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EnglishRÉSUMÉ
Cet article est consacré aux bruits et aux vibrations, deux risques importants reconnus comme maladies professionnelles. La réglementation fixe des niveaux sonores d’exposition, de même des niveaux de vibration acoustique à respecter. Les effets pathologiques de ces sources de nuisance sont maintenant très bien connus et suivis dans toutes les ambiances de travail. La prévention et la protection des opérateurs consistent à mettre en œuvre des actions visant à réduire les intensités et les temps d’exposition.
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Patrice DONATI : Ingénierie des équipements de travail, responsable de l’unité prévention technique des machines (IET)Institut national de recherche et de sécurité (INRS)
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Léon THIERY : Ingénierie des équipements de travail, réduction des nuisances physiques dans les locaux (IET/RNPL), INRS
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Nicolas TROMPETTE : Ingénierie des équipements de travail, réduction du bruit des machines (IET/RBM), INRS
INTRODUCTION
L’exposition aux bruits et aux vibrations est une source importante de risques professionnels.
Depuis 1963, la surdité est reconnue comme maladie professionnelle et, comme telle, ouvre droit à réparation. La prise en compte des niveaux sonores d’exposition et des niveaux de pression acoustique réglementés permet de limiter l’impact d’une ambiance « bruyante » sur la santé. Les effets pathologiques des vibrations sur l’homme sont également reconnus et décrits. Réduire les intensités et les temps d’exposition, améliorer le matériel et les conditions ergonomiques sont autant d’actions potentielles dans le cadre de la prévention globale des opérateurs.
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2. Vibrations mécaniques
On s’intéresse ici aux mouvements et secousses mécaniques transmis directement au corps des opérateurs en contact avec une machine par le biais des poignées, du volant ou des manettes, du siège, voire du plancher. On distingue les vibrations transmises aux membres supérieurs, telles que lors de l’utilisation d’un marteau piqueur ou d’une ponceuse, des vibrations transmises à l’ensemble du corps, lors de la conduite de véhicules tout terrain par exemple.
Pour évaluer la sévérité de l’exposition aux vibrations, on calcule l’accélération équivalente (a eq) qui est la valeur efficace de l’accélération mesurée au point d’entrée dans le corps (poignée pour un outil ou assise du siège pour un conducteur assis), pondérée pour tenir compte de la sensibilité de l’homme et moyennée sur la durée de l’exposition quotidienne réelle.
L’enquête Sumer 2003 a montré qu’environ trois millions de travailleurs sont, en France, en contact avec un environnement vibratoire, qu’ils soient ouvriers sur machines portatives (10,9 % des salariés) ou conducteurs de véhicules et d’engins industriels, forestiers ou agricoles (10,6 %).
Ces matériels ou machines transmettent à l’opérateur des secousses qui peuvent être inconfortables, le gêner dans l’exécution de sa tâche, voire à la longue entraîner des pathologies si l’exposition est régulière, répétée et suffisamment élevée.
Nous ne traiterons pas ici du cas des opérateurs exposés aux vibrations du sol, qui sont moins nombreux (1,5 % des salariés), et exposés à un risque moindre du fait des faibles...
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Vibrations mécaniques
BIBLIOGRAPHIE
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(1) - PLUYETTE (J.) - Hygiène et sécurité, conditions de travail : lois et textes réglementaires. - (remis à jour périodiquement) Technique et Documentation (1995).
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(2) - Code du travail. - Direction des Journaux Officiels.
-
(3) - Code de la Sécurité sociale. - Direction des Journaux Officiels.
-
(4) - Les maladies professionnelles. Guide d’accès aux tableaux du régime général et du régime agricole de la Sécurité sociale. - INRS, ED 835 (2004).
-
(5) - Guide destiné aux Comités régionaux de reconnaissance des maladies professionnelles. - Documents pour le médecin du travail, 57, 49-55 (1994).
-
(6) - Statistiques nationales d’accidents du travail (année 2003). - Paris, Caisse nationale de l’assurance...
NORMES
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Symboles graphiques et pictogrammes. Couleurs et signaux de sécurité. - NF X08-003 - déc. 1994
-
Sécurité des machines. Appréciation du risque. Partie 1 : principes. - PR NF EN ISO 14121-1 - déc. 2005
-
Atmosphères des lieux de travail. Définition des fractions de taille pour le mesurage des particules en suspension dans l’air. - NF EN 481 - nov. 1993
-
Atmosphères des lieux de travail. Guide pour l’échantillonnage des fractions d’aérosols inhalables, thoraciques et alvéolaires. - FD CEN/TR 15230 - nov. 2005
-
Atmosphères des lieux de travail. Évaluation des performances des instruments de mesurage des concentrations d’aérosols. - NF EN 13205 - juin 2002
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Qualité de l’air. Prélèvement individuel ou à poste fixe de la fraction alvéolaire de la pollution particulaire. Méthode de séparation par cyclone 10 mm. - NF X43-259 - mai 1990
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Qualité de l’air....
ANNEXES
American Conference of governmental industrial hygienists (ACGIH)
Association française de l’éclairage (AFE)
http://www.afe-eclairage.com.fr
Commission internationale de l’éclairage (CIE)
Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM)
Conseil national pour l’enseignement de la prévention des risques professionnels (CERP)
Institut national de recherche et de sécurité (INRS)
International Radiation Protection Association (IRPA)
Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN)
Union technique de l’électricité et de la communication (UTE)
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