Présentation
En anglaisAuteur(s)
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Johann AUDRAIN : Chef de projets chez Fondaterra
-
Marie-Françoise GUYONNAUD : Directrice de Fondaterra
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Lire l’articleINTRODUCTION
Les activités économiques humaines consomment des ressources naturelles et rejettent des déchets dans l’environnement. Ce schéma de fonctionnement a une dimension finie, liée à la biocapacité des territoires. Afin de pouvoir maintenir puis renforcer la qualité environnementale tout en permettant à l’économie et à la population de prospérer, il devient urgent de représenter, de manière lisible, d’une part la pression que l’homme exerce sur les ressources naturelles de la planète et d’autre part la durabilité de ses modes de vie.
Dans un tel contexte, cet article se propose de présenter une méthodologie visant à mesurer la durabilité des modes de vie sur les territoires, afin d’orienter et de valider des stratégies locales. L’empreinte environnementale, qui détermine la surface de terres nécessaires pour supporter les activités humaines d’un territoire, se révèle être l’outil adéquat pour répondre à cette problématique. Elle va permettre de favoriser la discussion sur des problématiques directement liées au développement durable telles que : les dimensions finies des activités humaines, les ressources écologiques et les fonctions clés de l’écosystème pour un développement durable.
Cet article définira, en premier lieu, l’empreinte environnementale, son origine et les différentes méthodes de calcul qui existent. Par la suite, la méthodologie, qui se base sur l’analyse entrées-sorties, sera expliquée ainsi que ses limites. Les applications qui ont été faites sur des territoires en Nouvelle-Zélande et en France seront présentées afin de montrer que l’empreinte environnementale peut être considérée comme un outil de diagnostic environnemental et d’aide à la décision locale sur les aménagements existants et sur les aménagements futurs d’un territoire. Enfin, les résultats et les préconisations permettant de réduire l’empreinte environnementale et de contribuer à la durabilité des territoires seront exposés.
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4. Résultats et préconisations
Les différences d'empreintes environnementales observées sur les territoires peuvent typiquement être attribuées à des différences de mode de consommation et/ou à des différences de populations (plus ou moins élevées) et/ou à des différences d’efficacité de terres (en effet, certaines terres sont plus productives que d’autres). Par exemple, avec un hectare, une activité agricole va produire une certaine valeur économique (liée, par exemple à la production de blé) alors qu’une activité industrielle implantée sur un hectare va produire une valeur économique nettement supérieure (liée, par exemple, à la production d’automobiles).
Le déficit écologique est un élément clé des résultats de l’empreinte environnementale, il représente l’écart entre l’empreinte environnementale et la biocapacité d’un territoire. Plus le déficit écologique est élevé, moins les modes de vie sur ce territoire sont durables. Ainsi, lorsque le déficit écologique est positif, cela signifie que les ressources écologiques nécessaires pour subvenir aux besoins de la population de ce territoire sont significativement plus importantes que celles disponibles sur ce territoire. Le territoire doit alors importer des ressources écologiques d’autres territoires ou de l’étranger pour subvenir à ces besoins. Si le déficit écologique est négatif on parlera « d’excédent écologique ». Le territoire sera alors considéré comme durable.
L’enjeu pour tendre vers des modes de vie durables, c’est-à-dire ne pas dépasser la biocapacité du territoire, est de réduire fortement l’empreinte environnementale du territoire et d’améliorer la biocapacité de ce territoire. Les préconisations pour arriver à ces résultats sont : d’une part, d’orienter les politiques et les stratégies locales du territoire pour réduire ses impacts et améliorer sa biocapacité. Et, d’autre part, d’accompagner les changements de comportements et de modes de consommation des habitants avec pour objectif d’intégrer des démarches respectueuses des enjeux du développement durable.
En termes de résultats et de préconisations, nous citerons l’exemple de la communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines (CASQY). Les résultats révèlent que l’empreinte environnementale totale...
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BIBLIOGRAPHIE
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(2) - FOLKE (C.), JANSSON (A.), LARSSON (J.), et al - Ecosystem appropriation by cities - Ambio 26, p. 167-172 (1997).
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(3) - BICKNELL (K.B.), BALL (R.J.), CULLEN (R.), BIGSBY (H.R.) - New Methodology for the Ecological, Footprint with an Application to the New Zealand Economy - Ecological Economics, 27, p. 149-160 (1998).
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(4) - WACKERNAGEL (M.), ONISTO (L.), BELLO (P.), CALLEJAS LINARES (A.), LOPEZ FALFAN (I.S.), MENDEZ GARCIA (J.), et al - National natural capital accounting with the ecological footprint concept - Ecological Economics, 29, p. 375-390 (1999).
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(6) - VAN VUUREN (D.P.), SMEETS (E.M.W.) - Ecological...
ANNEXES
Angenius
http://ee.angenius.net/tiki-index.php
New Zealand Centre for Ecological Economics
INSEE
Fondaterra
Market Economics
http://www.marketeconomics.co.nz/
IFEN
World Resources Institute
ADEME
Communauté d'Agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines
http://www.saint-quentin-en-yvelines.fr
MEDDTL
http://www.developpement-durable.gouv.fr/
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