Bibliographie & annexes
Présentation
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RÉSUMÉ
Les verres peu durables des vitraux du Moyen ge du Nord de l'Europe présentent souvent un mauvais état de conservation. Afin de les préserver, une stratégie de recherche, prenant en compte l'environnement atmosphérique et le matériau, a été mise en place pour comprendre leur altération. La comparaison de verres de vitraux du Moyen ge et de verres modèles a été menée. Les principaux résultats montrent qu'à cause des pluies, de la condensation et des polluants, les verres subissent des modifications structurales qui provoquent leur écaillage et leur fissuration. Après avoir introduit l'état de l'art dans cet article, les techniques de caractérisation y seront détaillées, puis seront présentés les résultats principaux. Enfin, seront abordées les démarches en conservation-restauration.
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Lire l’articleAuteur(s)
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Tiziana LOMBARDO : Maître de conférences, Laboratoire interuniversitaire des Systèmes atmosphériques, UMR CNRS 7583, université Paris-Est Créteil, université Paris Diderot, Créteil, France
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Lucile GENTAZ : Ingénieur de recherche, Laboratoire interuniversitaire des Systèmes atmosphériques, UMR CNRS 7583, université Paris-Est Créteil, université Paris Diderot, Créteil, France
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Claudine LOISEL : Ingénieur de recherche, Laboratoire de recherche des monuments historiques, CRC-USR 3224, Champs-sur-Marne, France
INTRODUCTION
Domaine : corrosion atmosphérique, technique d'analyse
Degré de diffusion de la technologie : Émergence/Croissance/Maturité
Technologies impliquées : microscopies électroniques, spectroscopie, diffraction des rayons X
Domaine d'application : science de l'environnement, corrosion, conservation-restauration
Principaux acteurs français :
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Pôle de compétitivité : université, CNRS, ministère de la Culture
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Centre de compétence : formation des restaurateurs de vitraux (MASTER CRBC, Sorbonne, Paris 1), formation des restaurateurs et des conservateurs à l'Institut national du patrimoine (INP), formation des architectes du patrimoine (école de Chaillot, Paris), CERFAV
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Industriels : verrerie de Saint-Just, groupe Saint-Gobain
Autres acteurs dans la monde : universités, centre de formation des restaurateurs (Institut of fine art New York University, University of Antwerp…)
L'expertise technique et scientifique de référence
MOTS-CLÉS
analyses structurales analyses physico-chimiques conservation restauration vitraux corrosion des verres interdiffusion néocristallisations
DOI (Digital Object Identifier)
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Faciès d'altération des verres de vitraux
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6. Mise en altération
6.1 Exposition en sites réels
Les verres ont été placés en plein cœur de la ville de Paris dans le quartier des Halles (1er arrondissement) en haut de la tour nord de l'église Saint-Eustache (figures 6 a et 6 b ). Le site n'est pas accessible au public, ce qui évite toute perturbation de l'expérimentation. D'autre part, il est situé en hauteur (~ 44 m), ce qui limite l'impact des poussières soulevées par le passage des piétons et fortement concentrées à proximité du sol, tout comme pour les verres de vitraux situés en général également en hauteur sur les édifices.
Les expositions ont été mises en place en suivant le protocole du programme PIC-Matériaux qui prévoit deux modalités d'exposition. Pour la première, à l'effet des précipitations, les verres exposés sont soumis aux pluies et aux vents, installés sur un présentoir non couvert, incliné à 45o et orienté face au sud (figures 6 e et 6 f ). La seconde modalité, à l'abri des précipitations, consiste à disposer les échantillons dans une boîte naturellement ventilée par des ouvertures basales et sommitales (figures 6 c et 6 d ). Ces deux types d'exposition permettent de mettre en évidence séparément l'action des différents agents d'altération : pluie, particules et gaz de pollution, humidité relative.
Deux campagnes d'exposition ont été mises en place :
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Mise en altération
BIBLIOGRAPHIE
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(1) - GRODECKI (L.), PERROT (F.), TARALON (J.) et al - Les vitraux de Paris, de la région parisienne, de la Picardie et du Nord Pas-de-Calais : recensement des vitraux anciens de la France, Comité français du Corpus Vitrearum Medii Aevi et avec le concours de la Direction de l'architecture du ministère de la culture. - CNRS Paris, vol. I, p. 5-7, ISBN 2-222-02263-0 (1978).
-
(2) - VERITÀ (M.) - Paintwork in Medieval stained-glass windows : composition, weathering, and conservation. - In : The Art of collaboration stained-glass conservation, in the twenty-first century, Miller H. Publishers (2010).
-
(3) - PEREZ Y JORBA (M.), DALLAS (J.P.), COLLONGUES (R.) et al - La corrosion atmosphérique d'un verre du Moyen Âge. Rôle du phosphore dans le mécanisme d'altération. - Rivista della Stazione Sperimentale del Vetro, 5, p. 121-130 (1984).
-
(4) - GILLIES (K.) et COX (A.) - Decay of medieval stained glass at York, Canterbury and Carlisle, Part. 1. Composition of the glass and its weathering products. - Glastech. Ber., Glass Science and Technology, 61, 3, p. 75-84 (1988).
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DANS NOS BASES DOCUMENTAIRES
Sites des projets européens : https://www.isac.cnr.it/ http://www.constglass.fraunhofer.de/ http://www.nanomatch-project.eu/
HAUT DE PAGE2.1 Organismes – Associations – Fédérations
Sites des organismes en lien avec les vitraux :
Corpus Vitrearum International : http://www.corpusvitrearum.org/
International Council of Museums : http://www.icom-cc.org/
Laboratoire de recherche des monuments historiques : lrmh-ext.fr (CSICV/ISCCSG)
Conseil international des monuments et sites : http://www.icomos.org
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