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Maurice KAERCHER : Ancien élève de l’École Polytechnique - Ingénieur de l’École supérieure d’électricité - Ancien Chargé de mission à Électricité de France
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Lire l’articleINTRODUCTION
Cet article expose les principes de protection contre l’incendie appliqués par Électricité de France aux centrales électrogènes utilisant des réacteurs nucléaires à eau sous pression et met l’accent sur les évolutions récentes de la démarche de conception et d’exploitation de la protection incendie qui contribuent à augmenter la sûreté des installations nucléaires.
Il n’aborde pas la protection incendie des autres réacteurs, réacteurs embarqués sur des navires, réacteurs d’essais ou réacteurs refroidis au sodium qui posent des problèmes spécifiques.
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5. Protection en exploitation
5.1 Intervention de l’exploitant
La démarche d’exploitation s’appuie sur des actions préventives et sur l’organisation des actions de lutte et de conduite du réacteur en cas d’incendie.
Les actions préventives concernent essentiellement la gestion des charges calorifiques non prévues au stade de la conception (par exemple celles comme les solvants qui sont introduites en période d’arrêt de tranche), la gestion des permis de feu pour travaux impliquant des points chauds et l’application des différentes règles de conception (maintenance, essais périodiques des systèmes actifs et vérification des matériels passifs).
Les dispositions d’organisation des actions de lutte visent à permettre à l’exploitant une localisation fiable du foyer et une rapidité et une cohérence d’intervention. Des procédures de conduite particulières permettent à l’exploitant de graduer la riposte (coupure des alimentations électriques des systèmes dégradés) en fonction des informations disponibles en salle de commande, lui évitant ainsi de perdre des systèmes par coupure prématurée des alimentations électriques.
HAUT DE PAGE5.2 Organisation de la lutte
Des consignes, destinées à préciser et à coordonner les différentes actions de l’exploitant et appelées « fiches d’action incendie », sont destinées respectivement au rondier, à l’opérateur en salle de commande et au personnel affecté à la lutte ou aux secours.
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L’enchaînement des actions de l’exploitant est alors le suivant.
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Dépêché sur les lieux par l’opérateur de la salle de commande à la suite d’une alarme incendie, le rondier est muni d’une « fiche d’action incendie-rondier » dont le but est de guider son intervention : confirmer le feu et essayer de l’éteindre au moyen d’extincteurs. En cas d’échec, il isole le secteur de feu, confine les fumées, prépare les moyens de lutte et confirme le feu. Le rondier réalise l’ensemble de ces actions en moins de 25 min.
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Par le biais de la « fiche d’action incendie-opérateur », l’opérateur...
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Protection en exploitation
BIBLIOGRAPHIE
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(1) - * - Règle fondamentale de sûreté (RFS) no V.2.f du 28 décembre 1982 relative à la protection contre l’incendie des tranches nucléaires comportant un réacteur à eau sous pression. Direction générale de la sûreté nucléaire et de la radioprotection (DGSNR).
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(2) - * - Arrêté du 3 août 1999 relatif à la résistance au feu des produits, éléments de construction et d’ouvrages.
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(3) - * - Règles applicables à la protection contre l’incendie des centrales nucléaires à eau sous pression (RCC-I) document AFCEN préparé par EDF.
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(4) - * - IAEA Safety series no 50-SG-D2 Protection incendie, publié par l’Agence internationale de l’énergie atomique.
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