Présentation
EnglishAuteur(s)
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Paul RIVET : Gérant AF Consulting - Vice-président de la commission B2 de l'Institut international du froid (IIF) - Membre du groupe de travail de l'IIF sur les matériaux à changement de phase et les coulis de glace (PCM) - Administrateur de l'Association Française du Froid (AFF) - Ancien enseignant de l'Institut Français du froid industriel au Conservatoire national des arts et métiers (IFFI/CNAM)
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Froid et conditionnement d'air sont indispensables à la vie aujourd'hui et demain du fait de leurs applications :
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production, transformation, conservation, transport et vente de nombreux produits alimentaires ;
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élaboration, préservation de médicaments et vaccins ;
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traitements médicaux et opérations chirurgicales ;
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réalisations et améliorations des conditions de vie, de travail et de déplacements ;
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procédés dans la quasi-totalité des industries (plasturgie, chimie, métallurgie, recherche, spatial, nanotechnologies…).
Froid et conditionnement d'air sont en phase avec le développement durable pour :
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l'aspect économique (tableau 1 extrait du rapport « Refrigeration drives sustainable development » publié en 2007 par l'IIF et l'UNEP . Ce secteur est important ; il représentait à cette date un chiffre d'affaires mondial de 200 milliards de dollars. Il est présent dans la production d'énergie, la production de gaz (gaz de pétrole ou gaz naturel liquéfié, gaz industriels), le transport terrestre, maritime, la production pétrochimique, pharmaceutique et agroalimentaire, la fabrication de réfrigérateurs, congélateurs domestiques, pompes à chaleur et le développement continu (solaire, frigorigènes naturels, nouvelles énergies) ;
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l'aspect social avec l'amélioration des conditions de travail, de vie, de loisirs, de soins, et plus de 2 millions d'emplois qualifiés en 2007. L'évolution prévue des effectifs en 2030 est de 28 % ;
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l'aspect environnemental avec la réduction des émissions et le captage de CO2 , le maintien de la biodiversité et la cryopréservation des cellules, la réduction ou le bannissement de substances participant à la destruction de la couche d'ozone ou augmentant l'effet de serre.
Au niveau mondial, la consommation électrique liée au froid et au conditionnement d'air est de 2 850 TWh (15 % du total) et les émissions correspondantes de gaz à effet de serre (GES) sont de 2 250 Mt équivalent CO2 (4,5 % du total). Pour la France, les valeurs correspondantes sont 45 TWh et 2 % des émissions de GES. Néanmoins, les équipements de froid et de conditionnement d'air ont un impact sur l'environnement, lequel doit être réduit et maîtrisé.
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2. Évolution de la situation. Problématiques ozone et effet de serre
2.1 Destruction de la couche d'ozone
Les décisions prises pour éradiquer les fluides contenant du chlore semblent porter leurs fruits. Les dernières mesures montrent un arrêt de la destruction et les experts tablent sur une reconstitution de la couche d'ozone entre 2065 et 2080.
Les données du rapport IPCC Fourth assesment report 2007 ( § 7) (tableau 5) montrent entre 1998 et 2005 :
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une légère réduction (– 1 %) de la teneur en CFC ;
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une augmentation de la teneur en HCFC + de 33 %, lesquels sont encore présents aujourd'hui dans plus de 50 % des installations ;
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l'augmentation de la teneur en HFC est par contre importante et varie de + 30 à 350 % selon les fluides, ce qui est compréhensible, compte tenu de leur récente utilisation.
Compte tenu que leur teneur de départ était très faible, malgré la progression industrielle et l'impact des pays en développement, l'augmentation globale des gaz à effet de serre GES est limitée à + 9 %, ce qui démontre l'apport positif des mesures gouvernementales de réduction des GES.
En France, les émissions de GES ont augmenté de 3,5 % entre 2009 et 2010, ce qui serait lié en grande partie au réchauffement climatique d'une part et à un hiver froid d'autre part. Cette augmentation pourrait rendre difficile les objectifs affichés d'une réduction de 20 % des émissions de GES en 2020.
HAUT DE PAGE2.2 Effet de serre
En Europe, les gouvernements ont défini pour 2020 l'objectif des 3 fois 20 : 20 % de réduction de la consommation d'électricité, 20 % de réduction des émissions de gaz à effet de serre et 20 % d'énergie renouvelable.
Les décisions politiques prises dans de nombreux pays montrent une tendance à la réduction des émissions, grâce à l'utilisation d'énergies renouvelables et de fluides naturels ou à faible GWP tels que les hydrocarbures dans les réfrigérateurs et congélateurs...
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BIBLIOGRAPHIE
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(1) - UNEP - Refrigeration drive sustainable development. - Rapport IIF, UNEP (2007).
-
(2) - IPCC - * - Fourth Assesment report (2007).
-
(3) - Rapport sur les frigorigènes. - Armines (2007).
-
(4) - * - 4e Conférences de l'IIF sur le froid magnétique à température ambiante. Termag IV, Bautou (2010).
-
(5) - * - Newsletter de l'IIF, avr. 2011.
-
(6) - RIVET (P.) - * - Étude pour Ademe Languedoc-Roussillon sur économies d'énergie en agroalimentaire. Rapport 2010.
-
(7) - DUMINIL (M.) - * - Frigoporteurs. AFF...
DANS NOS BASES DOCUMENTAIRES
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Théorie des machines frigorifiques. Machines à compression mécanique.
-
Machines thermofrigorifiques. Systèmes à éjection et à absorption.
-
Machines frigorifiques industrielles. Pour en savoir Plus.
ANNEXES
Conférences du groupe de travail de l'IIF sur les coulis et matériaux à changement de phase (PCM), sur la réduction de charge des installations (RCR) , sur le froid magnétique http://www.iifiir.org
HAUT DE PAGE
NF EN 378-1.2.3.4 (04-08), Annexe E : Systèmes de réfrigération et pompes à chaleur – Exigences de sécurité et d'environnement (Annexe E : Refrigerating systems and heat pumps – Safety and environmental requirements)
HAUT DE PAGE
Règlement (CE) 1005/2009 du Parlement européen et du Conseil du 16 septembre 2009 relatif à des substances qui appauvrissent la couche d'ozone.
Règlement (CE) 842/2006 du Parlement européen et du Conseil du 17 mai 2006 relatif à certains gaz à effet de serre fluorés, Code de l'environnement, articles R 543-75 à R 543-123...
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