Présentation

Article

1 - ORIGINES DE LA PRODUCTION INDUSTRIELLE D’ACIER

2 - MÉTAMORPHOSES DE L’ÉLABORATION DE L’ACIER DEPUIS 1950

3 - ÉVOLUTION DU FOUR MARTIN DEPUIS 1950

4 - ÉVOLUTION DU FOUR ÉLECTRIQUE À ARC DEPUIS 1950

5 - ÉVOLUTION DU CONVERTISSEUR DEPUIS 1950

6 - NAISSANCE ET DÉVELOPPEMENT DE LA MÉTALLURGIE EN POCHE

Article de référence | Réf : M7600 v2

Évolution du convertisseur depuis 1950
Aciéries - Évolution des procédés d'élaboration de l'acier liquide

Auteur(s) : Guy DENIER

Date de publication : 10 mars 2012

Pour explorer cet article
Télécharger l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !

Sommaire

Présentation

Version en anglais En anglais

RÉSUMÉ

Cet article retrace l'évolution des procédés, difficile de ne pas citer de date, j'ai fait au mieux.L’évolution de la sidérurgie mondiale depuis les inventions capitales de Bessemer, Martin et Siemens, Thomas, Héroult, se découpe en trois grandes périodes. Jusqu’en 1950, elle connaît une amélioration continue de ces technologiques, sans remises en cause particulières. De 1950 à 1980, l’utilisation d’oxygène pur introduit de nouveaux procédés, notamment le convertisseur à l’oxygène pur. Pendant cette période, le four électrique devient hautement performant. Depuis quelques décennies, les procédés d’élaboration ne connaissent plus que des perfectionnements. Par contre, le développement spectaculaire de la métallurgie en poche permet de répondre aux exigences croisées de productivité et de qualité des aciers.

Lire cet article issu d'une ressource documentaire complète, actualisée et validée par des comités scientifiques.

Lire l’article

ABSTRACT

Steelworks: evolution of the production processes of liquid steel

Although difficult without quoting dates this article describes the evolution of the process to my best ability.The evolution of the global steel industry since the major inventions of Bessemer, Siemens and Martin, Thomas and Héroult, is divided into three main periods. Up to 1950, the global steel industry experienced continuous technological improvements, without any particular challenges. From 1950 to 1980, the use of pure oxygen introduced new processes, in particular, the pure oxygen concentrator. During this period, the electric furnace became highly efficient. In recent decades, these development processes have been perfected. On the other hand, the spectacular development of ladle steelmaking means that meeting the combined requirements of productivity and steel quality is now possible.

Auteur(s)

  • Guy DENIER : Ingénieur ENSIC (Nancy) - Spécialiste Aciéries à l’IRSID, puis chez Paul WURTH - Cette édition est une mise à jour de l'article de Bernard TRENTINI intitulé : Aciéries – Évolution des procédés paru en 1991

INTRODUCTION

Si l’on cherche à résumer en quelques lignes l’évolution de la sidérurgie mondiale depuis les inventions capitales de Bessemer, Martin et Siemens, Thomas, Héroult dans la deuxième moitié du XIXe siècle, on peut distinguer trois grandes périodes.

  • Jusqu’en 1950 : amélioration continue de ces inventions dans les domaines technologiques et métallurgiques, et sans qu’elles soient remises en cause.

  • De 1950 à 1980 :

    • apparition de nombreuses nouvelles technologies basées sur l’utilisation d’oxygène pur, pour ne laisser finalement place qu’au convertisseur à l’oxygène pur avec ses variantes ;

    • en parallèle : développement important du four électrique, bénéficiant d’améliorations technologiques et de disponibilités en ferrailles dues à l’arrêt du four Martin ; puis disparition des convertisseurs Thomas et Bessemer, ainsi que des fours Martin, tout au moins dans les pays industrialisés modernes ; et finalement apparition et extension d’une métallurgie en poche très diversifiée.

  • À partir de 1980 :

    • stabilité dans les procédés d’élaboration qui continuent à se perfectionner ;

    • développement généralisé de la métallurgie en poche pour répondre aux impératifs de productivité et aux exigences toujours croissantes sur la qualité des aciers.

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 92% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

VERSIONS

Il existe d'autres versions de cet article :

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v2-m7600


Cet article fait partie de l’offre

Élaboration et recyclage des métaux

(135 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Version en anglais En anglais

5. Évolution du convertisseur depuis 1950

5.1 Convertisseurs Bessemer et Thomas

  • En 1950, le convertisseur Bessemer n'était déjà plus exploité faute de ressources en minerais à très basses teneurs en phosphore.

  • Le procédé Thomas par contre, grâce aux gisements de minerais phosphoreux, et principalement ceux de Lorraine et de Suède, a vu sa production croître jusqu’en 1960, où elle atteignit son maximum avec 45 millions de tonnes par an, pour ensuite décroître et finalement disparaître vers 1980.

    En effet, à partir de 1945, le développement de la demande en tôles et fils exigeant des aptitudes à la déformation à froid (emboutissage, tréfilage) soulevait le problème de l’azote, responsable du vieillissement du métal, bien davantage que le phosphore.

    Afin de répondre aux nouvelles exigences, le procédé Thomas a reçu quelques améliorations.

  • Une première amélioration a consisté à diminuer le ballast d’azote en enrichissant le vent avec de l’oxygène ( ).

  • Cette technique de soufflage de vent enrichi en oxygène s’est rapidement développée au début des années 1950, mais les taux d’oxygène ne pouvaient dépasser 40 % sans dégrader rapidement la tenue des fonds du convertisseur ...

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 95% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Élaboration et recyclage des métaux

(135 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Lecture en cours
Évolution du convertisseur depuis 1950
Sommaire
Sommaire

BIBLIOGRAPHIE

  • (1) -   *  -  World Steel Association. – Steel Statistical Yearbooks, http://www.worldsteel.org.

  • (2) - HUSSON (G.) -   Emploi de l’oxygène en sidérurgie  -  Rev. de Métal, 47, n° 1, p. 88-91 (1950).

  • (3) -   Oxygen for decarburization (Emploi de l’oxygène pour la décarburation)  -  Steel USA, 121, n° 19, p. 126-128-141 (Trad. CDS, n° 5, mai 1948).

  • (4) - KIRKPATRICK (J.W.) -   Oxygen in Open Hearth Steelmaking  -  AISI Yearbook, p. 199-234 (1961).

  • (5) - JACKSON (A.) -   The Ajax furnace and process (Le four et le procédé Ajax)  -  J. Metals (USA) 13, n° 2, p. 148-52 [Trad. dans CIT du CDS, 18, n° 7 et 8, p. 1621-34 (1961)].

  • (6) - KLEIN (E.), GEBHARD (K.) -   Rotor steelmaking and the Tandem furnace (Les procédés Rotor et Tandem)  -  J....

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 92% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Élaboration et recyclage des métaux

(135 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS