Présentation

Article

1 - CONTEXTE ACTUEL

2 - MATÉRIAU DE DÉPART : LE FIL MACHINE

3 - TRÉFILAGE

4 - ÉVOLUTION DES CARACTÉRISTIQUES MÉCANIQUES APRÈS TRÉFILAGE

5 - TRAITEMENTS THERMIQUES ASSOCIÉS AU TRÉFILAGE

6 - REVÊTEMENTS

  • 6.1 - Revêtements métalliques
  • 6.2 - Revêtements organiques

7 - CONCLUSION

Article de référence | Réf : M3125 v1

Matériau de départ : le fil machine
Tréfilage de l’acier

Auteur(s) : André LEFORT

Date de publication : 10 déc. 2010

Pour explorer cet article
Télécharger l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !

Sommaire

Présentation

RÉSUMÉ

Le tréfilage utilise l’aptitude à la déformation plastique du métal. Ce procédé de transformation à froid consiste à faire passer le métal à travers un orifice calibré, la filière, sous l’action d’une traction continue. Avec l’expérience, les conditions d’élaboration des aciers au carbone utilisés pour le tréfilage ont été optimisées. Les propriétés mécaniques retenues sur fil tréfilé sont, plus généralement, celles de traction et, dans des cas particuliers, de dureté, de pliage alterné et de torsion. Le recuit (recristallisation ou globulisation) reste, la plupart du temps, nécessaire pour ajuster les caractéristiques finales, le revêtement métallique fait, quant à lui, barrière à la corrosion.

Lire cet article issu d'une ressource documentaire complète, actualisée et validée par des comités scientifiques.

Lire l’article

ABSTRACT

Steel wire drawing is based on the plastic deformation capacity of metal. This cold drawing method draws the metal through a calibrated orifice, the die, under the action of a continuous traction. With experience, the conditions for the production of steels used for drawing have been optimized. The mechanical properties selected for drawn wires are generally those of traction and, in specific cases, of hardness, alternated bending and torsion. Annealing (recrystallization or spheroidization) remains most of the time necessary for the adjustment of the final properties; the metal coating is used as a barrier against corrosion.

Auteur(s)

  • André LEFORT : Responsable du groupe tréfilage au Centre de recherche des produits longs d’ArcelorMittal (AM) - Et la participation de Bertrand LAPOSTOLLE et Christian BOBADILLA pour une mise à jour de l’article du groupe d’ingénieurs des Tréfileries de Conflandey de même titre paru en 1996

INTRODUCTION

Connu depuis la plus haute antiquité, le tréfilage permet d’obtenir des fils métalliques de section et de forme bien déterminée.

Le principe du tréfilage est défini dans l’étymologie du mot, qui fait appel à deux notions : celle de « traction » et celle de « fil ». Il s’agit d’un procédé de transformation à froid consistant à faire passer le métal à travers un orifice calibré, appelé « filière » (qui peut être assimilée à un cône) sous l’action d’une traction continue.

Cette technique utilise l’aptitude à la déformation plastique du métal.

Les aciers utilisés pour le tréfilage sont obtenus par laminage à chaud à partir de nuances d’acier au carbone (micro-allié ou non) compris entre 0,03 et 0,92 % de carbone. Les conditions d’élaboration et les éléments d’alliage, les conditions de laminage à chaud et, surtout, de refroidissement sont optimisées de manière à préparer des microstructures parfaitement adaptées pour :

  • faciliter la mise en forme du matériau et, plus particulièrement, limiter les ruptures lors de la transformation à froid ;

  • assurer l’objectif recherché (souvent en termes de caractéristiques mécaniques) quant aux propriétés d’emploi du produit.

Les évolutions technologiques ont permis d’améliorer la qualité des produits et de maintenir la place des fils d’acier dans de très nombreuses applications. En effet, l’utilisation des fils tréfilés a gagné progressivement les divers secteurs de l’activité humaine et a constamment contribué à leur développement. L’exemple du fil pour précontrainte illustre ce propos et montre que le mariage béton/acier permet de réaliser des prouesses technologiques dans le domaine de la construction.

