Présentation
Auteur(s)
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Christian DUTHEUIL : Président de la Société française pour le développement - de l’information en chimie (SFDIC)
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Lire l’articleINTRODUCTION
Plusieurs gestes, dans l'activité professionnelle d'un ingénieur, consomment peu de temps en général, mais se répètent de nombreuses fois au cours de la journée... de la semaine. Parmi ceux-ci, la recherche de données factuelles (textuelles ou numériques), pour nourrir un calcul ou interpréter un résultat, prend une place prépondérante.
Des automatismes, induits par l'habitude, conduisent à consulter quelques sources bien connues et de disponibilité immédiate. Cette démarche n'est malheureusement pas toujours fructueuse. Parfois la localisation de la source d'information pour acquérir une donnée ou évaluer sa qualité est complexe et consomme un temps déraisonnable, notamment dans la recherche par Internet. Par conséquent, il est toujours difficile de déterminer le coût, pour mieux le maîtriser, de cette opération documentaire. Les réponses obtenues à la question « combien de temps passez-vous à la recherche de données ? » donnent lieu à des estimations largement sous-estimées.
Le développement d'Internet a démultiplié le nombre de sources d'information. Il a particulièrement facilité l'identification (annuaires et portails) et le contact avec les organismes de tous types (notamment ceux décrits dans cet article) par leur site Web.
Le but de cet article est de guider la démarche du lecteur dans sa collecte des données. Il n'est pas de traiter des banques de données factuelles, lesquelles ne représentent qu'un moyen parmi d'autres, souvent limité malgré les développements importants rendus possibles par les performances de la micro-informatique. Parmi les banques de données, les sources bibliographiques, en dépit de leurs défauts (accès indirect à la donnée, absence de critique sur sa valeur...) devront encore longtemps être mises à contribution. Le lecteur devra donc conserver présente à l'esprit la distinction fondamentale entre « donnée factuelle » et « banque de données factuelles ».
Cet article sera complété par l’article [K31] « Sources d’information factuelle. Panorama et validation des données » et accompagné d’un fascicule de documentation commun [Doc. K 32].
Pour de plus amples renseignements, le lecteur pourra aussi consulter d’autres articles consacrés à l’information et parus dans les Techniques de l’Ingénieur [1][2][3][4][5].
VERSIONS
- Version archivée 1 de juin 1992 par Christian DUTHEUIL
DOI (Digital Object Identifier)
CET ARTICLE SE TROUVE ÉGALEMENT DANS :
Accueil > Ressources documentaires > Sciences fondamentales > Caractérisation et propriétés de la matière > Introduction aux constantes physico-chimiques > Sources d’information factuelle - Moyens > L’information factuelle au service des sciences de l’ingénieur
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2. L’information factuelle au service des sciences de l’ingénieur
Si les données bibliographiques peuvent être considérées comme la conservation d'un patrimoine intellectuel, d'une culture scientifique, technique et technologique, la collecte des données factuelles n'est pas une fin en soi. Elle doit répondre exactement aux besoins, effectifs ou potentiels, de l'ingénieur.
2.1 Besoins de l’ingénieur
Lorsqu'un ingénieur recherche des données, c'est à propos :
-
d'une ou de plusieurs propriétés relatives à un phénomène physique (optique, hydraulique, mécanique...) ;
-
d'une réaction (conditions et mode opératoires) ;
-
d'une information technico-économique ;
-
d'une information de propriété industrielle, etc.
L'inventaire des besoins montre qu'ils se classent selon différentes partitions (nature de la donnée; discipline concernée; appli-cation), ce qui rend difficile l'établissement d'une typologie.
HAUT DE PAGE
Les propriétés se rapportent à des produits, des mélanges ou des matériaux et leurs assemblages. Par regroupement des vocabulaires courants des techniques et de la législation (réglementation), il est possible de définir trois catégories.
-
Produits
Les produits regroupent les corps purs et les substances. Les corps purs sont constitués uniquement de la molécule considérée, mais c'est en fait une vue de l'esprit car il y a toujours équilibre avec l'environnement. Il est préférable de considérer les substances qui se définissent comme des corps purs industriels et que l'on peut caractériser par une qualité de pureté, exprimée par un grade :
-
pureté nucléaire (PN) │
-
rigoureusement pur (RP)} pour le laboratoire
-
pur pour analyse (PA)│
-
technique (T)} pour la production.
Ce grade définit les natures et pourcentages maximaux des impuretés admissibles (normalisées quelquefois). Bien que les opérations industrielles s'effectuent sur les substances commercialisées, les calculs s'établissent, en général, sur les données des corps purs.
Certaines opérations industrielles...
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BIBLIOGRAPHIE
-
(1) - DUTHEUIL (C.) - Sources d’information en chimie analytique. - [P 13]. Traité Analyse et Caractérisation (2002).
-
(2) - DAMIANO (J.P.) - L’Internet et les agents de recherche d’information. - [CD H 2 500] : Technologies de l’Internet. Traité Informatique (02.2002) ; remise à jour tous les 6 mois.
-
(3) - MARX (B.) - Banques de données scientifiques et techniques. - [R 120]. Traité Mesures et Contrôle (1997).
-
(4) - DUTHEUIL (C.) - Banques et bases de données en thermodynamique. - [K 530]. Traité Constantes physico-chimiques (2002).
-
(5) - DUTHEUIL (C.) - Banques de données en chimie - . [K 40]. Traité Constantes physico-chimiques (2002).
-
(6) - * - Guide des sources d’informations européennes. Éd....
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