Conclusion
Comptage d’électricité - Ensembles de comptage

Il est évident que l’on est parvenu pour le comptage de l’électricité et ses applications de facturation et des services à la clientèle à un niveau de sophistication important grâce aux progrès techniques engendrés par l’électronique intégrée et l’informatique. Le comptage de l’électricité, minuscule domaine économique, a en cela bénéficié des immenses progrès réalisés pour la microinformatique et les téléphones cellulaires.

On peut alors se demander si, hormis la réduction des coûts du matériel et une certaine miniaturisation, cette dernière étant réduite, pour le comptage, à cause de la nécessité d’avoir une interface avec le réseau électrique, on n’a pas atteint une limite en ce qui concerne le développement du matériel de comptage de l’électricité. Une autre contrainte est, en effet, le besoin majeur d’une excellente fiabilité, ce qui ralentit l’introduction de dispositifs mécaniques, tel le disque dur, dans un compteur d’électricité.

Cependant s’il est un domaine où les progrès ne sont pas terminés, c’est celui des communications du compteur ou du comptage avec son environnement proche ou distant. À présent, les compteurs communiquent surtout localement par l’intermédiaire d’une interface à infrarouge ou un bus bifilaire, sans oublier les inamovibles émetteurs d’impulsions, et plus rarement par l’intermédiaire du réseau téléphonique filaire commuté.

Mais les développements en ce qui concerne la radio, les courants porteurs sur le réseau d’électricité, le téléphone mobile, la fibre optique, sont en cours ou restent à faire. L’analyse des techniques de communication, adaptées au comptage de l’électricité, existantes et en développement, est réalisée en détail dans l’article Communications dans les comptages.