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 93% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-m3125


Cet article fait partie de l’offre

Mise en forme des métaux et fonderie

(125 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Présentation

2. Matériau de départ : le fil machine

2.1 Nuances d’acier utilisé

En règle générale, tous les aciers peuvent être transformés en fil par tréfilage. L’expérience conjointe des sidérurgistes et des tréfileurs a fait rechercher les caractéristiques optimales que doit avoir la matière première pour une bonne aptitude à la déformation à froid.

Comme il a été dit précédemment, les nuances utilisées couvrent toute la gamme des aciers au carbone contenant de 0,03 à 0,92 % de carbone.

  • Dans cette gamme, très large, de teneur en carbone, on trouvera plus particulièrement des aciers :

    • à bas carbone, généralement inférieur à 0,1 % où l’on recherchera des caractéristiques de résistance soit :

      • très faibles, associées à des caractéristiques de ductilité élevée après tréfilage et recuit final. C’est le cas du muselet à champagne,

      • moyennes, obtenues par écrouissage. C’est l’exemple des pointes, des fils utilisés dans l’électro-ménager, etc. ;

    • à haute teneur en carbone, généralement supérieure à 0,6 % avec, comme objectif, une résistance élevée après tréfilage. Pour exemple : les câbles, les ressorts, le fil pour précontrainte, l’armature de pneumatique, etc.

  • Dans la gamme des teneurs en carbone intermédiaires, on va retrouver deux types de fils :

    • avec des caractéristiques mécaniques particulières, associées à une bonne ductilité résiduelle du fil tréfilé, et c’est soit le cas du fil agrafe, des fils qui seront ensuite laminés ou frappés à froid ; ceux qui seront trempés et revenus, comme par exemple les ressorts de soupape.

  • En ce qui concerne les éléments d’alliage, on notera principalement ceux qui vont participer au durcissement, comme le manganèse, le chrome en affinant la perlite, ou le vanadium, le niobium, en créant des précipités. Également des éléments comme l’aluminium ou le bore qui serviront, par exemple, à piéger l’azote et éviter les problèmes de vieillissement, ou le silicium qui aura un effet important au niveau...

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 95% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Mise en forme des métaux et fonderie

(125 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Matériau de départ : le fil machine
Sommaire
Sommaire

BIBLIOGRAPHIE

  • (1) - SIEBEL (E.) -   *  -  . – Stahl u. Eisen, 66/67 (1947).

  • (2) - BONZEL (M.) -   Le tréfilage de l’acier  -  Dunod, p. 132-63 (1958).

  • (3) - HUTTE -   *  -  . – Taschenbuch für Eisenhuttenleute Hrsg. vom Akademischen Verein Düsseldorf (1961).

  • (4) - LE FLOCH (A.), FELDER (E.), LAPOSTOLLE (B.) -   Conditions de travail des filières de tréfilage  -  ARMINES STA (1975).

  • (5) - DELILLE (J.), FLENDER (H.C.), FUNKE (P.), KNOCHE (H.J.), KRAUTMACHER (H.), LEPAND (H.), MARTIN (M.), MONTENS (A.), NUSSER (L.) -   *  -  . – Verlagstahleisen MBH. Herstellung von Stahldraht (Fabrication du fil d’acier).

  • (6) - HOFFMAN, SACHS -   Introduction to the theory of plasticity for engineers  -  MacGraw-Hill (1953).

  • ...

NORMES

  • Fils et produits tréfilés en acier – Généralités – Partie 1 : Méthodes d’essai. - EN 10218-1 - 1994

  • Fils et produits tréfilés en acier – Généralités – Partie 2 : Dimensions et tolérances des fils. - EN 10218-2 - 1996

  • Système ISO de tolérances et d’ajustements. Partie 1 : base des tolérances, écarts et ajustement. - EN 20286-1 - 1993

  • Fils tréfilés ronds pour câbles d’usages courants en acier non allié et pour câbles en acier de gros diamètre – Spécifications. - ISO 2232 - 1990

  • Fils tréfilés pour câbles d’usages courants en acier non allié – Conditions de réception. - ISO 2701 - 1977

  • Matériaux métalliques – Essai de traction à température ambiante. - ISO 6892 - 1984

  • ...

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 94% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Mise en forme des métaux et fonderie

(125 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS