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Jean PARISOT : Ingénieur de l’École Centrale des Arts et Manufactures - Ingénieur-conseil, Thermicien - Ancien Chef de service Calcul / Conception de Stein Industrie
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Dans cet article, nous traiterons du comportement en régime variable et de la vérification des performances et du rendement des chaudières.
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2. Vérification des performances et du rendement
La pratique courante est de vérifier que le matériel fourni permet d’obtenir les performances convenues par contrat.
Le constructeur dispose en général d’un certain temps (1 à 2 mois) pour la mise au point de son matériel et l’exécution de ses réglages, au bout duquel il est procédé à des essais dits de réception.
Ces essais portent au minimum sur :
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la réalisation de l’allure maximale ;
-
l’obtention :
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de la pression sortie chaudière,
-
des températures de vapeur surchauffée et resurchauffée dans les pages prévues,
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de la bonne qualité de la combustion,
-
du rendement garanti (à une ou plusieurs allures) ;
-
-
et d’une façon générale sur la vérification de stipulations figurant au contrat qui peuvent être très différentes suivant l’objectif d’utilisation du matériel par les clients ; ce sont les pertes de charge (surchauffeur, resurchauffeur), la pureté de la vapeur, la limitation des émissions de polluants gazeux, la limitation de l’excès d’air, celle des émissions sonores de certains auxiliaires (broyeurs, ventilateurs), les gradients de changement d’allures, les temps de démarrage, etc.
La vérification la plus délicate est celle du rendement, pour plusieurs raisons :
-
le rendement est l’équivalent d’un critère de qualité pour une chaudière ;
-
si le rendement n’est pas obtenu, il en résulte pour l’utilisateur une dépense supplémentaire et permanente de combustible, dont le coût est rarement compensé par la pénalité imposée ;
-
cette vérification met en jeu un nombre important de mesures (débit-masse ou débit-volume, pression, température, analyse chimique, etc.) dont la précision joue un grand rôle dans la valeur du résultat recherché ;
-
comme il est évident que la quantité de combustible brûlé dans une chaudière pour réaliser une performance bien définie (débit de vapeur, pression, température) dépend aussi de conditions extérieures à la chaudière, telles que température et hygrométrie de l’air, température de l’eau d’alimentation, les garanties n’ont pu être données que pour une valeur déterminée...
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Vérification des performances et du rendement
BIBLIOGRAPHIE
-
(1) - Aide-mémoire du thermicien A3 E2Th. - Éd. Européennes Thermique et Industrie (1987).
-
(2) - IDEL’CIK (I.E.) - Mémento des pertes de charge. - Éd. Eyrolles (Paris).
-
(3) - FALTIN (H.) - Technische Wärmelehre. - Acad. Verlag (Berlin).
-
(4) - LOISON (R.) - Chauffage industriel et utilisation des combustibles. - Tome 1, éd. J. et R. Sennac (Paris) (1956).
-
(5) - ROSENHOW (W.M.), HARTNETT (J.P.) - Handbook of heat transfer. - Éd. McGraw-Hill.
-
(6) - SCHMIDT (T.), GRIGULL (U.) - Properties of water and steam in SI units 0-800 oC, 0-1 000 bar. - 2e éd., 190 p., éd. Springer-Verlag (Berlin) (1979).
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...
NORMES
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Code de construction des générateurs de vapeur. 272 p. comprend 8 parties de E 32-101 à E 32-120, dont E 32-103 : calcul de résistance des éléments soumis à une pression intérieure. - NF E 32-100 - 1-90
-
Abnahmeversuche an Dampferzeugern. - E DIN 1942 - 6-79
-
Code for acceptance tests on stationary steam generators of the power station type. - BS 2885 - 1974
-
Rules for construction of stationary boilers. - ISO/R 831 - 1968
1 Fabricants. Constructeurs (listes non exhaustive)
Le Syndicat National de la Chaudronnerie, de la Tôlerie et de la Tuyauterie Industrielle (SNCT) peut à la demande fournir la liste de ses adhérents. http://www.snct.org/
Citons toutefois
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Babcock & Wilcox : http://www.babcock.com
-
Babcock Wanson. : http://www.babcock-wanson.fr/
-
CNIM Constructions Navales et Industrielles de la Méditerranée. : http://www.cnim.fr/
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Sereys. Thermique
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Socomas. : http://www.socomas.com/
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Stein Fasel.
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Stein Heurtey. : http://www.stein-heurtey.fr/
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