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1 - GÉNÉRALITÉS

2 - LE CONFINEMENT DE SURFACE

3 - LE CONFINEMENT VERTICAL

4 - LE CONFINEMENT HORIZONTAL PROFOND

  • 4.1 - Injection
  • 4.2 - Jet grouting

5 - LES MATÉRIAUX

6 - LES CONTRÔLES, LA RÉCEPTION ET LE SUIVI DU CONFINEMENT

  • 6.1 - Les contrôles d’exécution
  • 6.2 - Les contrôles de réception
  • 6.3 - Le suivi du confinement dans le temps

7 - CONCLUSION GÉNÉRALE

Article de référence | Réf : G2640 v1

Le confinement vertical
Le confinement des sites pollués

Auteur(s) : Annette ESNAULT-FILET, Bertrand SOYEZ

Date de publication : 10 oct. 2006

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RÉSUMÉ

Le confinement, qui fait partie des techniques de réhabilitation des sites pollués, se décline en trois grandes familles, le confinement de surface, le confinement vertical et le confinement horizontal profond. La technique de confinement des sites, mise en œuvre par des moyens géotechniques classiques, a pour objectif de stopper la progression des polluants dans les nappes souterraines. Elle progresse sur la base de la connaissance du comportement et de la migration des polluants, ainsi que celui à long terme des matériaux de confinement.

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Auteur(s)

  • Annette ESNAULT-FILET : Chef de projets « Environnement » Solétanche-Bachy

  • Bertrand SOYEZ : Adjoint au chef de la mission Génie Civil - Direction de la Recherche et de l’Animation Scientifique et Technique - Ministère des Transports, de l’Équipement, du Tourisme et de la Mer

INTRODUCTION

Les techniques de réhabilitation sont généralement classées en quatre grandes catégories. Elles comprennent les techniques de traitement : hors site, sur site et in situ – dans lesquelles on retrouve les procédés physico-chimiques, thermiques et biologiques – ainsi que le confinement.

Le confinement permet de stopper des migrations souterraines de polluants pouvant être entraînés :

  • sous forme pure en raison du mouvement d’une nappe d’eau souterraine sous l’action d’un gradient hydraulique (par exemple, dans le cas de produits organiques légers non miscibles) ;

  • sous forme dissoute dans le cas du lessivage d’une zone polluée par une nappe d’eau souterraine (cas des métaux ou des inorganiques principalement) ;

  • sous l’une de ces deux formes, par lessivage d’une zone polluée provoquée par l’infiltration d’eaux météoriques dans le sol.

Cette technique s’applique donc à une problématique de nappes polluées où l’on cherchera à contrôler le vecteur de propagation des polluants.

Le présent dossier s’appuie sur le document de référence : « Procédés de confinement appliqués aux sites pollués » paru en 1999 (cf. ).

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-g2640


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3. Le confinement vertical

Les techniques de confinement présentées ci-après font appel à des moyens de mise en place assez conséquents qui se justifient pour un volume minimum de sols pollués, en dessous duquel le recours à des opérations d’excavation est généralement plus approprié.

Les limites en terme de profondeur et de surface sont données à titre indicatif, dans la figure 6, en fonction de la présence ou non d’une nappe.

Les cas typiques d’application du confinement concernent :

  • une pollution qui se trouve généralement à une profondeur supérieure à 3 mètres ;

  • pour une profondeur inférieure, le confinement n’est pas préconisé dans le cas d’une surface de pollution inférieure :

    • soit à 500 m2 si la zone polluée est sous la nappe ;

    • soit à 1 000 m2 si la zone polluée est hors nappe.

Ces valeurs sont à prendre comme indications et peuvent varier en fonction de la spécificité du site et de la nature des polluants.

3.1 Les techniques de confinement

Il existe un nombre relativement élevé de méthodes pour réaliser des parois étanches verticales, présentant d’ailleurs des performances variables. Le tableau 1 les classe en fonction de leur principe de base, à savoir :

  • excavation du sol en place et remplissage par un matériau étanche (béton plastique, coulis autodurcissant) ;

  • déplacement (refoulement) du sol en place et incorporation d’un matériau étanche (coulis, palplanches) ;

  • réduction de la perméabilité du sol en place. L’injection, le jet grouting et la congélation entrent dans cette dernière catégorie.

Pour un matériau de remplissage donné, les différentes techniques d’exécution induisent des perméabilités dissemblables, ne serait-ce que du fait d’un nombre de « joints » différents.

Dans l’état actuel de la pratique, les parois épaisses simples (réalisées en une ou deux phases) ou composites et, dans une moindre mesure, les parois minces et le jet grouting semblent les plus appropriées pour la réalisation d’enceintes périphériques profondes,...

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BIBLIOGRAPHIE

  • (1) -   Procédés de confinement appliqués aux sites pollués.  -  Éditions Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (ADEME). ISBN 2-86817-270-97 (1999).

  • (2) - DARMENDRAIL (D.), GABORIAU (H.), FEUGA (B.) -   Mise en œuvre de matériaux rapportés destinés au confinement des centres de stockage.  -  Guide technique. Ministère de l’aménagement du territoire et de l’environnement et BRGM. Documents BRGM. Orléans : Éditions BRGM, no 271, 241 p. (1997).

  • (3) -   Recommandations pour l’utilisation des géosynthétiques dans les centres de stockage de déchets.  -  Comité Français Géosynthétiques 11 (1995).

  • (4) -   Geotechnics of Lendrill Design and Remedial Works Technical Recommandations –  -  Issues du comité technique no 87 de la Société internationale de mécanique des sols et des travaux de fondation. Éditions GLC. ISBN 3-433-01214-8 (1991).

  • (5) -   Recommandations générales pour la réalisation d’étanchéité...

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