Présentation

Article

1 - PARTIE HUMIDE

2 - SECTION DES PRESSES

3 - SÉCHERIE

4 - CONTRÔLE-COMMANDE

  • 4.1 - Mesures en ligne sur le papier
  • 4.2 - Mesures en ligne sur la pâte

5 - MACHINES PARTICULIÈRES

Article de référence | Réf : J6902 v1

Section des presses
Procédés papetiers - Machines à papier

Auteur(s) : André LEMAÎTRE

Date de publication : 10 déc. 2003

Pour explorer cet article
Télécharger l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !

Sommaire

Présentation

Version en anglais En anglais

RÉSUMÉ

La machine à papier permet, à partir d'une pâte préparée à cet effet, de produire en continu du papier ou du carton. Elle est composée de trois parties principales : la partie humide, la section des presses et la sécherie. Cet article décrit en détail la machine à papier et ses organes de contrôle-commande. Puis il décrit plus succinctement les machines particulières que sont la machine à carton et la machine monocylindrique. 

Lire cet article issu d'une ressource documentaire complète, actualisée et validée par des comités scientifiques.

Lire l’article

Auteur(s)

  • André LEMAÎTRE : Ingénieur de l’École Française de Papeterie de Grenoble (EFPG) - Docteur-ingénieur en automatique - Coordonnateur du département Conseil et Expertises au Centre Technique du Papier (CTP)

INTRODUCTION

La machine à papier proprement dite va servir, à partir d’une matière première (ou pâte) préparée à cet effet (cf. Procédés papetiers- Préparation des pâtes), à fabriquer en continu une feuille de papier ou de carton, d’une largeur donnée et correspondant à un cahier des charges bien défini (grammage, épaisseur, propriétés physiques et optiques données). Les vitesses atteintes par les machines modernes sont actuellement de 1 800 m/min (papier journal), voire 2 200 m/min pour les machines spéciales utilisées pour les papiers sanitaires et domestiques. Certains constructeurs de machines cherchent à augmenter les vitesses jusqu’à 2 500 m/min et plusieurs machines à papier pilotes tournent d’ores et déjà, au-delà de 2 000 m/min pour des sortes légères (journal). La laize (largeur) des machines peut atteindre 10 m, mais une augmentation de cette largeur est peu probable à court terme.

La machine à papier est composée de trois parties principales (figure 1) :

  • la partie humide, constituée de la caisse de tête et de la table de fabrication. C’est dans cette partie que la feuille est formée puis égouttée, d’abord par gravité puis par dépression ;

  • la section des presses, où la feuille va être essorée le plus possible, par voie mécanique ;

  • la sécherie où l’eau restante est éliminée par voie thermique (évaporation).

À la sortie de la sécherie, la feuille, à une humidité comprise entre 4 et 9 % (en masse), est stockée en bobines grâce à une enrouleuse. Avant cette ultime étape, qui constitue la fin de la machine à papier, la feuille peut subir un certain nombre de traitements supplémentaires en ligne : enduction, couchage, lissage, calandrage, etc. Toutes ces opérations qui apportent en général une valeur ajoutée au papier, peuvent bien sûr s’effectuer hors machine, sur des installations spéciales : coucheuses, calandres, supercalandres.

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 95% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-j6902


Cet article fait partie de l’offre

Opérations unitaires. Génie de la réaction chimique

(361 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Présentation
Version en anglais En anglais

2. Section des presses

À la sortie de la partie humide, c’est-à-dire en fin de table plate ou de former, la feuille de papier n’a pas encore toutes les propriétés physiques exigées en fonction de son utilisation finale. Elle est encore très humide et donc très fragile : elle nécessite ce que l’on appelle une phase de « consolidation ». C’est le rôle principal de la section des presses. La deuxième fonction importante de cette partie de la machine est d’éliminer de façon mécanique, par essorage, le plus possible d’eau avant d’utiliser en dernier ressort la voie thermique, dans la sécherie, beaucoup plus gourmande en énergie.

Le principe du pressage est basé sur une compression du matelas fibreux entre deux rouleaux dont un au moins est habillé d’un feutre. Une partie de l’eau contenue dans la feuille, prise en sandwich entre ces deux rouleaux, va s’écouler sous forme liquide dans le feutre récepteur. Cette eau est ensuite extraite de ce feutre au moyen de caisses aspirantes.

En fonction de la résistance à cet écoulement à travers la feuille comprimée, on distingue généralement deux types de comportements :

  • pour les bas grammages (donc les faibles épaisseurs de papier), la résistance à l’écoulement opposée par la structure de la feuille est faible et l’élimination de l’eau n’est limitée que par la pression appliquée (sortes contrôlées par la compression) ;

  • pour les grammages lourds, la résistance à l’écoulement de l’eau à travers la structure devient prépondérante et limite la quantité d’eau éliminée (sortes contrôlées par l’écoulement). Dans ce cas, un des moyens pour améliorer la performance de la presse est d’augmenter la longueur de la zone de pincement (presses à sabots).

La feuille est ainsi soumise à plusieurs actions de pressage successives (2, 3 ou 4), avec des charges linéaires variables et souvent au moyen de technologies différentes, au fur et à mesure que le taux d’humidité diminue. À la fin de la section des presses, la feuille peut atteindre des niveaux de siccité allant de 38 % à 52 %, suivant les types de papier, le nombre de zones de pressage et les techniques utilisées.

Les performances d’une section de presses dépendent de plusieurs facteurs dont :

  • le type de presse ;

  • le type de feutre récepteur ;

  • le...

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 93% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Opérations unitaires. Génie de la réaction chimique

(361 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Section des presses
Sommaire
Sommaire

1 Données économiques

D’après l’enquête annuelle de la revue « Pulp and Paper International » parue en juillet 2002, la production mondiale s’élevait en 2001 à 179 374 000 tonnes de pâtes à papier et à 318 147 000 tonnes de papiers et cartons (tableaux , et ).

La consommation annuelle par habitant varie d’un extrême à l’autre : si les États-Unis ont une consommation par habitant de 324 kg, la Chine n’en est qu’à 29 kg, malgré une place de deuxième producteur de papiers et cartons. Pour les pays de l’Union européenne, cette consommation varie de 83 à 295 kg selon les pays avec une moyenne à 220 kg.

HAUT DE PAGE

2 Consommations spécifiques

La fabrication du papier consomme de l’énergie thermique, notamment en sécherie et de l’énergie électrique à tous les stades du procédé.

La...

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 93% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Opérations unitaires. Génie de la réaction chimique

(361 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS