Présentation

Article

1 - CONTEXTE

2 - SPÉCIFICITÉ DU BIORÉACTEUR À MEMBRANES – PRÉSENTATION GÉNÉRALE

3 - PARAMÈTRES DE DIMENSIONNEMENT ET DE CONTRÔLE

4 - EXEMPLE SIMPLIFIÉ DE DIMENSIONNEMENT D’UN BAM DANS LE CAS DU TRAITEMENT D’UN EFFLUENT URBAIN

5 - CONCLUSION

6 - EXEMPLES INDUSTRIELS

Article de référence | Réf : W4140 v1

Spécificité du bioréacteur à membranes – Présentation générale
Bioréacteurs à membranes et traitement des eaux usées

Auteur(s) : Alain GRASMICK, Corinne CABASSUD, Mathieu SPERANDIO, Christelle WISNIEWSKI

Date de publication : 10 août 2007

Pour explorer cet article
Télécharger l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !

Sommaire

Présentation

Version en anglais English

RÉSUMÉ

Le bioréacteur à membranes est l’association d’un réacteur biologique et d’une séparation physique par des membranes poreuses. En traitement des eaux usées, ce procédé multifonctionnel offre des résultats intéressants, en terme de qualité et de fiabilité du traitement, mais sa mise en œuvre requiert la connaissance de quelques outils pour la maîtrise des processus physiques et biologiques spécifiques. Le bioréacteur à membranes est aujourd’hui une réalité industrielle : plus de 300 installations en Europe.

Lire cet article issu d'une ressource documentaire complète, actualisée et validée par des comités scientifiques.

Lire l’article

Auteur(s)

  • Alain GRASMICK : École polytechnique universitaire de Montpellier, université Montpellier II

  • Corinne CABASSUD : Institut national des Sciences appliquées de Toulouse (INSA)

  • Mathieu SPERANDIO : Institut national des sciences appliquées de Toulouse (INSA)

  • Christelle WISNIEWSKI : École polytechnique universitaire de Montpellier, université Montpellier II

INTRODUCTION

Le traitement des eaux résiduaires urbaines (ERU) ou industrielles (ERI) est régi, soit par une réglementation basée sur la plus ou moins grande fragilité du milieu récepteur en cas de rejet direct, soit par une qualité d’usage requise en cas de volonté de réutilisation des eaux traitées.

Pour les rejets en milieu naturel des effluents domestiques, il a ainsi été défini des zones dites « normales » pour lesquelles le traitement est principalement axé sur l’élimination des fractions particulaires et des pollutions carbonées et des zones dites « sensibles », où une élimination complémentaire des fractions azotées et phosphatées est nécessaire.

Pour les effluents domestiques, les procédés dits « conventionnels », qu’ils soient intensifs (boues activées ou lits bactériens, biofiltres par exemple), extensifs (lagunage, système d’infiltration notamment) ou combinés, peuvent répondre aux exigences de rejet en présentant chacun des performances plus ou moins fiables du fait de leur sensibilité à des variations brutales de flux à traiter (cas des systèmes à cultures libres), de l’état de floculation des populations épuratives (cas des boues activées) ou de défauts de maîtrise de la répartition de la biomasse et des écoulements au sein de garnissages poreux (systèmes à cultures fixées dans des lits à ruissellement, voire biofiltres).

Pour les effluents industriels, une réglementation précise également les conditions de rejet en milieu naturel, voire en réseau urbain, mais on observe un intérêt croissant pour des systèmes permettant une réutilisation partielle ou totale des eaux traitées.

Le présent article a pour objet de présenter les bioréacteurs à membranes utilisés en traitement des eaux usées, de mettre en avant l’originalité de ce procédé multifonctionnel, en terme de qualité et de fiabilité du traitement, et de donner quelques outils pour la maîtrise des processus physiques et biologiques spécifiques au procédé.

Le bioréacteur à membranes étant l’association d’un réacteur biologique et d’une séparation physique par des membranes poreuses, le document intègre la présentation générale du système, les caractéristiques propres à chaque étape unitaire et à leur couplage, des exemples de dimensionnement et d’applications, ainsi que des perspectives de développement.

