Article

1 - SOURCES D’URANIUM ET EXTRACTION DES MINERAIS

  • 1.1 - Minerais de teneurs classiques
  • 1.2 - Minerais de teneur faible ou très faible
  • 1.3 - Minerais à haute teneur en uranium
  • 1.4 - Minerais mixtes
  • 1.5 - Sous-produit d’une autre industrie

2 - CONSIDÉRATIONS SUR LA PRODUCTION D’URANIUM ET SON ÉCONOMIE

3 - TRAITEMENT DES MINERAIS

4 - CONCLUSION

Article de référence | Réf : BE3580 v1

Production de concentrés d’uranium naturel

Auteur(s) : Pierre MICHEL

Date de publication : 10 juil. 1997

Pour explorer cet article
Télécharger l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !

Sommaire

Présentation

Version en anglais En anglais

Auteur(s)

  • Pierre MICHEL : Ingénieur de l’École nationale supérieure de chimie de Paris - Ancien directeur technique à la Société industrielle des minerais de l’Ouest - Gérant de DPML-Conseil

Lire cet article issu d'une ressource documentaire complète, actualisée et validée par des comités scientifiques.

Lire l’article

INTRODUCTION

L’uranium naturel, c’est‐à‐dire, isotopiquement parlant, tel qu’on le trouve à l’état naturel, est la matière première indispensable à la fabrication des combustibles nucléaires.

L’uranium naturel est une matière première très particulière :

  • elle est dispersée dans des minerais à faible teneur, ce qui conduit à traiter le minerai à proximité de la mine ;

  • les minerais qui la contiennent présentent des nuisances devant faire l’objet de soins particuliers.

Bien qu’aujourd’hui on ne compte presque plus de réacteurs électrogènes fonctionnant à l’uranium naturel (modérateur graphite ou eau lourde), ce dernier constitue la matière de base pour produire l’uranium enrichi qui, lui, sera utilisé pour la fabrication des combustibles nucléaires modernes.

Le cycle du combustible offre la possibilité d’un recyclage des matières fissiles résiduelles (uranium enrichi) et générées (plutonium), après passage dans le réacteur. Cette possibilité est encore peu utilisée aujourd’hui pour diverses raisons de caractère technique sauf en France ou un programme de recyclage de plutonium dans des combustibles d’oxydes mixtes (MOX) est lancé. Même si elle l’était pleinement, comme la plupart des réacteurs nucléaires, à part les réacteurs à neutrons rapides, qui sont aujourd’hui au stade de prototypes industriels, consomment plus d’éléments fissiles qu’ils n’en produisent, la compensation du déficit doit être assurée par la production de matière première neuve. On a donc besoin d’uranium pour :

  • fournir la première charge des nouveaux réacteurs ;

  • assurer le renouvellement du combustible des réacteurs en service.

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 94% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-be3580


Cet article fait partie de l’offre

Génie nucléaire

(170 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Version en anglais En anglais

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 95% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Génie nucléaire

(170 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS

Sommaire
Sommaire

1 Données économiques

L’uranium naturel n’est plus tout à fait une matière première stratégique et elle suit les lois d’un marché concurrentiel. Au lendemain des chocs pétroliers, du milieu des années 70, plusieurs grands pays industriels, aux premiers rangs desquels on trouve les États-Unis, l’Europe et le Japon (liste non exclusive), ont lancé de grands programmes d’équipements nucléaires pour la production d’énergie électrique. Ces programmes ont entraîné une forte demande d’uranium, d’autant plus, que les compagnies d’électricité ont voulu se mettre à l’abri d’une pénurie possible en constituant des stocks d’uranium importants.

La production mondiale (figure ) a donc augmenté jusqu’au début des années 80. Elle a connu alors un coup de frein en relation avec le très grand ralentissement de l’équipement nucléaire aux États-Unis, lui‐même la conséquence de trois facteurs :

  • un suréquipement très important en moyens de production d’électricité de base, non encore résorbé près d’un quart de siècle plus tard, et qui a affecté tous les carburants ;

  • une forte opposition au nucléaire, renforcée par l’accident de la centrale de Three Mile Island en 1979 ;

  • des coûts élevés, conséquences de la structure de l’industrie...

Cet article est réservé aux abonnés.
Il vous reste 94% à découvrir.

Pour explorer cet article
Téléchargez l'extrait gratuit

Vous êtes déjà abonné ?Connectez-vous !


L'expertise technique et scientifique de référence

La plus importante ressource documentaire technique et scientifique en langue française, avec + de 1 200 auteurs et 100 conseillers scientifiques.
+ de 10 000 articles et 1 000 fiches pratiques opérationnelles, + de 800 articles nouveaux ou mis à jours chaque année.
De la conception au prototypage, jusqu'à l'industrialisation, la référence pour sécuriser le développement de vos projets industriels.

Cet article fait partie de l’offre

Génie nucléaire

(170 articles en ce moment)

Cette offre vous donne accès à :

Une base complète d’articles

Actualisée et enrichie d’articles validés par nos comités scientifiques

Des services

Un ensemble d'outils exclusifs en complément des ressources

Un Parcours Pratique

Opérationnel et didactique, pour garantir l'acquisition des compétences transverses

Doc & Quiz

Des articles interactifs avec des quiz, pour une lecture constructive

ABONNEZ-VOUS