Bibliographie & annexes
Présentation
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INTRODUCTION
Au cours des quatre millénaires de son histoire, le verre est devenu, sous ses multiples applications, une composante fondamentale et incontournable de notre environnement quotidien. Avec le verre, nous retraçons le récit passionnant d'une démarche intellectuelle et technique accompagnant les projets technologiques. Le bâtiment et l'architecture contribuent par ce biais au développement d'une culture technique en évolution permanente.
Depuis le XVII e siècle, de nouveaux produits et de nouveaux procédés apparaissent constamment. Après la révolution industrielle du XIX e siècle, de nouvelles méthodes de mise en œuvre du verre se sont mises en place. Plus près de nous, nous avons vu que le verre est un matériau qui réagit et résiste aux efforts et nous exploitons ainsi ses qualités structurelles.
Que de chemin parcouru depuis le règne d'Aménophis 1er au 2e millénaire avant notre ère !
Selon Pline l'Ancien, le verre aurait été découvert sur une plage en Syrie, dans la province de Phénicie proche de la Judée. La tradition rapporte que des marchands de nitre (carbonate de soude) voulant cuire leurs aliments prirent des blocs de nitre pour servir de trépied à leur chaudron. Le nitre est alors entré en fusion par l'ardeur du feu et s'est mêlé au sable de la plage pour former des perles de verre.
Le verre conserve toute sa légende et son mystère. Probablement né du hasard, il ne semble pourtant pas que les Phéniciens l'aient inventé. Selon certaines sources, il serait apparu en Égypte, au début de l'époque pharaonique (3 000 ans avant J.-C.), mais d'autres récits évoquent la Mésopotamie.
Une chose par contre est certaine, il faut attendre le règne d'Aménophis 1er (entre 1558 et 1530 avant J.-C.) pour que nous parvienne le premier objet en verre pouvant être daté avec précision. Ensuite, vers le milieu du XIII e siècle avant J.-C., les Égyptiens commencent à fabriquer un verre creux en coulant le verre autour d'un modèle en sable pressé, fixé à l'extrémité d'un bâton de l'épaisseur du col. Ils décoraient ensuite cette première couche de bandes avec du verre coloré. Cette technique d'enduction sur noyau sera aussi utilisée en Phénicie.
Ensuite, les années 50 avant J.-C. apportent la découverte du « soufflage » et des premières feuilles de verre pour vitrage.
Jusqu'au IX e siècle, la technique de soufflage est perfectionnée. L'addition de la chaux aux X e et XI e siècles permet d'obtenir un verre plus stable et moins altérable à l'eau.
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Évolutions actuelles du verre
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3. Architecture et verre
3.1 Introduction
À partir du XV e siècle, le verre à vitre se répand assez rapidement dans l'architecture civile. Mais cette introduction s'est accélérée de façon magistrale dans la dernière partie du XX e siècle, avec trois évolutions technologiques marquantes qui ont impacté la fabrication et le développement du verre à vitre.
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Sur le plan thermique
Longtemps le monovitrage est resté le seul utilisé, non seulement dans le secteur tertiaire, mais également dans le logement individuel, et cela jusqu'au choc pétrolier des années 1970 (pour un vitrage d'épaisseur 4 mm le coefficient de transmission thermique Ug est de 5,8 W · m2 · K).
Le développement d'un double vitrage simple 4.6.4 (4 mm de verre, 6 mm d'air, 4 mm de verre) a permis de descendre ce coefficient de déperdition thermique à 3 W · m2 · K.
Il faudra attendre la fin des années 1990 pour atteindre des valeurs proches de 1 W · m2 · K avec des verres à couche basse émissive et une lame de gaz de 16 mm (remplaçant l'air).
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Sur le plan acoustique
Parallèlement, les performances d'isolation phonique ont elles aussi évolué, l'indice d'affaiblissement acoustique A est passé de 24 à plus de 40 décibels.
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Sur le plan de la résistance au feu
La résistance au feu des verres a progressé durablement, et ne cesse de croître grâce aux avancées technologiques.
Ne pas confondre « réaction au feu » qui classe un matériau en tant qu'aliment du feu, avec « résistance au feu » qui qualifie l'élément de construction à résister au feu.
De nos jours, le verre est devenu un produit de consommation courante, avec un niveau de prix faible. Au début de l'ère chrétienne, le kilogramme de verre valait le prix d'un kilogramme d'or. Du Moyen Âge à la fin du XIX e siècle, son équivalent prix en heures de main d'œuvre est passé de 200 à 20 heures.
Aujourd'hui, la glace claire s'achète à moins d'un euro le kilogramme.
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