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 95% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-w4140

CET ARTICLE SE TROUVE ÉGALEMENT DANS :

Accueil Ressources documentaires Environnement - Sécurité Technologies de l'eau Procédés de traitement des eaux potables, industrielles et urbaines Bioréacteurs à membranes et traitement des eaux usées Spécificité du bioréacteur à membranes – Présentation générale

Accueil Ressources documentaires Procédés chimie - bio - agro Bioprocédés et bioproductions Concepts, équipements et biosécurité Bioréacteurs à membranes et traitement des eaux usées Spécificité du bioréacteur à membranes – Présentation générale

Accueil Ressources documentaires Procédés chimie - bio - agro Chimie verte Intensification des procédés et méthodes d'analyse durable Bioréacteurs à membranes et traitement des eaux usées Spécificité du bioréacteur à membranes – Présentation générale


Cet article fait partie de l’offre

Chimie verte

(163 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Version en anglais English

2. Spécificité du bioréacteur à membranes – Présentation générale

  • Dans le cas du procédé conventionnel par boues activées (BAC), l’étape de séparation biomasse/eau traitée repose sur une décantation gravitaire placée en aval du bioréacteur. Cette étape de séparation a deux rôles essentiels, minimiser la teneur en matières en suspension dans l’eau traitée, et permettre un recyclage des boues concentrées vers le bioréacteur pour y maintenir une concentration en biomasse adaptée à l’épuration attendue.

    La fiabilité de cette étape est donc déterminante pour la qualité de l’eau traitée mais aussi pour la maîtrise des processus biologiques en empêchant tout « lessivage » du réacteur biologique (diminution progressive de la concentration en biomasse et donc de l’activité dans le réacteur due à une vitesse de croissance des espèces épuratives inférieure au flux spécifique d’extraction du bioréacteur).

    Il est ainsi primordial de maîtriser la bonne décantabilité des boues ce qui, malheureusement, peut échapper ponctuellement aux opérateurs du fait de variabilité de la composition de l’intrant, ou de l’apparition de conditions de réaction non optimales (introduction accidentelle de toxiques, faible température, teneur en oxygène insuffisante, écart de pH, concentration en biomasse excessive…) entraînant une défloculation ou bien l’apparition de flocs à faible décantabilité de type bulking filamenteux, par exemple.

    Il n’est donc pas rare d’observer sur de tels systèmes des dysfonctionnements préjudiciables pour l’environnement ou pour un objectif de réutilisation.

  • Pour pallier la fragilité de l’étape de décantation, l’étape de séparation doit être composée d’une barrière infranchissable par les espèces épuratives, quel que soit leur état de floculation, voire par des fines particules non retenues habituellement par décantation.

    Le choix de cette barrière s’est porté sur une opération de tamisage très fin obtenu par la mise en place de membranes poreuses dont la sélectivité est imposée par le seuil de coupure choisi (micro ou ultra-filtration) ...

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 95% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Chimie verte

(163 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Spécificité du bioréacteur à membranes – Présentation générale
Sommaire
Sommaire

BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - CHO, FANE -   Fouling transients in nominally sub-critical flux operation of a membrane bioreactor.  -  J. Membr. Sci. 209, 391–403 (1999).

  • (2) - CHOO (K.H.), LEE (CH.) -   Membrane fouling mechanisms in the membrane-coupled anaerobic bioreactor.  -  Water Research, 30, 1771-1780 (1996)

  • (3) - CORNEL (P.), KRAUSE (S.) -   Membrane bioreactors in industrial wastewater treatment – European experiences, examples and trends.  -  Water Science and Technology, Volume 53, Issue 3, 37-44 (2006).

  • (4) - FIELD (R.W.), WU (D.), HOWELL (J.A.), GUPTA (B.B.) -   Critical flux concept for microfiltration fouling.  -  J Membr. Sci., 100, 259-272 (1995).

  • (5) - HERBERT -   The chemical composition of micro-organisms in environmental processes.  -  REC. Progress in Microbiol., 381-416 (1958).

  • (6) - HERMIA (J.) -   « Constant pressure blocking filtration laws. Applications...

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 95% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Chimie verte

(163 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS