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RÉSUMÉ
Les couvertures en terre cuite sont à la fois parmi les plus anciennes couvertures connues (époque romaine, Antiquité chinoise) et les plus répandues. Leur longévité est remarquable. Rares sont les paysages où les toits de tuile sont absents. Ce matériau a su s’adapter aux nécessités du climat et aux situations les plus diverses. Sa grande pluralité de types ou modèles, toujours en évolution, permet généralement de réaliser toutes les formes de toitures.
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Williams PAUCHET : Ex Maître d’œuvre de la Défense nationale - Formateur en Direction de chantier
INTRODUCTION
Aujourd’hui, en France, les tuiles à emboîtement en terre cuite sont de très loin celles qui sont le plus utilisées. En 2014, sur les marchés des constructions neuves et de la rénovation, ce sont plus de 57 millions de m2 de couvertures en tuiles en terre cuite à emboîtement à relief et à pureau plat qui ont été réalisés.
Les premières tuiles à emboîtement ont été fabriquées en 1841 à Altkirch par Xavier Gilardoni « qui ne se doutait pas qu’en ajustant deux tuiles l’une à côté de l’autre au lieu de les juxtaposer, et en leur donnant une régularité suffisante pour pénétrer l’une dans l’autre, il préparait toute une révolution » (cf. Dictionnaire biographique et historique illustré, 1907).
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Principe d’étanchéité des tuiles à emboîtement en terre cuite
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2. Avantages des emboîtements
Alors que les tuiles plates, comme les tuiles canal, ne jointent que par recouvrement, offrant ainsi une étanchéité que pour le tiers de leur surface, cette tuile à emboîtement utilisait quant à elle les trois quarts de sa surface. Dans ces conditions, ce procédé d’emboîtement en limitant les recouvrements réduisait considérablement le poids de la couverture : treize de ces tuiles à emboîtement suffisaient pour couvrir 1 m2 de toiture, alors qu’avec des tuiles plates, il en fallait une soixantaine.
Autre avantage, ces emboîtements associés aux tenons d’accrochage, supprimaient également l’obligation de fixer, par clouage, voire par chevillage, des tuiles plates qui à cette époque ne comportaient pas toujours de tenon mais un simple trou.
Et enfin, dernière innovation, un losange disposé au centre de la tuile facilitait la fabrication (séchage et cuisson), rigidifiait la tuile, canalisait efficacement l’écoulement en séparant les filets d’eau en aval du pureau, et servait aussi de support au pied du couvreur. Par rapport aux tuiles plates et « canal », cette tuile à emboîtement s’est vite avérée comme un produit solide, efficace, performant et surtout beaucoup plus économique.
Bien sûr, cette tuile connaîtra des modifications, des innovations, des adaptations, et surtout son process de fabrication bénéficiera des nombreux progrès de la technique. Mais, ce sont encore des produits similaires à cette tuile Gilardoni fabriquée en 1841 qui aujourd’hui encore, en France, couvrent l’essentiel des constructions.
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DANS NOS BASES DOCUMENTAIRES
NORMES
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Travaux de bâtiment – Couvertures en tuiles de terre cuite à emboîtement ou à glissement à relief – Partie 1-1 : Cahier des clauses techniques types - NF DTU 40.21 P1-1 - 10-13
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Travaux de bâtiment – Couverture en tuiles de terre cuite à emboîtement ou à glissement à relief – Partie 1-2 : Critères généraux de choix des matériaux - NF DTU 40.21 P1-2 - 10-13
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Travaux de bâtiment – Couverture en tuiles de terre cuite à emboîtement ou à glissement à relief – Partie 2 : Cahier des clauses administratives spéciales types - NF DTU 40.21 P2 - 10-13
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Travaux de bâtiment – Couvertures en tuiles de terre cuite à emboîtement à pureau plat – Partie 1-1 : Cahier des clauses techniques types - NF DTU 40.211 P1-1 - 04-15
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Travaux de bâtiment – Couvertures en tuiles de terre cuite à emboîtement à pureau plat – Partie 1-2 : Critères généraux de choix des matériaux - NF DTU 40.211 P1-2 - 04-15
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Travaux de bâtiment – Couvertures en...
ANNEXES
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TERREAL http://www.terreal.com
LAFARGE http://www.lafarge.com
KORAMIC http://www.koramic.be
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