Présentation

Article

1 - CARACTÉRISTIQUES STRUCTURALES

2 - CARACTÉRISATION DE LA CHARGE DES MEMBRANES

3 - DÉTERMINATION DU CARACTÈRE HYDROPHILE/HYDROPHOBE DES MEMBRANES

4 - ANALYSE DE LA COMPOSITION CHIMIQUE

5 - CONCLUSION

Article de référence | Réf : J2792 v1

Détermination du caractère hydrophile/hydrophobe des membranes
Filtration membranaire (OI, NF, UF) - Caractérisation des membranes

Auteur(s) : Christel CAUSSERAND

Relu et validé le 01 sept. 2015

Pour explorer cet article
Télécharger l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !

Sommaire

Présentation

Version en anglais English

RÉSUMÉ

Les technologies de séparation par membrane en phase liquide offrent une gamme très large de solutions industrielles économiques, opérationnelles et rentables. La démarche qui permet de conduire à la mise en place de telles solutions réclame une approche rationnelle dans le choix des membranes et des configurations de procédés. Ce sont les caractéristiques structurales et de transfert (perméabilité hydraulique et courbe de sélectivité) qui président à ce choix. En effet, d’elles dépendent les performances de la membrane, c’est-à-dire le débit de perméat atteignable et la taille des molécules susceptibles d’être retenues.

Lire cet article issu d'une ressource documentaire complète, actualisée et validée par des comités scientifiques.

Lire l’article

Auteur(s)

  • Christel CAUSSERAND : Docteur ès sciences - Enseignant-chercheur - Université Paul-Sabatier de Toulouse - Laboratoire de génie chimique (UMR 5503)

INTRODUCTION

La filtration sur membrane est un procédé de séparation physique. Cette opération, qui se déroule en phase liquide, a pour objet de purifier, concentrer ou fractionner des espèces dissoutes ou en suspension dans un solvant par passage au travers d’une membrane. À l’issue de cette opération, nous obtenons d’une part le rétentat, également appelé concentrat, qui est composé des molécules et/ou des particules retenues par la membrane, et d’autre part le perméat.

Dans le cas de l’osmose inverse, de la nanofiltration et de l’ultrafiltration, la force motrice est une différence de pression. Les membranes utilisées sont dites permsélectives, ce qui signifie qu’elles favorisent le transfert, du concentrat vers le perméat, de certaines molécules ou particules par rapport à d’autres. Les diamètres de pores de ces membranes diminuent progressivement lorsque l’on passe de l’ultrafiltration à la nanofiltration, puis à l’osmose inverse. Il faut toutefois noter que, dans ce dernier cas, la membrane utilisée n’est pas une membrane poreuse mais une membrane dense sans porosité apparente et dont la sélectivité résulte d’un mécanisme de solubilisation-diffusion.

La détermination des caractéristiques d’une membrane a pour objectif d’aider au choix de celle-ci pour une application donnée, mais aussi d’acquérir une meilleure compréhension de l’évolution de ses performances en cours d’utilisation. Les méthodes utilisées nous permettent d’accéder à des grandeurs macroscopiques ou microscopiques, caractéristiques de la structure membranaire et de la chimie du matériau. Certaines de ces techniques sont propres aux procédés membranaires ou de séparation, d’autres font appel au domaine des polymères ou sont beaucoup plus générales.

Lors du choix d’une membrane, les caractéristiques structurales et de transfert (perméabilité hydraulique et courbe de sélectivité) sont les plus importantes car elles nous renseignent sur les performances de la membrane pour une séparation choisie : débit de perméat que nous pouvons espérer et taille des molécules qui sont susceptibles d’être retenues par la membrane.

Interviennent également, dans le choix des membranes, les propriétés physico-chimiques et chimiques de surface (charge, caractère hydrophile-hydrophobe, composition chimique) qui permettent, dans une certaine mesure, de prédire les phénomènes de colmatage et les interactions entre les différents types de molécules à la surface de la membrane. De plus, elles peuvent avoir un rôle dans les mécanismes de transport.

Pour la description des membranes, leurs fournisseurs et quelques données économiques, le lecteur se reportera au dossier et au « Pour en savoir plus » .

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 92% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-j2792


Cet article fait partie de l’offre

Opérations unitaires. Génie de la réaction chimique

(365 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Présentation
Version en anglais English

3. Détermination du caractère hydrophile/hydrophobe des membranes

Le caractère hydrophile d’un matériau est un paramètre très important puisqu’il conditionne les interactions soluté-membrane et solvant-membrane. Dans de nombreuses applications, l’efficacité des membranes hydrophiles est supérieure à celle des membranes hydrophobes, ces dernières étant confrontées à un colmatage plus important dès lors que des molécules ou particules hydrophobes (protéines, colloïdes…) sont présentes dans le fluide filtré . Il en est de même avec les tensioactifs dont l’adsorption est plus prononcée sur les matériaux hydrophobes .

De plus, l’énergie des interactions entre molécules hydrophobes et surface hydrophile étant plus faible que pour un système hydrophobe-hydrophobe, la régénération de la surface par lavage sera plus facile dans le premier cas .

Le caractère hydrophile/hydrophobe d’une membrane est déterminé en réalisant des mesures d’angle de contact ou en utilisant une balance de mesure d’ascension capillaire. Le liquide classiquement utilisé pour cela est de l’eau.

...

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 94% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Opérations unitaires. Génie de la réaction chimique

(365 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Détermination du caractère hydrophile/hydrophobe des membranes
Sommaire
Sommaire

BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - BESSIERES (A.) -   Étude des propriétés fonctionnelles et structurales de membranes synthétiques par rétention de molécules calibrées et microscopies à champ proche  -  . Thèse de l’université Paul-Sabatier – Toulouse III (1994).

  • (2) - XU (J.), XU (Z.L.) -   Poly(vinyl chloride) (PVC) hollow fiber ultrafiltration membranes prepared from PVC/additives/solvent  -  . Journal of Membrane Science, vol. 208, pp. 203-212 (2002).

  • (3) - MOK (S.), WORSFOLD (D.J.), FOUDA (A.E.), MATSUURA (T.), WANG (S.), CHAN (K.) -   Study on the effect of spinning conditions and surface treatment on the geometry and performance of polymeric hollow-fibre membranes  -  . Journal of Membrane Science, vol. 100, pp. 183-192 (1995).

  • (4) - QIN (J.J.), WONG, (F.S.) -   Hypochlorite treatment of hydrophilic hollow fiber ultrafiltration membranes for high fluxes  -  . Desalination, vol. 146, pp. 307-309 (2002).

  • (5) - QIN, (J.J.), WONG (F.S.), LI (Y.), LIU (Y.T.) -   A high flux ultrafiltration membrane spun from PSU/PVP (K90)/DMF/1,2-propanediol  -  . Journal...

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 95% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Opérations unitaires. Génie de la réaction chimique

(365 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS