristaux liquides connut un relatif sommeil jusqu’en 1958. Le renouveau et l’essor de la discipline à partir de 1960 sont dus à l’apparition de nouveaux cristaux liquides de synthèse, à l’intérêt théorique suscité par leurs propriétés critiques et structurales variées et surtout à leurs applications technologiques parmi lesquelles les plus réussies sont les affichages.

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 95% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-a1325


Cet article fait partie de l’offre

Physique Chimie

(202 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Version en anglais English

2. Propriétés structurales

2.1 Mésophase nématique

HAUT DE PAGE

2.1.1 Description

La mésophase nématique se distingue du liquide par son anisotropie qui se retrouve dans toutes les propriétés tensorielles macroscopiques (susceptibilité magnétique, tenseur diélectrique,…). Ainsi dans un système d’axes où le directeur n a pour coordonnées (0,0,1), le tenseur de la susceptibilité magnétique χij s’écrit pour un état nématique usuel (uniaxe) :

χij=[χ000χ000χ//]

Indépendamment du repère choisi, la différence χ // – χ , nulle dans le liquide isotrope, caractérise le degré d’ordre nématique tandis que l’orientation du directeur n est celle de l’axe propre du tenseur χij associé à la valeur propre χ // . D’une façon générale, le degré d’organisation d’une phase ordonnée est quantifié par un paramètre d’ordre qui est nul dans la phase désordonnée (ici le liquide isotrope), non nul dans la phase ordonnée (nématique) et d’autant plus grand que l’ordre est important. La symétrie du paramètre d’ordre (scalaire, vectorielle, tensorielle) doit, par ailleurs, refléter la symétrie de la phase ordonnée. La structure nématique est ainsi correctement décrite par le paramètre d’ordre macroscopique Qij construit en retranchant à χij sa partie isotrope :

Qij=G(χij13(χ//+2χ)...

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 93% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Physique Chimie

(202 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Propriétés structurales
Sommaire
Sommaire

BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - De GENNES (P.G.), PROST (J.) -   The physics of liquid cristals.  -  2e Éd. Clarendon Press, Oxford (1993).

  • (2) - CHANDRASEKHAR (S.) -   Liquid Crystals.  -  2e Éd. Cambridge University Press (1992).

  • (3) - MALTHÈTE (J.), LEVELUT (A.M.), NGUYEN (H.T.) -   *  -  J. Physique Lett. France 46, 875 (1985).

  • (4) - LANDAU (L.), LIFSCHITZ (E.) -   Physique statistique.  -  Éditions MIR, Moscou (1967).

  • (5) - JANNING (J.L.) -   *  -  Appl. Phys. Lett. 21 (1973) 173. URBACH (W.), BOIX (M.) ET GUYON (E.). – Appl. Phys. Lett. 25, 479 (1974).

  • (6) - RENN (S.R.), LUBENSKY (T.C.) -   *  -  Phys. Rev. A38, 2132 (1988).

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 95% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Physique Chimie

(202 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS