Bibliographie & annexes
Présentation
RÉSUMÉ
Les revêtements de sol souples sont des produits manufacturés rapportés sur un ouvrage fini et ajoutant des qualités à cet ouvrage, d’ordre esthétique ou de sécurité, de confort et d’isolation. À l’opposé, les revêtements de sol coulés à base de résine sont réalisés in situ. Cet article s’attache tout d’abord aux différents types de revêtement de sol souples (qu’ils soient de textiles, de plastiques, de caoutchouc ou de linoléum), et les classe ensuite suivant des critères de choix, comme le confort, la durabilité, la sécurité ou encore le budget. Les modes de pose sont passés en revue à travers notamment la préparation, la colle et les systèmes particuliers, ainsi que les pathologies traditionnels et les méthodes d’entretien de ces revêtements de sol.
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Flexible floor coverings are manufactured products laid on finished work to lend it esthetic, safety, comfort or insulation qualities. By contrast, resin-based floor coverings are made in situ. This article first deals with the various types of flexible floor coverings (textile, plastics, rubber or linoleum) and classifies them according to the criteria (comfort, durability, safety and budget) that orient choice. Installation modes for these floor coverings are reviewed, looking especially at their preparation, bonding, specific systems and defects they are prone to, along with corresponding maintenance methods.
Auteur(s)
-
Olivier LAINÉ : Gérant de Polygones Métrologie
INTRODUCTION
A l'exception des revêtements de sol coulés à base de résine, qui sont réalisés in situ et font l'objet du dossier « Revêtements de sol industriels » [C 3 684], un revêtement de sol (RdS) est un produit manufacturé rapporté sur un ouvrage fini afin de lui conférer des qualités bien précises. Ces qualités peuvent être d'ordre esthétique ou concerner d'autres aspects comme la sécurité, l'isolation acoustique, le confort, la facilité d'entretien, etc.
Notre exposé se limite aux seuls revêtements de sol souples mis en œuvre sur les marchés du bâtiment. La consommation française de revêtements de sol – tous produits confondus (carrelage, sols souples, parquets, RdS stratifiés et résines) – s'élevait à 250 millions de m2 en 2007.
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VERSIONS
- Version archivée 1 de mai 2000 par Olivier LAINÉ
DOI (Digital Object Identifier)
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Présentation
Entretien5. Pathologies traditionnelles
5.1 Miroitement des revêtements de sol textiles
Ce phénomène, que l'on appelle aussi moirage ou shading, est un classique du genre. Il affecte le velours de la moquette et donne l'impression que celle-ci est tachée ou l'a été : de grandes auréoles apparaissent sur la couche d'usure de la moquette et provoquent le mécontentement légitime de l'utilisateur. On le remarque souvent – et très facilement – sur les paillassons fabriqués à partir de fibres végétales.
Il s'agit en fait d'une manifestation optique qui est la conséquence du couchant que le velours prend à l'usage. La lumière n'est pas captée de la même façon par les zones de couchant orientées différemment. Si l'on place un miroir sur la moquette, on constate d'ailleurs que les taches sombres sur une moquette claire deviennent, lorsqu'elles se reflètent sur le miroir, claires sur un fond sombre...
La fabrication de la moquette pas plus que sa mise en œuvre ne sont en cause et les juges, lorsque l'affaire est portée devant les tribunaux, renvoient en général les plaignants. D'autant qu'en l'état actuel des choses, l'explication scientifique de l'origine de ce couchant différentiel est encore laborieuse...
À noter, si le phénomène est à ce point dérangeant que l'utilisateur procède au remplacement de la moquette, que le miroitement peut réapparaître au même endroit sur la nouvelle moquette. En outre, si le miroitement affecte généralement les moquettes à velours coupé, il peut aussi apparaître sur les moquettes à velours bouclé, en laine ou en synthétique.
HAUT DE PAGE5.2 Décollement des revêtements de sol PVC et assimilés
Cette pathologie sérielle est beaucoup plus préoccupante. D'abord, parce qu'elle concerne des surfaces beaucoup plus importantes – et génère donc des contentieux beaucoup plus lourds – et ensuite, parce qu'il reste très difficile à ce jour d'en déterminer l'origine.
Des cloques et des boursouflures apparaissent à la surface des revêtements plastiques et assimilés quelques semaines après leur pose. On constate dans les faits que ces décollements affectent dans certains cas la liaison ragréage/support, mais aussi, dans d'autres cas, la liaison ragréage/revêtement. En général, on constate également...
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Pathologies traditionnelles
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
Nous nous limitons à citer les documents de référence qu'utilise la profession en matière de mise en œuvre des revêtements d'une part et d'identification des produits manufacturés d'autre part.
Certains de ces documents renvoient à d'autres ouvrages de professions connexes, notamment ceux relatifs à la réalisation des différents supports. Nous avons choisi de les citer ici : mettre en œuvre un revêtement de sol souple sur un support dont on ne connaît pas les tenants et aboutissants nous semble en effet une entreprise hasardeuse...
Tous ces documents évoluent par nature avec le temps. Les références que nous citons ici sont celles faisant autorité lors de la rédaction de ce dossier.
HAUT DE PAGE1.1 Normes de produits (homologuées)
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1.2 Normes de mise en œuvre (toutes ces normes sont homologuées)
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