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Article

1 - DESCRIPTION DU PROCÉDÉ

2 - PERFORMANCES DU PROCÉDÉ

3 - CONTRÔLES MÉTALLURGIQUES ET DIMENSIONNELS

  • 3.1 - Moyens de CND métallurgiques
  • 3.2 - Moyens de CND dimensionnels
  • 3.3 - Limites des moyens de CND – plan d’assurance qualité
  • 3.4 - Évolution de l’usage des moyens de CND et maîtrise statistique des procédés

4 - CONCLUSION

Article de référence | Réf : M3580 v2

Conclusion
Fonderie de précision à modèle perdu - Application aux super-alliages

Auteur(s) : Thomas BOURDET, Marine GILMER, Diane DAN, Hervé OSMONT, Marc SOISSON

Date de publication : 10 nov. 2022

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RÉSUMÉ

Cet article traite des caractéristiques de la fonderie de précision à modèle perdu pour une de ses applications les plus modernes, celles des aubes de turboréacteurs. Ce type de fonderie s’applique bien aux matériaux métalliques à hautes caractéristiques mécaniques à chaud comme les alliages à base de nickel ou à base de cobalt, utilisés dans les turbomachines. De plus, la fonderie à modèle perdu permet d’obtenir des tolérances dimensionnelles réduites et des états de surface de haute qualité à des coûts de fabrication considérablement moindres que par toute autre technique d’usinage, classique ou non.

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Auteur(s)

  • Thomas BOURDET : Expert principal fonderie Safran AE Gennevilliers France

  • Marine GILMER : Référente simulation Safran AE Gennevilliers France

  • Diane DAN : Expert simulation Safran AE Gennevilliers France

  • Hervé OSMONT : Expert outillage Safran AE Gennevilliers France

  • Marc SOISSON : Expert fonderie Safran AE Gennevilliers France

INTRODUCTION

Cet article traite des caractéristiques de la fonderie de précision à modèle perdu (Investment Casting en anglais) pour une de ses applications les plus modernes, celles des aubes de turboréacteurs. La description faite des procédés trouve ses limites dans la propriété industrielle des sociétés qui les ont développés.

On retrouvera ici les étapes bien connues de la fonderie à la cire perdue pratiquée depuis au moins le II e millénaire avant J.-C. en différents lieux de la planète, et qui a permis le moulage de très nombreuses œuvres artistiques remarquables en bronze. Citons, entre autres, Donatello (1386 à 1466) qui, le premier depuis l’Antiquité coula, en Europe une statue équestre.

Les progrès réalisés ces quarante dernières années dans la formulation des matériaux métalliques à hautes caractéristiques mécaniques à chaud ont conduit à la mise au point d’alliages à base de nickel ou à base de cobalt à durcissement structural, et à leur emploi dans les composants des turbomachines les plus sollicités en température.

Le recours aux techniques de moulage de précision pour leur mise en forme est particulièrement justifié, sinon imposé, par les raisons suivantes :

  • ces alliages qui, par définition, sont peu déformables à chaud, ne sont ni forgeables ni facilement usinables ;

  • pour étendre la durée de vie des pièces soumises en fonctionnement aux plus hautes températures, le concepteur de celles-ci inclut en leur sein un circuit de ventilation parcouru, en service, par un flux d’air destiné à les refroidir ; la technique du noyautage, partie intégrante de tout procédé de fonderie, permet la réalisation de ces pièces creuses ;

  • les formes aérodynamiques complexes de certains composants de turboréacteurs sont obtenues directement de fonderie avec des tolérances dimensionnelles réduites et des états de surface de haute qualité à des coûts de fabrication considérablement moindres que par toute autre technique d’usinage, classique ou non ;

  • la maîtrise des structures métallurgiques par le contrôle des modes de solidification du métal après la coulée, et par les traitements thermiques associés, permet d’optimiser les propriétés des matériaux en fonction des conditions de service ;

  • enfin, la mise en place de procédures d’assurance qualité, associées aux performances des moyens de contrôle non destructif, permet de garantir l’intégrité de la matière et son niveau de caractéristiques.

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VERSIONS

Il existe d'autres versions de cet article :

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v2-m3580


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4. Conclusion

La fonderie à cire perdue destinée aux superalliages est une niche à très forte valeur ajoutée et maitrisée par un petit nombre d’acteurs dans le monde pour les secteurs des turbines à gaz et les moteurs aéronautiques. L’augmentation progressive des températures d’utilisation des pièces rend ces dernières de plus en plus complexes et difficiles à réaliser. En plus de l’évolution technologique vers de nouveaux alliages monocristallins, on pourrait se diriger vers le remplacement des pièces métalliques des zones les plus chaudes par des pièces en CMC (Ceramic Matrix Composite) obtenues par un procédé totalement différent de la cire perdue.

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) -   Investment casting handbook.  -  Investment Casting Institute, Chicago (1968).

  • (2) - SIMS (C.T.), HAGEL (W.C.) -   The superalloys.  -  John Wiley and Sons (1972).

  • (3) - FLEMINGS (M.E.) -   Solidification processing.  -  Mc Graw Hill (1974).

  • (4) - KEAR (B.H.), MUZYKA (D.R.), TIEN (J.K.) -   Superalloys : metallurgy and manufacture.  -  Proceedings of the Third International Symposium, 12-15 sept. 1976, Seven Springs, Pennsylvania, Clairtor’s Publishing Division (1976).

  • (5) - Mc LEAN (M.) -   Directionally solidified materials for high temperature service.  -  The Metals Society, London (1983).

  • (6) - BENARD (J.), MICHEL (A.), PHILIBERT (J.), TALBOT (J.) -   Métallurgie générale.  -  Masson, Paris (1984).

  • ...

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