Article de référence | Réf : TBA2278 v1

Techniques de fabrication
Parquets

Date de publication : 10 mars 2013

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RÉSUMÉ

Le parquet est un revêtement de sol de haute qualité en lames ou panneaux en bois massifs ou contrecollés, d'une épaisseur de couche d'usure minimum de 2,5 mm, permettant plusieurs opérations de rénovation, par ponçage et application d'un produit de protection.

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INTRODUCTION

Le mot parquet prendrait son origine dans le « petit parc ». Dès le XIVe siècle, cet intitulé désignait un lieu de justice souvent provisoire, itinérant et parfois installé en extérieur. Par analogie, au XVIIe siècle, le terme parquet a été utilisé pour désigner le revêtement de sol en bois. À partir des XIV et XVe siècles la planche sans emboîtements devient une lame à rainures et languettes. Large, grossière, elle est fixée par le dessus au moyen de clous en fer forgé. Aux XVII et XVIIIe siècles, les manuels d'ébénisterie décrivent les premiers parquets : des parquets à compartiments, ou parquets à la française, composés de panneaux encadrés de frises cruciformes, ou à pointe diamant. Ils sont aujourd'hui appelés Versailles, Chantilly, Aremberg, Soubise, etc. Parmi eux, les premiers parquets à point de Hongrie comportent une lame longitudinale entre chaque travée, on leur donne le nom de Fougère. Ces parquets réservés à l'aristocratie portent le nom des châteaux où ils ont été créés. Cependant, il en existe de plus simples, en lames parallèles, appelés parquets à l'anglaise. À cette époque, toutes les essences de bois étaient exploitées comme le chêne, le châtaignier, le sapin, l'acacia, le peuplier, le frêne, l'érable, le hêtre, le merisier...

L'augmentation de la consommation du parquet démontre que ce produit présente de nombreux atouts et reste le revêtement privilégié à l'heure actuelle.

Simple et économique, la durée de vie d'un parquet traditionnel dépasse fréquemment les cent ans. De plus, le parquet est le seul revêtement de sol pouvant être rénové à neuf, plusieurs fois (par ponçage) pendant sa durée de vie. Par ailleurs, les réparations d'éléments endommagés pour des raisons accidentelles sont généralement possibles sans réaliser la réfection totale de la pièce. D'un entretien facile, le parquet bénéficie de certains types de finitions qui tiennent plusieurs années. Le parquet est résistant à l'usure. Certaines essences, donc certains types de parquets, offrent une résistance élevée à l'écrasement, au poinçonnement et à l'abrasion. En outre, la finition augmente la résistance à l'usure.

Faible conducteur thermique et climatiseur naturel, le parquet participe à l'équilibre hygrothermique dont le corps a besoin. Il est un élément de confort. Certains modes de pose apportent une souplesse au parquet pour ce qui concerne des salles spécifiques (sports...). Il n'accumule pas les poussières, cela limite les risques d'allergies, et ne provoque pas d'électricité statique.

Le parquet apporte une atmosphère chaleureuse. La variété des essences, la dimension et la disposition des éléments permettent d'obtenir de nombreuses solutions décoratives.

Au final, le parquet offre une composante humaine psychologiquement rassurante.

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DOI (Digital Object Identifier)

https://doi.org/10.51257/a-v1-tba2278


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4. Techniques de fabrication

La fabrication du parquet peut se décomposer en trois stades : le séchage, l'usinage et le tri.

Les logements étant de plus en plus chauffés, les parquets doivent être livrés de plus en plus secs. C'est pourquoi leur séchage revêt une grande importance et doit être fait avec le plus grand soin.

L'usinage doit être d'une grande précision pour qu'après pose les éléments de parquet soient exactement accolés les uns aux autres. Le tri, qui a des conséquences importantes en ce qui concerne la valeur marchande du produit, donc la rentabilité de la parqueterie, se fait avant la fabrication, pendant ou après celle-ci, selon la technique employée.

4.1 Séchage et stabilisation des bois

En général, cette opération de séchage se fait en deux temps : séchage préliminaire à l'air, puis séchage artificiel. Toutefois il est à noter que pour certaines essences, notamment le pin maritime, on peut sécher artificiellement des bois verts, aussitôt après le sciage des éléments bruts.

Étant donné l'épaisseur des bois couramment utilisés, frises (planches étroites) de 26 mm environ, un stockage soigneux à l'air, d'une durée de 3 à 6 mois, est suffisant pour amener les bois verts autour de 20 % d'humidité. Ce seul séchage naturel est insuffisant pour la fabrication des parquets qui doivent être usinés à un taux d'humidité variant entre 7 et 15 % selon le type de parquets et sa mise en œuvre. Un séchage supplémentaire artificiel est donc indispensable et se fait en enceintes dans lesquelles on fait varier l'humidité et la température de l'air de manière à faire baisser le taux d'humidité du bois.

À la suite de cette opération, une période de stabilisation est obligatoire pour permettre à l'humidité de se répartir de façon aussi homogène que possible à l'intérieur de chaque pièce de bois et dans les éléments d'un même lot. Elle permet également aux contraintes internes, causées par le séchage artificiel, de se répartir et de s'atténuer. Si cette période d'environ 15 jours (variant suivant les essences) n'est pas respectée, des déformations se produisent ultérieurement.

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4.2 Fabrication...

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NORMES

  • Parquets collés – Parties 1 et 2 - NF P 63-202 DTU 51.2 -

  • Pose flottante des parquets et revêtements de sol contrecollés à parement bois - NF P 63-204 DTU 51.11 -

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