Présentation
En anglaisRÉSUMÉ
Cet article traite de la mise en œuvre industrielle du nickelage électrolytique. Il détaille la composition des différents bains électrolytiques suivant les applications recherchées. Il explique comment le matériel peut répondre à certains impératifs techniques. Puis il étudie les différents paramètres de conduite de l’électrolyse et l’influence des impuretés. Les dépôts d’alliages et les dépôts composite et multicouche sont également présentés.
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Lire l’articleAuteur(s)
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Patrick BENABEN : Docteur Ingénieur - Chef du Département de traitements de surface - École nationale supérieure des mines de Saint-Étienne
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Frédéric DURUT : Docteur en mathériaux - Département de recherche sur les matériaux nucléaires - Centre d’études atomiques de Valduc
INTRODUCTION
Dans un premier article, nous avons présenté les caractéristiques du nickelage. Dans ce deuxième article, nous traitons de sa mise en œuvre avec notamment l’étude de la composition des différents bains électrolytiques suivant les applications recherchées, l’étude du matériel qui doit répondre à des impératifs techniques, l’étude des différents paramètres de conduite de l’électrolyse et l’influence des impuretés.
Les dépôts d’alliages Ni-Co, Ni-Fe, Ni-Mo, Ni-Sn et Ni-W et les dépôts composite et multicouche font l’objet d’un paragraphe séparé.
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4. Hygiène et sécurité
Concernant la réglementation pour les rejets et la normalisation, le lecteur se reportera en .
D’après les fiches toxicologiques éditées par l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS) et en particulier celle relative au nickel [36], il apparaît que la toxicité du métal nickel est relativement faible par voie orale alors qu’elle est beaucoup plus élevée par voie parentérale et dépend de la voie d’administration sur les sujets testés.
L’intoxication aiguë par voie orale provoque essentiellement des troubles digestifs. Un seul cas mortel a été signalé : chez un enfant qui avait ingéré 200 g/kg de nickel sous forme sulfate.
Pour ce qui concerne l’intoxication chronique, le nickel est connu depuis longtemps comme l’allergène le plus courant pour la peau. D’après l’INRS, 10 % de femmes et 1 à 3 % d’hommes sont sensibles au nickel par contact journalier avec des objets usuels (bijoux, boutons, pièces de monnaie...) et 40 à 50 % des personnes sensibles au nickel, développent, par contact répété, des dermatoses eczématiques.
De nombreux cas d’asthme sont liés à une exposition à des composés solubles du nickel : en milieu professionnel, cet asthme peut être développé en même temps que les dermatoses chez le personnel attaché aux opérations de nickelage.
Il n’y a pas (c’est aussi le cas pour le chrome hexavalent), de résultats indiscutables concernant les risques de cancer dans les industries utilisant le nickel et notamment dans le nickelage. Toujours d’après l’INRS, en dehors de l’effet cancérogène probable pour l’homme du sous-sulfure de nickel, il n’est pas possible actuellement de se prononcer sur la responsabilité éventuelle d’autres composés et encore moins sur l’hypothèse de la cancérogénicité de l’ion nickel.
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Hygiène et sécurité
BIBLIOGRAPHIE
-
(1) - POURBAIX (M.) - Atlas d'équilibres électrochimiques à 25 C - . Gauthier-Villars & Cie Éditeur, Paris, 1963.
-
(2) - Manuel des traitements de surface à l’usage des bureaux d’études - . CETIM, 1987.
-
(3) - DEVARAJ (D.), SESHARI (S.K.) - Pulsed electrodeposition of Ni - . Plating and Surface Finishing, p. 62-66, juin 1996.
-
(4) - GROSHART (E.C.) - Preparation of basis metals for plating - . Metal Finishing, Guidebook and Directory Issue, p. 189-200, 1998.
-
(5) - LACOURCELLE (L.) - Traité de galvanotechnique - . Galva-Conseils Édition, 1996.
-
(6) - WERY (M.) - Dégraissage - . Techniques de l'Ingénieur, [M 1 450], Traité Traitement des métaux, 12-1998.
-
...
ANNEXES
1 Fournisseurs (produits et/ou matériels)
(liste non exhaustive)
ATOTECH France
AMPERE INDUSTRIE
BAYER SA
CAPOL Procédés
CHAMPOISEAU SA
CORELEC (Sté)
COVENTYA SAS
ELECTRO FINISH (Sté)
ENGELHARD CLAL
EUROGALVA
FIEF
DALIC
ENTHONE SAS
L.C. Système
LORILLEUX (Ets)
MAC DERMID FRAPPAZ SA
MÉTAUX et CHIMIE
MICRONICS SYSTEMS
PROLECTRO (Sté)
UNISIDA
SIFCO Selective Plating France
HAUT DE PAGE
CEFRACOR : Centre Français de l’ Anticorrosion
C.E.M. : Cercle d’Études des Métaux
CETIM : Centre Technique des Industries Mécaniques
IFETS : Institut Français de l’Environnement et des Traitements de Surface
S.A.T.S. : Syndicat National des Entreprises d’Applications...
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