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Auteur(s)
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Philippe COGNARD : Expert auprès des tribunaux - Ancien Directeur Marketing de la société ATO FINDLEY
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Lire l’articleINTRODUCTION
La mise en œuvre de joints consiste d’abord à dimensionner, effectuer des vérifications préalables avant de réaliser le calfeutrement.
Le calcul de la largeur des joints nécessite de connaître les variations dimensionnelles auxquelles il peut être soumis. La profondeur du joint doit rester inférieure à sa largeur pour éviter des déformations superficielles trop importantes.
Avant d’effectuer le calfeutrement sur le chantier, il faut tenir compte de certaines contraintes de chantier (qualification, délais, période de pose, etc.) et de la classe d’exposition des joints aux pluies. La réalisation du calfeutrement se fait en une quinzaines d’étapes : de la vérification de l’état des supports à la finition des mastics en passant par le choix, le remplissage et le serrage du mastic. Les mastics anciens ne durant que quelques années, il convient de les rénover ou de les recalibrer.
Cet article traite de la mise en œuvre des produits de calfeutrement.
Les autres articles de calfeutrement des joints dans le bâtiment sont les suivants :
— Calfeutrement des joints dans le bâtiment. Généralités - Généralités ;
— Calfeutrement des joints dans le bâtiment. Produits - Produits ;
— Calfeutrement des joints dans le bâtiment. Applications - Applications ;
— - Pour en savoir plus.
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Rénovation des joints anciens
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4. Réalisation des calfeutrements
Nous allons maintenant étudier chaque étape de l’application des mastics de calfeutrement.
1. Vérification de l’état des supports : la cohésion, la porosité, la régularité géométrique du support doivent être vérifiées. Le support doit être sec (attention aux phénomènes de condensation par temps frais et humide). Le support doit être sain, solide, non friable et propre.
2. Conditions de stockage des mastics de calfeutrement : ils doivent être stockés dans un local à une température entre 10 et 30 oC (ou 40 oC maxi dans les pays chauds). La durée de stockage des mastics polyuréthannes, thiokols, silicones monocomposants est réduite lorsque la température dépasse 25 oC. Elle sera par exemple de 1 an à 18 oC et seulement de 6 mois à » 35 oC.
3. Conditions climatiques : il faut respecter les conditions optimales de mise en œuvre recommandées par le fournisseur, en général à une température ambiante comprise entre + 5 et + 40 oC, à l’abri de la pluie, sur support sec, par temps sec et de préférence dans des conditions moyennes de température et d’humidité : 15 à 25 oC et 50 % HR afin que le joint ait une largeur moyenne.
Pour la bonne adhérence des mastics, la température de surface des supports est plus significative que la température ambiante. Il peut exister plusieurs degrés d’écart entre ces températures lors de phénomènes transitoires (lever du jour après une nuit fraîche et dégagée, rayonnement solaire direct sur des supports métalliques ou de couleur sombre, orage violent, etc.).
Lorsque les températures de surface sont proches des températures limites de mise en œuvre, des précautions peuvent être prises pour les maintenir dans la plage correcte (par exemple, bâchage et chauffage du joint dans le cas de basse température). Il est rappelé le risque de condensation dans ces cas.
4. Préparation des surfaces d’adhérence : d’une manière générale, les surfaces de contact doivent être sèches et exemptes de poussières, salissures, graisses et de toutes parties non adhérentes, etc. Un nettoyage de ces surfaces est toujours nécessaire, en respectant les recommandations du fournisseur. Il faut dépoussiérer par brossage des...
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